rs
La Papauté, de : toutes” les insti.
tutions La plus . indépendante des :
hommes, rencontre toujours cepen- : L
dant l’homme indispensable, exclu- -
sivement et complètement propre à ;
©
l'oeuvre de Dieu.
LODLODOTOOODÉSDODODODOPOOOOO
10010 109e rue
Téléphone 24702
Vol. III.
/ mo - :
Organe officiel de l'Association Canadienne-française de l'Alberta
Emprimé par l’imprimerie la “Survivance”
e
E
DMONTON, ALBERTA, LE 2 AVRIL 1931
“DIEU ET PATRIE”
Abonnements Canada, $2; E.-U., 52.50; Europe, $
La souffrance fait . l’homme
meilleur ou plus mauvais, selon.
qu'il l’accepte bien ou mal.
R. P. Monsabré, O-P.
Le Pape et la France
iLa foi du, Pape dans .les destinées de la France
catholique
L'un des derniers numéros de la “Documentation Catholi-
que” noûs apporte une joie profonde qui sera certainement
partagée par tous ceux qui voudront bien lire les lignes ci-
dessous, en ces jours où rayonnent déjà dans les coeurs les joies
‘ de Pâques.
" Il s’agit de la ‘pensée du Pape à l'égard des destinées de la
France catholique, et tout cé qui touche à la France fait vibrer
nos coeurs de Canadiens et de catholiques.
“+
*
Résumant ici trois allocutions prononcées en des occasions
différentes, laissons le cardinal Verdier, archevêque de Paris,
nous raconter, et de façon si vivante, ses entretiens avec le
Souverain Pontife Pie XT, au cours d’un séjour de quinze jours
à Rome.
“Je reviens de Rome . . . J’ai eu le grand honneur d’avoir
trois audiences du Souverain Pontife, qui a bien voulu m'appeler
son fils. En enfant que je suis, j’ai compté les heures passées
près de lui: exactement quatre heures et demie . .. Dans ces
entretiens, vrais téte-à-tête, ou plutôt coeur-à-coeur, que de
grandes choses ont été dites par le chef de l'Eglise! ...
“J'ai constaté que cet éminent Pontife connaissait de plus
en plus, aimait toujours davantage notre cher pays de France.
Avec son intelligence et dans sa volonté—et ces deux facultés
+
|
|
Ê
Brièvetés
UN RAYON D’OPTIMISME
Toutes les revues commerciales sont} ,. ;
remplies d'articles qui démontrent BenÉPAL "de ne
toute ia préoccupation qu'on a pour
notre situation économique et ses
possibilités de retour à un niveau
normal.
Li |
! Les membres de l’Associätion sa- |
vent que l'Exécutif se réunit réguliè- |
rement tous les mois. Depuis quelques
; mois des cercles ont suivi l'exemple
Le bulletin mensuel de la Banque venant d'en haut, et tiennent eux
Canadienne de Commerce fait remar-
quer que les prix de gros ont une
tendance à accuser plus de fermeté:
|
aussi régulièrement une: ässemblée
par mois. Quand pourrons-nous an-
; ; À noncer que tous les cercles ‘en font:
De plus, certaines industries fonda- autant? : ;
mextales. font des affaires assez heu- PRE
reuses malgré le déclin l
saisonnier |
toujours si manifeste après la période
des fêtes.
Le cercle de Legal a choisi le der-|
nier vendredi du mois pour tenir cet-:
Îte assemblée, et il y est fidèle. Il s'est.
Mais. ajoute le même bulletin, “il|dcnc réuni vendredi dernier: Le pré-!
CHRONIQUE
Jeudi sôir prochain, à huit heures tenir une assemblée mensuelle.
récises, à la “Survivance” auræ lieu | cercle de Tangente a choisi le premier
une réunion régulière de l'Exécufiif samedi du mois. Donc, samedi soir, le
»
C0 -0-e +R CRD DC ED DO ER -- OU,
| En Passant
AP +-ÉRRD-{ SRE +R + AE
DE L’A.CF.A.
Une grande
catholi
par Mgr L.
_ CNRS RDC CE ED >:
| SELON LA “FREE PRESS” de
lWinnipeg, jamais la session fédérale
4 courant, il y aura réunion, Ce cercle [n'a attiré autant d'attention, depuis |
a été fondé le 24 février. 11 a déjalla guerre, que présentement, d'un|
tenu une assemblée le 8 mars et une!bout à l’autre du pays. Les députés
autre le 22. A cette dernière réunion [sont maintenant en vacances jusqu’au
on à doublé le nombre des membres |13 avril.
recrutés le 8. Et ce n'est pas fini.
|
LA TURQUIE et la Saskatchewan: Canada.
ce rapprochement est suggéré par la]
brève dépêche suivante parvenue de!
Étainionte Le mate de Finstruc. ; 'anches, et nos lecteurs seront
[tion publique va déposer un projet el entier, ce magnifique travail qui
+ +
Il ne suffit pas de dire:“C'est beau!”
(car ce l'est) il faut s'efforcer de |
garder Je pas avec ces braves colons.
Allons, les vieux cercles!
+ 2
province?
+ + L 2
Du cercle le plus éloigné de la capi-|
tale, du cercle le plus au nord, au'f
tout dernier-né de l'Association, du
#
Et le sud de la
ique et nationale
En voici la première partie,
force
1-. |
Le
Ut: *
it.
-ÀA. Paquet
Nous avions reproduit la semaine dernière la dernière pa .
ide l'étude de Mgr Paquet sur le rôle de la race française 3
à
n
que nous publierons en dev. 5.
heureux de posséder ainsi € ie
vient d’être publié en brochur: y
n'est pas certain que la faiblesse ra-|sident du cercle, M. Delphis Cou- | cercle de Spirit River, nous arrive la
dicale du marché constatée en 1930 | lombe, nous apprend qu’on‘ia discu- ' nouvelle qu'il y aura réunion à Pàâ-
soit près de finir. Presque tous les |té des choses intéressantes ‘ à cette! ques. On veut pousser le recrutement
marchés continuent d'être sursaturés |assemblée. Mais ce n’est pas l'en-'commencé lors de la fondation du 'eais, Ce sera certainement le livre lip
d’approvisionnements et il n’y a pas droit et ce n'est pas encore Île temps Cercle.
encore eu d'augmentation générale du |d'en parler. Plus de gens à Legal sau--| * + |
volume des achats qui püisse dimi-|raient de quoi il s'agit si ôn s'était) Quel sera le cercle proclamé comme
nuer sensiblement les stocks”. cette assem- | &vant atteint le premier son objectif?
L ; : a. Æ + +
Tout de même, on s'accorde à dire Vous êtes-vous demandé si un petit!
que le fonds de la dépression a été
* ‘effort concerté des patriotes de votre!
Li
rendu plus nombreux à
blée.
* #
Si l'on veut savoir ce qui se passe!
|plus important de l’année, nous disent | part, eu l'occasion de le traiter, quoi-
ceux qui ont déjà eu l'avantage de le
parcourir. Foch écrivain et historien!
reste à la hauteur de Foch militaire.!que nous. Des circonstances graves,
re sijes à : = : ï ;
loi interdisant aux enfants turcs de On y constatera facilement que Mgr Paquet traite le pre. à :
fréquenter les écoles primaires fran-!, .. : s : sp us
nises”. lblème canadien dans toute son ampleur à la lumière sereir -*,
.. des grands principes de la vérité. ECS
| LES “MEMOIRES" du maréchal} Cet article est à conserver. be
; [l LE
Foch viennent de paraitre. publiés en! I CS se He
anglais en même temps qu'en fran- | Le sujet que ce titre désigne n'est |rité catholique française, plusieu "€,
as neuf. Nous avons déjà, pour notre de langue anglaise, lesquels sont a _
torisés à se servir, dans les Sessio':;:
que: bien imparfaitement, à la suite [de l'Académie, de leur parler mat. : |
d'écrivains beaucoup plus compétents | "€l- ai"
Par ce genre d'oeuvres, et surtc''%©':
par ces actes, les offices et les ser” au .
. {S 1
18, 4
+
des sentiments et des désirs auxquels}
sont d’égale valeur chez lui—-quand il a conçu quelque chose, *tteint. Le retour à la prospérité s'ef-
il le veut bien, et quand il le veut, il le réalise. fectue lentement mais sûrement. La
| UN ANCIEN MINISTRE PROTES-
cercle ne lui ferait pas atteindre ne ANT, ct membre du Ku-Klux-Klan,
engagent à y revenir.
nous ne pouvons ne pas déférer, nous|Ces fédéraux où le français règne
même titre que l’anglais, notre bili
#S :
“ Au cours de la première audience, voici ce qu’il me dit:
“Nous savons mieux aujourd’hui les oeuvres magnifiques qui!
existent dans votre chère France. On Nous dit de tous côtés qu'il
y a dans les couches populaires un retour évident dans la voie
catholique . ..
“Mon fils, Nous savons tout cela, et voilà pourquoi Nous
avons un immense espoir, non seulement dans l'avenir de la
France, mais dans les destinées de la France catholique à l’égard
du monde entier.”
“Le Saint-Père insistait, ajoutant—dans un français très
pur, et même élégant—que si son coeur de Pontife se laissait;
aller à la séduction émanant de la France, c’est que les Gestinées
du monde catholique étaient liées aux destinées de notre cher
pays.
... ‘—Je vous attendais, mon fils. L'heure est venue de coordon-
ner toutes les oeuvres magnifiques qui existent en France, en
vue de l’organisation de l’action catholique telle que vous la
trouverez dans Nos documents pontificaux. Nous tenons essen-
tiellement à ce que l'action catholique s'organise en France,
parce que nous sentons qu’il y a là une germination splendide,
unique, que peut-être les générations antérieures n’ont pas
connue, et parce que Nous voyons dans le monde les yeux tournés
vers la France: vous êtes et vous resterez toujours le peuple.que
l’on regarde. Et en vous aidant de tout Notre pouvoir à organiser
|
à aux assemblées du cercle local, il Y\ édistement son objectif de mem-
confiance individuelle rehaît et est, 4 une manière facile d'y parvenir, co
assez puissante pour paralyser les ee de s'y rendre lorsque ces as- |
effets démoralisants des difficultés :Semblées sont annoncées.
|
HUE TOR Snese HOreMEN SEE ROME Parce que dc le die décidé d'un
breuses en temps de crise. q
Las ES jour fixe pour tenir leur assemblée
Quoiqu'il en soit, il est permis de | cnsuelle, il est permis de:présumer|
supposer que l'on a commencé à jeter, | Que Je cercle de Falher tiendra une
dans l'univers, les fondements d'une | 5ssemblée le jour de Pâques. Le jour
stabilité économique qui chassera Ie | de réunion de ce cercle est le premier
marasme dans lequel ont croupi nom- Idimanche du mois. u
bre d'industries et ramènera une pros- |
périté normale si ardemment Sn
+ * +
RECENSEMENT
Nous aurons, dans quelque troisi
mois, le recensement complet du Ca-
nada.
Ce dénombrement de toute la popu-
lation canadienne doit être considéré :
comme une chose très sérieuse. |
Il importe pour nous, Canadiens- |
français, de connaitre exactement e|[.,
+ + L.
Posez-vous la question. Vous pouvez
rendre la réponse très intéressante.
Pour cela il ne faut pas compter su |
le voisin pour tout faire, mais aller
le trouver pour coopérer avec lui.
+ L3 *
Le cercle de Lamoureux est le qua-
trième depuis le congrès à mettre en
règle à l'Association les membres qu'i
k Ja recrutés. Un autre petit effort dans
Le cercle de Donnelly est très fidèle lje recrutement de ce cercle, comme
+ + -
aux membres de ce cercle: qu'il y & sant.
réunion lundi: de Pâques au. soir, dans
la saile de l’école?
+ + + ,
Même les derniers-nés de l'Associa-
tion prennent la louable habitude de
# x
| chez-vous.
l Ubalde BAUDRY,
Secrétaire général.
‘union de tous les catholiques
ic Rév. Harold Burkey, vient de se
faire catholique à Sioux City, Iowa.
avec l'intention de consacrer sa vie à!
l'apostolat. La vie exemplaire d'une!
r|ieunc fille catholique lui a fait dé-!
couvrir la vérité de la religion catho-|
lique qu'il combattait. ‘
1lre, 19 religieuses de ja Congrégation
de Notre-Dame ont célébré ensemble i É
le 50ème anniversaire de leur profes- [lieux, l'on persiste à l'ignorer ou à 1a!4€5 Principes posés, et un moyen d'i
au premier lundi du mois. Est-il nè-ljans d'autres d'ailleurs, donnerait | sion religieuse, ce qui porte ä 139 le |dénaturer?
Icessaire, franchement, de rappeler | Lrobablement un résultat très intéres- "ombre des jubilaires depuis la fon-
dation de cette communauté cana-
; dienne. Sur ce nombre 3 ont même |fédératif de nos provinces place sur | Pay
Si vous le vouliez, ce serait le Cas |atteint 70 ans de vie religieuse. Lon- :un pied de parfaite égalité les deux;
gues années de mérite et de dévouce- |langues communément parlées chez: a À
ment au service de Dieu et du prochain. |nous, la langue française et la langue |Peut annihiler le droit de nature;
en France une série de conférences à !
guisme national rayonne sur tou "€
Le Canada est un pays bilingue, un les provinces canadiennes. Ne pa ?S':
composé de deux éléments principaux |" Pas conclure, de là, au droit qu'c.. tb.
qui, tout en gardant leurs caractéris- !tOuS les administrés canadiens, 3.
|tiques, concourent, dans une autono- | teints par la législation fédérale Ft ;
mle grandissante, à une oeuvre com-|P2r l'administration ramifiée en te, 1e
mune, sous le drapeau britannique. |Sens, d'apprendre et de faire appre* ie,
Cette formule de notre vie natio-|@re à leurs enfants, dans les écq :;- ;
nale revét-elle, aux yeux de tous,|P2ÿées des deniers publics, les de.
TA MONTREAL. la semaine dernië-|l'exacte vérité qu'elle énonce et 14 /idiomes qui sont comme le double :
pleine signification qu'elle implique? | £2RC nécessaire du Grouvernemél
[Ne semble-t-il pas qu'en certains mi-/ N'est-ce pas une conséquence logik,
+ +»
isurer à tous les citoyens leur ju
Elle est pourtant basée sur la Cons-[Pa't de coopération dans loeuiki
tution même qui nous régit. L' Acte | et constitutionnelle de s “a
5? 15
Ajoutons qu'aucune loi provinei :
tquelque prétexte qu'elle invoque, $ |"
lu
anglaise, et il reconnait donc à lai ce es. d'entécédence,
; : . .ipremière non moins qu'à la seconde, ! instruction, sur lesquels s'appui.
M. L'ABBE GROULX, qui a donné | jus toute l'étendue du domaine fé- (les revendications scolaires des un
, :
déral canadien, un caractère nette-,Pes de descendance française, d:
chiffre de notre population comme!
entité ethnique. | mm
la Sorbonne. à l'Institut Catholique et
en. Saskatchewan en province, nous a fait honneur là-
ment officiel. (Voici le texte de 14145 régions explorées par nos déc:
dans cette France l’action catholique, Nous croyons servir les
bas au même degré que les Lemieux,
Constitution sur lequel cette affirma- | V'EUTs, évangélisées par nos missi.
11 a été établi que, lors du dernier |
recensement, plusieurs omissions del
noms canadiens-français ont été fai-|
tion s'appuie: “Dans les Charbres!l"aires, gouvernées et illustrées
du Parlement du Canada, l'usage delPlUSieurs évêques de notre sang, c,
la langue française ou de la langue!Misées tout d'abord par les fils :
anglaise dans les débats sera facul- | P'emiers habitants du pays. (Cf.
tatif; mais dans la rédaction des ar-in0it XV, lettre “Litteris apostoli:
(7 juin 1918): le Pape s'y montre
Un des côtés consolants de la lutte
en Saskatchewan, c'est l'union de tous
les catholiques.
intérêts de l'Eglise tout entière ... Oui, les Gestes de Dieu.se
font encore, et se feront toujours par la France.” |
.. “Quand on entend sur les lèvres les plus augustes, et jusque | tes. On peut dire que quelques-unes!
dans les propôs les plus humbles, des affirmations de ce genre,lde ces omissions ont été voulues! La’ délégation qui-a reftontré ré-
on se sent grandir, on passe par-dessus les petites intrigues de |sciemment ou résultèrent de l'indifté- |cemment M. Anderson était compo-
la politique, on ne peut pas ne pas se dire: si Dieu a de telS rence coupable d'un trop grand nom-Isée, en plus des délégués canadiens-
desseins sur notre pays, nous n’avons qu’à nous abandonner à lui. |bre des nôtres. français, de deux Aïlemands repré-
“__Ayez confiance, mon fils, disait le Saint-Père. En regar-| De plus, quoiqu'en pensent certains sentant la “Catholic School Trustees'
dant l’ensemble du monde, il me semble que le bon Dieu prépare |individus mal disposés à notre égard, | Association” et d’un Irlandais repré-
peu à peu l'élan magnifique que nous verrons demain prendre }je Canada est un pays bilingue. 11,Sentant les écoles catholiques irlan-
à notre sainte religion; elle se retrempe dans la persécution; |n'est donc pas excessif de demander |daises de Saskatoon.
et, après les rapports si émouvants que je recois de Russie, je que les recenseurs soient ‘bilingues,
me dis maintenant: “Mon Dieu, vous aurez donc encore préparé | tout au moins dans les régions mixtes.
dans le sang et la souffrance la renaissance religieuse de ce| Le simple bon sens comme le désir
pauvre pays?” Oui, la persécution remet toujours davantage en\sincère de promouvoir la bonne en-
évidence ce fait: il n'y a que l'Eglise qui puisse réellementitente entre toutes les groupes, au
donner à l'individu et à la famille l'appui sans lequel ils ne |Canada, nous autorisent à croire que
peuvent être heureux, ni même être” . les autorités fédérales ne feront pas
M. Anderson avait tenté depuis|les Montpetit et les Chartier.
quelques mois de diviser les catholi-
ques de sa province en faisant des
faveurs à un groupe et en en refusant
à l'autre.
“Si, en 1910, les catholiques de la
province d'Onterio, écrit à ce propos
M. Charles Gautier, avaient au lieu
de les combattre, appuyé les deman-
des du premier congrès des Franco-
Ontariens. nous n'’aurions probable- —
ment pas eu quinze années de luttes L'ALLEMAGNE ET L'AUTRICHE
scolaires. Et si, au lieu de se combat-|ont établi dans le. plus grand secret
tre entre eux, les uns pour conserver | un projet d'union douanière qui jette
patriotes de là-bas, “l'union des diffé-|leur langue maternelle, les autres |j'ajarme dans les autres pays d'Euro-
rents groupes catholiques; etle fait pour proscrire cette même langue, les|he. On y voit un premier pas vers
de faire intervenir les groupes alle- |catholiques avaient uni leurs efforts, |l'ynion politique que les traités de
mands et un fort élément du groupe]ta loi d'évaluation dont les écoles sé- paix et le protocole de Genève de
x
UN LATINISTE attaché à l'Uni-
versité de Pittsburg, M. Albin D. Mc-
Dermott, dit au sujet du message | Chives, procés verbaux et. journaux } es
Pontifical de Pie XI au radio que ce respectifs de ces Chambres, l'usage de "ment sympathique aux Franco-,
fut un pur chef-d'oeuvre de perfec-|ces deux iangues sera obligatoire; et nadiens de l'Ontario dans leur 1:
tion latine dont Cicéron lui-même eût|dans toute plaidoirie ou pièce de pro- | POUr la 1enête HBLEnenR)e
été ravi. icédure par devant les tribunaux oul Un écrivain anglo-canadien ::;P
émanant des tribunaux établis sous |"éPuté, William-Henry Moore, ç. {°
l'autorité du présent acte, il pourra! Un Ouvrage de noble inspiration e ! ‘à
être fait également usage, à faculté, Patriotisme éclairé, montre bien :
de l’une ou l'autre de ces deux lan- ? saisi parfaitement l’importanc
gues.—Les Actes du Parlement du deux cultures représentées, chez
Canada devront être imprimés et pu- Par le français et l'anglais, lors,
bliés dans ces deux langues.”) _écrit, “Le pays & besoin de deux 14
Déjà, avant l'établissement de 1a Péraments, l'un modérant et forti:;
Confédération, des hommes publics l'autre. Les deux se complètent
“Nous prouvions définitivement à
M. Anderson”, écrit l’un de nos com-
“Si vous aviez entendu le Pape me développer sa pensée |la sourde oreille à cette légitime de-\qu français constitue à lui seul un|pas aujourd'hui amendée à la satis-
sur l'action catholique en France, vous auriez constaté que cet mande. |
homme au regard génial, et qui connait parfaitement notre
situation, ne veut qu'une chose, c’est que nos oeuvres restent
ce qu'elles sont, avec leur vie propre, avec leur indépendance,
avec leur esprit. Mais—et je vois encore le beau geste qu’il
esquissait devant moi—il veut qu’elles se coordonnent par les
sommets, afin que nous puissions, associés à certaines heures,
constituer un seul front lorsqu'il s’agit de nous défendre, et que
nous soyons une arme d’autant plus puissante qu’elle renfermera | rmunisme.
en elle-même toutes les énergies des catholiques français ...
‘irlandais en faveur de l’enseignement
résultat fort appréciable.” 4 Î
* L 3 Li
UN SECRET A DECOUVRIE | T2 conférence des provinces à Ottawa
Le Dr Stephen Leacock, directeur
de la faculté d'économie politique à! La conférence interprovinciale con-
l'Université McGill de Montréal a | voquée pour élucider la question des
parlé, récemment, devant les jeunes | (pongements à la constitution cane-
hommes d'affaires à Montréal, sur le : Le
[dienne se réunira, comme il a. été
M. Leacock ne se fermë pas les précédemment annoncé, mardi pro-
“Je me suis permis de lui dire: Très Saint-Père, la mission |, sur les dangers réels que le[Chain, 7 avril. Le premier ministre,
que vous me donnez ne sera pas sans difficultés. II est, d’abord, | çmmunisme peut faire naître aul[er invitant les provinces à envoyer
très difficile de coordonner des oeuvres multiples, dont quelques-|Gnsda. 11 faut prendre des mesures [des représentants à Ottawa, suit les
unes sont très puissantes, et qui, toutes, sont marquées au Coin |;évères, dit M. Leacock, pour enrayer, [termes d'une déciaration qu'il avait
de cet individualisme français qui a ses avantages, mais aUSSi|dans notre pays, l'expansion des prin- |f2ite au cours du débat sur la con-
ses inconvénients . . . inconvénient qui se révèlent surtout lors-
qu'il s’agit de leur demander d'abandonner momentanément
léurs idées et leurs volontés personnelles pour entrer dans une
direction générale. Nous sommes des individualistes . ...”
cipes absurdes que récèle la doctrine |férence de 1925.
bolchéviste. c=
* Le distingué professeur a déclaré |près les disputes qui ont été soulevées
que le bâton de la police n’est pas le depuis 1867, ne semble pas avoir suf-
“Le Souverain Pontife n’a pas été épouvanté par cette meilleur moven de détruire le com-|fisamment défini les droits respectifs
crainte que je lui manifestais. Il a voulu même participer, en|munisme en Canada. “Sommes-nous du provincial et du fédéral au sujet
tant qu
les charmes de ce reproche .
Italien, en tant que Latin, à ce que je pourrais appeler | pour nous croiser les bras et condam-|des amendements à la constitution.
.. et il m'a dit: “Mais tous les|ner le communisme sans rien faire|Les controverses là-dessus datent de
Latins sont individualistes”. Et il y avait, dans cet aveu, un peul|pour rémédier aux vices de la situa-|la Confédération. Et le but principal
de fierté ... : |
“Un peu épouvanté par l'avenir, écrasé aussi par les respon-
-sabilités du présent, je me suis permis de dire: “Mais, Très
Saint-Père, c’est beaucoup pour un vous ?
donnez . . .” Le Pape m'a regardé avec cet oeil quelquefois sévère
que connaissent ceux qui le fréquentent: “Et Nous? ...”
“Quand le Pape invoque ses soucis, ses travaux et ses res-
ponsabilités, nous sommes bien obligé, même archevêque de
Paris, de nous incliner. :
“pt il a dit: “Je vais vous donner le secret du bonheur:
“__Nous Nous abandonnons au bon Dieu et Nous restons
optimiste.” $ ne
“Ah! que cette formule est belle! . . . Je vous la livre dans
toute sa simplicité et dans toute sa beauté.”
; | C2
#
N’est-elle pas admirable cette conversation du Chei de
l'Eglise avec le Chef de l'Eglise de France?
Et la mission de la France n'est-elle pas aussi la mission
du Canada français? |
Mgr Pâquet nous le rappelle encore, avec ‘bien. d'autres,
dans cette magnifique étude: “Une grande force catholique et
nationale”, que nous publions.
En terminant, ajoutons avec. le cardinal Verdier: “Nous
voulons, nous catholiques—et qui pourrait nous le reprocher ?—
nous voulons défendre plus efficacement nos. droits, nous vou-
ions travailler plus utilement que jamais à la paix sociale du
pays, à son rayonnement toujours plus grand et plus beau, nous
voulons mieux faire connaître sa doctrine et les si bienfaisantes
institutions. de notre Eglise . Les remous de la politique
peuvent amener des. nuages au ciel de notre pays, mais le clair
Soleil français ne tardera pas à luire, appelé par la paix sociale
#,
+
._ Que nous servons de notre mieux . .. RER en Ne US
.…. Il faut faire fäce à cette espérance et à tout ce qu'on attend
. ‘de nous, ét'on attend de nous beaucoup, beaucoup... |
|. 'Lé Pape, le Vicaire de Jésus-Christ,
n seul homme ce que vous me imen
nous montre la. voie.
tion actuelle?” demanda-t-il. “Si nous|de cette conférence est, sans aucun
n'avons pas d'autre réponse. que le|doute, de dissiper tout conflit d'opi-
bâton des policiers, la prison et l’a-
de pour venir à bout du commu-
nisme, nous ne ferons rien.”
Si. donc, l’on veut se débarrasser du
| communisme, que l'on sache com-
prendre la nécessité de faire régner |
la vraie justice et la charité.l£ plus] OmrAwA-—Le comte et la comtes-
complète dans tous les domaines éco- se de Bessborough, qui débarqueront
dass à Halifax le samedi, 4 avril, n'arrive-
Les sevañts ont beau conquérir les |, 54 & Ottawa que le 7, soit le mardi
secrets de la nature: que n'en décou- |. int.
vrent-ils pas qui assureraient un tra-
vail constant et un confort raisonna-
ble pour tous les humains!
Que l'ouvrier ait toujours du pain
et puisse vivre dans une honête ai-
sance: le.communisme aura vécu.
: .M. L.
Nouvelles
Canadiennes
OTTAWA.—S. E. Mgr Villeneuve,
OM, évêque de Gravelbourg, vien-
dra donner des cours à l'Ecole Supé-
ee de l'Université d’Ot-
tawa dans la dernière quinzaine d’a-
vril ?
s
Idée originale
| ; OXTAWA.—L'hon. Maurice Dupré,
Pour ouvrir le marché duisoïiciteur général du Canadä, vient
: blé en Chine ; d'être fait. conseil du roi.
WASHINGTON.—Le sénateur W.-| ' OTTAWA.—Les Soeurs Grises de la
EBorah suggère que les Etats-Unis |Croix doivenc construire prochaine-
fassent cadeau à la Chine de leur|ment un hôpital pour les incurables
surplus de blé au total de 200,000,000 à Ottawa, hôpital dont le coût sera
de minots. ‘ h d'environ $300,000.
L'idée du sénateur est que ce cadeau à
de”blé à la Chine serait de nature à| WINNIPEG.--La fille de "Folstoï a
éveiller l'appétit des quelque 400,000,-|accepté l'invitation des Doukhobors
ceci contribuerait à la longue à déve- jespére ‘pass
rai passer le reste de sa’ vié .au
lopper le marché du blé en Chine. . |Canada.. : . EE
* L’Acte de l'Amérique du Nord, d’a-|minster fait disparaître toutes les un motif de puré charité chrétienne.
rieure des Sciences ecclésiastiques et’
. [contrôle de l'Etat et seuls les officiers
000 de Chinois pour le pain et queläu Canâda.à éditer leur journal: Elle
parées souffrent tant, ne serait-elle | 1992 interdisent.
L'AVIATION MILITAIRE en Italie
compte maintenant une flotte aérien-
ne de 101 escadrilles- réparties entre
les divers services.
faction des intéressés?”
langues reconnues du pays”. (Lettre
RC LC du 24 avril 1857).
provinces. | ° | LE CONSEIL DES MINISTRES, Depuis l’Acte confédératif de 1867,
Avant d'inviter le Parlement d'Ot- d'Autriche a décidé d'entrer en négo-|nous avons cette déclaration presque
tawa d'adhérer au status de West-|ciations avec le Saint-Siège en vue | devenue classique, de l’un de ceux qui
minster qui reconnaît à tous les domi- |de conclure un concordat. en furent les artisans, sir John Mac-
nions ‘le droit longtemps disputé] | a Donald, ancien premier ministre du
d'amender leur constitution sans avoir. UN CAPITAINE de la marine mar-|Canada: “Que le Canada ait été con-
à recourir âu parlement impérial, il| bande anglaise, M. Robinson lègue|auis ou cédé, nous avons une Consti-
était nécessaire, d'après ce qui à été |, fortune au gouvernement allemand |tution en vertu de laquelle tous les
décidé à ‘la dernière conférence im-|,,6e mission de l'affecter au soulage-|sujets anglais sont sur un pied de
périale, de consulter les neuf pro-|/ent du sort des mutilés de guerre|Parfaite égalité, ayant des droits
vinces du Canada. Ce status de West-|,emands. Cet acte paraît inspiré par|égaux en matière de langue, de reli-
gion, de propriété, et relativement à
la personne. Il n'y à pas de race supé-
rieure; il n'y a pas de race conquise,
ici: nous sommes tous sujets anglais”.
(Débats de Ina Chambre des Commu-
nes, 1890). ,
En conséquence de ce principe fon-
damental et statutaire, chaque fois
qu'un Cabinet se forme à Ottawa,
plusieurs ministres Canadiens-fran-
çais sont appelés à siéger, dans le
gouvernement, à côté des ministres de
} langue anglaise. Les débats des
j Chambres se font (quand on le veut)
nion entre le pouvoir fédéral et les =
*
restrictions contenues dans la loi dite
“loi de la validité des lois colonia-
les”, votées en 1864 Il sanctionne
l'autonomie pratique des dominions
en matière constitutionnelle.
Il.est .fort probable qu'on adhérera
au status de Westminster et qu'on
accordera le droit de consultation aux
provinces.
LA CROIX-ROUGE américaine,
qui avait lancé une campagne de dix
millions de dollars, à travers tout le
pays, dans le but de venir eri aide aux
fermiers ruinés par la sécheresse, a
atteint son objectif et même un peu
plus, après une campagne de deux
_|mois.
*
. WINNIPEG.—M. Edward Anderson,| LE ROI ALPHONSE XIII d'Espa-
président de la “Winnipeg Electric|gne sait être “bon prince” et grand
Co", a offert de vendre à la ville tout|roi. D'un coup de téléphone, il & com-
le système des tramways pour $14,- mué ls pète qe mort PEOnOnee Sr
* Île conseil de guerre contre le capitai-
000,000. ne Salvator Sediles, l’un des 77 mili-
taires accusés de participation à la
révolution de décembre.
NEUF MEURTRES ont été com-
mis en l'espace de 36 heures à New
York, ces jours derniers: c'est un
record! ...
le * premier
.HALIFAX.—Une résolution décla-
rant que l'entrée du Pacifique Cana-
dien en Nouvelle-Ecosse est essentiel-
le au développement satisfaisant de
cette province, -a été introduite à l'as-
semblée législative par
ministre Harrington.
tionnel. Et cette même dualité s’affir-
dans l'imposante Société des nations
où ‘le Canada français, en . même
temps que le Canada anglais, est re-
présenté. :
Dans l'ordre intellectuel, conformé-
ment à l'esprit du pacte qui gouver-
ne l'ordre politique, deux associations,
créées pour l'avantage de toute le na-
tion, ouvrent leurs portes, tout en-
semble, à la langue de Shakespeare
et à celle de Bossuet.
32,500 MORTS, 962,000 blessés: ceci
‘ É n'est point le bilan d’une bataille.
TORONTO.—Le “Star” annonce | Crest tout simplement le résultat des
que cent ouvriers de Toronto vont! ,ccidents d'automobiles aux Etats-
partir pour la Russie en mai. = [Unis, au cours de l'année dernière,
d'après les chifires d’une agence d'as-
MONTREAL.—Le pain à 10 sous la |surance de voyageurs.
livre, le fromage à $15, les oeufs à | "..
820. et pourris: jusqu’à 30 personnes
vivant, en commun dans une même
chambre: voilà la Russie soviétique,
ont déclaré M. et Mme W.-E. Clifford,
de retour de ce pays. Tout est sous le
UN FINANCIER, Eugène Meyer, a
s
des ambassades ont des libertés.
23 mars, un volier d'oies sauvages. Les
outardes sont en avance de près d’un
mis | mois sur l'an dernier. . - F
majorl .-
‘OTTAWA.--Les aviatéurs canadiens
de 14 grande guerre se sont réunis à
Ottawa sous la présidence du
général J-H._MacBrien.
L'OBSERVATEUR.‘
de langue anglaift, tels que le Dr "element. Les provinces du Caï.
Ryerson, directeur de l'Instruction N° Peuvent que gagner à sauvega ‘ :
publique dans le Haut-Canada, n'hé- 2VEC des précautions maternelles, ::.
sitaient pas à écrire que “le français, 2inSi dire, la culture que nous. :
autant que l'anglais, est l'une des l8uée l'Ancien et le Nouveau
et s'impriment dans les deux langues.|l'Alberta, garder, dans son ene
Toute documentation fédérale doit| merveilleusement intact, le Cre
être bilingue. Des timbres-poste bi-|ancêtres: lorsque nous le voyor,
lingues portent partout, à Londres, à |cliner avec la plus entière sour
Paris, à Rome, jusqu'aux extrémités | devant tous les enseignements]
du monde, la preuve manifeste et au-|Chaire de Saint-Pierre, S'orien‘à|
thentique de notre dualisme constitu- |gement vers Rome, s'atiacher :
me, depuis quelques années, à Genève, | féconder sa vie par un nombi
mes”(The Clash, traduction Biloi
49). ;
Æ + +
D'ailleurs, —et ceci est plus gi;
—J'intérêt religieux lui-même se: |
aux considérations d'ordre natu
politique pour réclamer en fave:
la langue française, dans tout
provinces canadiennes, la plus
mesure d'équité, de liberté et de
veillance. è
L'élément franco-canadien c‘ |.
tue, sans aucune contestation : |
une grande force catholique. :
siècles de ;fidélité ininterrompuéi, à :
vraie religion, de dévouement
au Saint-Siège, d'affection pro
inaltérable, envers l’auguste pe
du Pontife romain, sont là p
démontrer. '
Et lorsque, en face de l'im'
désarroi doctrinai où se déb
tant de pays, et à la suite des x
tudes historiques les plus troub
nous voyons ce peuple fidèle,
la glorieuse Acadie jusqu'aux
tientés lointaines, si vivants
mu
d
ment à la famille et à la paro
SAR
AY
ds
jours croissant d'oeuvres et d'
sations catholiques: lorsque ‘cè
rables expositions missionnairef
parées par ses fils, font pass
nos yeux, dans un spectacle.
féérique,. les prodiges les. .plu:i:
|
génieuse, d'héroïsme surnatr à
tout apostolique, opérés par n°
tres, nos religieux. et nos rel®
Propos religieux, littéraires et féminins
Le Ropaune
de l’Fntérieut
‘Aux jeunes gens de bonne volonté
à
N
PATR
DER
appel de $. E,. Monseigneur O. Charlebois, O.M.I.
‘Dans l'Evangile, nous lisons que Notre-Seigneur dit un jour,
“ses disciples: “La moisson est abondante et les ouvriers peu
Da Imbreux”.
La garantie de l“‘Argent retourné” vous protège:
Vraie Sagesse
« Si l'économie n'est pas une vertu,
elle en suppose du moins un certain
nombre &hez ceux qui la pratiquent.
C'est d’abord la modération dans les
désirs; le sage se contente de peu et,
. Connaissez-vous la légende des clo
t. : ches de Pâques? Elle a été fort jo
Chers Jeunes Gens, je vous demande à mon tour: “Que
tes-vous dans le monde? . Vous y perdez ES
‘inps précieux. Ecoutez donc l'appel du divin Maître: allez Je nte de peu e
“Évainter à ma vigne; la récompense sera belle. Cette vie, And Re 2 ce qu : pes
£s Chers Amis, c’est l'Eglise toute entière. Une partie de cette ln Le ; a. - a
“ rie, la plus recommandée par notre Très Saint Père le Pape, . nee æ ne
isiste dans les missions indiennes. Une portion de ces missions |. 4 Tr ne Ds
1 été confiée depuis plus de 20 ans. Elle porte le nom de LEE Pi der dets déte Se se
Jat du Keewatin lequel comprend toute la partie nord des | ne lbitidees es joie RE
‘1x provinces du Manitoba et de la Saskatchewan et une par- | tiéfaction au terngs Ge ie
du nord de la province d'Ontario. C'est un pays presque en-| le lui permettront, résigné el
‘ement sauvage. Les missions sont dispersées dans une iMm-|; Sen passer si elles ne les lui per-
inse forêt, à une grande distance de la civilisation, Les MS mettent jamais, et cela est de la sa
janaires n'ont pas les moyens d’engager des ouvriers des i bosse. : |
itres pour les aider dans leurs travaux manuels. Ce qu’il eur | : FA .
, ce sont des apôtres Volontaires qui portent, chez les Mis-| Ceux qui ont "ces Verqus eo
naires Oblats de Marie Immaculée, le nom de “frères coad-[mie, si par ailleurs ils donnent leur |
surs ou frères Convers”. Ces frères, poussés par l’amour de Maximum d'efforts, font merveille; et |
je la veux conter après lui en l’abré
geant. L
Jeudi-Saint, aux sons du
mentation.
une allégresse générale:
jctification, abandonnent les vains plaisirs du monde, quit-!s°lide. fort et plein d'avenir. .
5 leurs parents, leurs amis, leur paroisse, se font religieux et
jinent offrir leur vie, leur force et toute leur énergie au ser- |
: des missionnaires Oblats. Quel beau sacrifice! Quel admi-
le dévouement! Ils travailleront, souffriront, s’épuiseront
is la vigne du Seigneur sans autre espoir que celui des
. âme et celle des pauvres indiens abandonnés.
Eh bien! chers Jeunes Gens, si vous sentez dans votre coeur
- |geuses battent d'une fièvre d'attente
Formation à
joie et la vie.
|
auver |
A : DRE |&ans le monde: travailler chacun dans|
2z-vous de consulter votre curé ou votre directeur de lee sphêre à l'extension du royaume
ce. Dites-lui que vous sentez cet appel divin et en du Christ; être prêtre, en queidiel
es conseils. Ne vous laissez pas arrêter par de faux amis qui | sorte, par la parole, par la presse, par |
‘raient ne pas comprendre suffisamment la beauté de la! le livre, par l'action, voilà le rôle de!
tion de frères missionnaires Oblats de Marie Immaculée |, les chrétiens, selon la pensée 2
He. douceur des sacrifices endurés pour Dieu. . |Pape. Et déjà, en différents pays, l'I-!
#4 Un bon frère convers me racontait, un jour, toutes les mi- talie en particulier, l“Action Catho-
= s et les souffrances endurées dans le cours d’un hiver.
ans : L J'EN |iique” à fourni à l'Eglise des auxiltai
; touché jusqu'aux larmes. Et il ajoutait: “Monseigneur, je res ‘précieux et obtenu des avan-
ous dis pas cela pour me plaindre: loin de là, c’est la réa- itages pratiques. Que n'est-on pas
ion de ce que j’ai désiré depuis mon enfance. Je me trOUVe en droit d'attendre d'une prochai-
eux et content”. C’est le bonheur qu'’éprouve celui qui souf-|ne organisation de cette même “Ac- |
| ition Catholique” dans une France
SLes jeunes gens qui connaissent les métiers de charpentier-| toujours si généreuse, toujours à l’a-
'vant-garde de la charité ct de ja-
— {postolat!
Les pensées suivantes sont extraites
d'une remarquable conférence du R.
P. Guitton, S. J. prédicateur du ca-
rême à Notre Dame de Montréal:
On parle souvent du “miracle ca-
Sadien”; il appartient surtout aux
| mères canadiennes, il est, en grande
‘ partie, leur oeuvre.
Le R. P. Doncoeur, SJ. a marqué,
ne manquez pas de; Aussi le Pape dans son dernier dis-|dans un article magnifique des £Etu-
frire si l'appel de Dieu se fait entendre dans votre âme. Je des, du 20 février,
P di faire pour devenir missionnaires |une fois de plus cette nécessité pour !plement de 1
tous. C’est la voix du Vicaire de Jé-
français. “En 1671, on comptait en
dépositrice de la Vérité éternelle, no- | tout ce -qu’elle reçut de France. Lors-
jtre devoir est de l'entendre et de l'é-| qu'en 1713 elle fut cédée à l'Angle-
couter. terre, celle-ci se flatta de réduire ai-
sément ces 200 paysans et pêcheurs
français. Elle se trompa: quarante
ans après ils étaient 18,000! . .. Après
le grand dérangement, ils n'étaient,
\ Vers 1771, plus que 8,000 . .. En 1871,
cent ans plus tard, ils étaient 85,000!”
Dans la province de Québec, ils res-
tait en 1760, après la capitulation de
Montréal, 65,000 habitants disséminés
Respect à l'enfant
L'âme de l'enfant est une chose’
douce et frêle, délicate et bénie, qu'il
faut entourer de soins dévoués et in-
| telligents. Elle est sacrée, car elle est
| virginale. C’est un lac-paisible qui re-
FT — fiète le ciel. Il faut respecter cette in-
De époque de passions et d’appétits débridés, d’am-
tions sans frein et de désirs subitement allumés”,
* dit l'ambassadeur des Etats-Unis en France
ft ©. CHARLEBOIS, O.MI,
auprès d'elle pour la garder une mè-létaient 700,000; aujourd'hui, le Ca-
re et un ange gardien. Cet ange, dit nada est 50 fois Plus peuplé de Fran-
le Christ, voit Dieu face à face, enlçais que le Canada de Louis XV.
même temps qu'il veille sur l'enfant
dans son berceau. C'est une pureté
entre deux puretés, qui s'inspire de
l'une pour protéger l’autre.
Les païens eux-mêmes compre-
naient ce sentiment. L'un d'eux, Ju-
vénal, s'écriait: “Respect à l'enfant!
S1 tu veux faire le mal, que ce ne soit
(passions et d'appétits débidés, d'un Pan er se, Piéence” JéRus nous a
bitions sans frein et de désirs subite- | jets l'anathème à celui qui scandalise |€St tombé, pour 1926-28, à 325 pour
ment allumés. Et si jamais il fut né- lun de ces petits. - | 1,000.
cessaire de prendre à coeur les le- Seuls, sémble-t-il, les sHbes et LS ie Pour enrayer ce fléchissement, l'o-
mères devraient avoir le droit de tou- |rateur nous invite à regarder d'abord
cher à l'âme de l'enfant. Si d’autres |les pays qui souffrent plus que nous
ont la charge de l'instruire, ils doi- lde ce malheur. Bien qu'il y ait 'en
vent s’efforcer d'y apporter la pureté |France de grandes et’ belles familles,
de l’ange et la teridresse de la mère. | surtout dans les milieux catholiques,
Chanoïne Coubé. |il y en a aussi un:grand nombre d’au-
tres, le mal.y est grave. D'autres pays,
où le mal sévit pourraient emprunter
les paroles de RaChel à Jacob: “Don-
nez-moi des enfants ou je meurs”.
Pour défendre mes. frontières, pour
développer mon industrie, pour vivre
autrement qu'en pays cosmopolite,
jiouer les mères canadiennes, . Cepen-
dant il serait étonnant qu’un prêtre
parlant à l’église se ‘bornât à féliciter.
Le prédicateur doit à ses auditeurs
toute la vérité. Or, le Canada n’est
pas à l'abri du fléau de ia dénatalité.
Les statistiques indiquent un fléchis-
sement. En 1890, le taux de la nata-
lité était de 42.5 pour 1,000. Ce taux
‘À. Walter Edge, ambassadeur des Etats-Unis en France,
‘un discours à Paris, a tracé -de notre époque ce tableau
Te, mais pas tout à fait faux:
15 sommes à une époque, a-t-il*
- les hommes, dont la foi a été
:2 pièce par des doctrines des-
‘es, cherchent un guide.
Peuples de tous les pays qui
1ffert—qui souffrent encore au-
aui—cherchent un soulagement | çons de la vie simple de Washington,
1e VEBUES. formules SRADOME d'étudier son ‘caractère pour y re-
de chimériques panacées. || Cuver les principes qui sont à la
pPoque des ‘extrémistes: extré-
:en politique, qui conduit à de
source du succès de notre nation,
! Ê c'est bien aujourd’hui”, ;
île parodies de gouvernement et |
disation; extrémisme gn affai-
mi tour à tour nous a éblouis!
mirages spéculatifs ou: plon- |
ns le plus sombre décourage-
xtrémisme en toutes choses,
RE
veloppement et l'interprétation de no-
tre civilisation. C’est une époque de
M. Georges Goyau, de l’Académie
française, n'a-t-il pas déjà écrit que
la civilisation américaine avait be-!
soin de s’imprégner d'un peu d'es-
prit franciscain? . .. ‘
N'ayez pas peur du victorieux. Ne
restez jamais un seul moment dans
l'esprit de la défaite. Les vaincus
résultat que l'on s'est atta-| Et au fond, M. Edge n’a-t-il pas
s'accusent trop eux-mêmes, ils per-
divantage au sens quantitatif préconisé le retour à cet esprit fran- |dent la moitié de leurs forces à copier
ens qualificatif dans le dé-|ciscain? .
leur ennemi.
Elle prononça ces petites phrases,
d'un ton sec, avec ce pli aux lèvres
et au front que son mari connaissait
trop bien et qui annonçait chez elle
les entêtements sans merci. Lanta-
gnac avait écouté, sans dire un -mot,
dans une attitude chagrine, mais di-
gne. ;
—Je sais, dit-il, quand eile éut fi-
ni, je sais que votre décision est ir-
révocable. Maud, continua-t-il,
FA rupture? | -
Aïnsi pensait tristement Lantagnac
| qui ñe voyait juste qu'à demi. Le der-
[nier pas, Maud l'avait en réalité fran-
| chi le jour du débat parlementaire.
La suprême décision, elle l'avait’ arré.
: téelà-même, dans sa loge du par-
ALONIÉ pe LESTRES lement. L’intérvention de son mari
Dixième mille . l'dans le débat, ne s'était pas offerte à
“Chacun des descendants lente, selon la présomption de Lanta-
des 65,000 vaincus de 1760 gnac, comme un manque de loyauté.
doit compter pour un”. Bien au contraire, elle y voyait la lo-
Edmond de NEVERS. | :
OMAN DE TA ÉSURVIVANCE”
| L’Appel de la Race
gique iplacable d'une loyauté abso-
[lue. C’est pourquoi aussi, le mal lui
jparaissant irrémédiable, elle : avait
jugé toute explication avec Jules inu-
tile et superflue, Dès ce jour du 11
‘mai, la résolution de Maud Fletcher
fs prise et elle commençait de l'e-
fondément . .‘. profondément.
Elle répondit, non sans dureté:
—En effet, c'est irrévocable. :
—Devant votre foi, Maud, osa-+-il |
reprenüre, avez-vous songé à vos res- |
bonsabilités? -
(Suite)
gue du Women Welfare, ces dames,
4 ; surchauffées de passions loya-
ttéignit ainsi le 28 mai, Ce listes par ce temps de guerre, avaient
Lantagnac travaillait chez proposé de supprimer à la fin de leurs
n cabinet de travail, lorsqu'il réunions, le chant “O Canada”, pour |xécuter,
—Comme vous avez songé aux vé-
Mer. Virginia, un journal à la|y substituer le “Rule Britannia”. La Ce même süir, du reste, où le jour-|tres, mon ami, répliqua-t-elle.
“à pleurant: : EL ‘résolution -proposée par Lady Wins-!nal avait apporté l'effarante nouvel-| Lantagnac frémit devant. cette a-
) Rz- dit-elle. : : ones ton avait reçu l'hommage d’une très |le, elle convoqua sôn mari, non plus ! mertume. Vraiment .éploré, il risqua
Jui indiqua, en première pa,
i
forte majorité, après le chaud ap- dans sa chambre, mais au Salon où, | pourtant une dernière question:
pui de Madame de Lantagnac, franchement, elle lui avoua sa déter-| Me laisserez-vous | au. moins,
L'avocät. laissa tomber le journal :mination: | NE 0 |aiéiqu'us de mes enfants ve
n compte-rendu d'une sé-|sur ses genoux. e ‘ | —Mes appartements sont déjà loués! Je respecterai leur liberté, répon-
D2 “Women Welfare League”| —Ma Virginia, ne. put-il ‘que dire, |à la haute-ville. Dans quatre ou cinq: dit Maud avec hauteur. Je n'emmène-
D: le titre, S'étalait le nom delayons l'âme forte et préparons-rious | jours je partiraï. Je ne veux point d'é- : rai avec moi, vous pouvez en être sûr,
| Jules de-Lantagnac. Le frontaux. pires malheurs. ‘
1 | quivoque entre nous. Il ne faut point! que ceux-là seuls qui auront choisi de
. Lantagnac -prit le‘journel| . Sa dernière illusion s'envolait! C'é- | qu'il y ait de scandale devant le-:mon- me suivre” RAC PRE
ns de Virginia et lut-lente- | tait bien là ‘uné riposte au, discours |de. Je pars saris bruit. Je vous avaisi L'entretien fut clos sur ce dernier
reflet: Virginie: vit tout à|du 11 mi. Que signifiait de la part prévenu de cette issüe presque . cér- |mot que, Madame prononça en se le-
“Père. pâlir. “IL ‘véhait: d'ar- | de Maud, _cette volonté délibérée |taine. Je ne.veux point. suspécter. les ; vantpour sortir. Läntagnac qui- con-
es Jignes. Le ‘journal |d'opposer so action publique à celle | motifs. de’ votre. conduite. Je vous én naissait le caractère cassatit, effroya-
:séânice de ia’L4- |dé son mari, sinon le dernier pas vers ; -’ ?:fblemént ‘impérieux -de Maud, ne’ ft
onne des ‘nouvelles d'Otta-;
put voir, suffisamment en
demande autant des miens.
Ye
CLAËESURV
ONNEZ NOS ANNONCEURS
lfment contée par M. Henry Carnoy:
Donc, chaque année, le jour du
Quand les ténèbres couvrent la ol
{si vive est leur hâte de retourner au
| l’action catholique | ‘locher natal où elles ramèneront la
Pie XI a conçu et formé les cadres! Mais hélas! toutes n'ont pas cette ” |
d'une “Action Catholique”, où, tous | bonne «fortune. I1 arrive qu'à la*bé- | Sur l'aile d'argent de vos sonneries,
les fidèles participeront, sous le con-nédiction pontificale quelques-unes ne Emportez mon äme au ciel d'autre-
: : é à : trôle de la hiérarchie ecclésiastique, &,sont pas touchées de l'eau sainte.
certain attrait pour un tel dévouement apostolique, soyez l'intensification de la vie chrétienne|Malheur à celles-là, car leur retour! .
rés que c'est l’appel de Dieu. Il vous veut dans sa vigne.
Acadie et du Canada
sus-Christ, du Successeur de Pierre, | Acadie 394 colons, 1,000 en 1693. C’est
|
as,
rs
| Le
D CDTI 11
| UC Ë
*|mables souvenirs.
ries,
fois!
pour
‘enfants, ou je meurs.
S'adressant à des chrétiennes, le
‘prédicateur rappela la loi divine:
|“Croissez et multiplieez-vous”, et le
| voetr de la liturgie de l'Eglise: “Que
votre épouse soit comme une vigne !
!féconde à l'intérieur de votre maison, : : ur : Le. EL ae
let vos enfants comme des plants d'o- | C'est pour renseigner ceux ms
les étapes du peu-!livier autour de votre table. l'Ecole Sociale Populaire publie une 6
Entendons-nous bien: ce qui cons-
ol
joints à ce
c'est le
de son
Istériles”.
| dans $es
| Défisà la puissance de Dieu, qui a |plient les élus, et plus tard dans le
voulu prendre les époux comme col-
laborateurs dans la transmission de
la vie; il leur en a abandonné l'ini-
tiative;
fernel dévie,
[objets,
maux, comme
dile.
€
rien pour la xetenir.
couloirs,
donc va me rester?
Hélas! Cette dernière consolation lui
serait peut-être ravie. La veille duvantage votre force et votre soutien:
jour où, il le savait par son enfant |que
bien-aimée, Maud devait partir, Vir-
ginia entra soudain dans le cabinet
de travail de son père, A $es yeux
gonflés, il vit qu’elle avait abondam-
ment pleuré.
—Mon père, dit-elle en s'asseyarit
en face de lui, vous avez de grands
chagrins. J'ai-le regret
‘äpporter un autre: . | e
. 7 @u'as-tù donc,.et qué veux-tu. di-
re, ma Virginiä? .démenda, Lantagnac:
|qui° devint ‘plus ‘pâle -ét - plus :triste
“encore. Tà-veüx-partir, toi aussi?
D NEWYORK
LE PLYMOUTH
: , de : :
POUR SE RENDRE EN EUROPE AVE
. . CONF
D'un quai convert à New-
au Hâvre. Le train pour
En six jours en Angleterre. Contort sans
cuisine française. : :
NEW YORK — PLYMOUTH — HAVRE -
PARIS
ILE DE FRANCE
NEW YORK — PLYMOUTH — HAVRE
De Grasse
Lafeyette
Qu “Le Bourdonnais
4276 Rochambeau
Qt.
Traversées
f fortables,
sonnable. Prix minimum de cabine
348 RUE MAIN, WINNIPEG Manitoba
La légende des cloches
est plein de périls: Jésus est mort:
les anges prient à son chevet, et ils
ne peuvent veiller sur elles, et le dia-
ble, toujours aux aguets, en profite
pour leur jouer mille tours pendables.
Ii lance à leurs trousses son armée
“Gloria” infernale; les monstres hurlant se.
toutes les cloches de la chrétienté s'en- précipitent sur
volent vers Rome. Sitôi parties, si-!les cernent, les
[tôt rendues. Leur essaim s'assemble | lent et parfois les culbutent dans
au-dessus de la Ville éternelle, et à
trois heures de l'après-midi, à l’heure
où le Christ expire le Vendredi-Saint
elles font entendre une funèbre la-
les pauvres cloches,
pressent, les bouscu-
quelque lac ou dans un torrent. Tan- !
tôt Ils soulèvent devant elles un
| brouillard aussi épais qu'une muraïl-
le afin qu'elles s'égarent en route
tantôt ils se roulent sur la neige des son- genre de devoirs français et an-|lEquateur qu'on est obligé de couvrir
hautes montagnes et la font entrer |
é glais. Traite des métiers et profes-|les poules de, glace pour qu'elles ne
lre, le dernier pape entré au ciel des- [en ébullition; au milieu de ces va-
cend et bénit les cloches. C’est alors peurs ardentes,
des bruits
Ferté, pareils à des rires, s'échap-
un, du salut des âmes et par le désir ardent de leur propre |PIUS Un pays en compte, plus il De Es A
l'airain menace de
fondre. C'est ainsi que plus d’une
a rendu le dernier soupir.
Telle est la jolie légende des clo-
ches de Pâques qui éveille de sr ai-
Cloches qui courez au ras des prai-
|Cloches qui frôlez la cime des bois,
Chs LE GOFFIC.
Nos mères chrétiennes
C’est par elles que s’est accompli le “Miracle
Canadien”
Poursuivre dans le monde mes |
jimmortelles destinées, donnez-moi des
titue le péché, ce n'est pas à PF0-|faits et documents importants. On y
Prement parler. le refus de trans-
: k £ trouvera la lettre du Souverain Pon-
mettre la Ve. Sa Sainteté Pie XI
dans sa dérnière encyclique, a clai-
PRE déterminé les devoirs des con- |
sujet. Ce qui est péché,
plaisir sournoiseinent frustré
effet nâturel: c’est de trans-
former un précepte destiné à faire
épanouir la vie, en précepte de mort.
Bossuet, dans la Politique tirée de V'E-
criture sainte, n'hésite pas à dire: ;que le “bon Père”,
“Soient maudites de Dieu et des hom-
mes les unions dont on ne veut pas
nocence. C’est pourquoi Dieu a mis|dans les vieilles Paroïsses. En 1841, ils de fruits, et dont les voeux sont d'être
C'est un défi jeté à Dieu |que j'apprécie le courage: c’est parce
attributs essentiels de Cré-
iateur; c'est un défi à la puissance, comme des âmes héroïques très a-|
Le R. P. Guitton est heureux d’en [à la sagesse de Dieu et à son amour
il leur en a donné les for-' Notre-seigneur.”
ces; et par la malice de la créature, ,
Dieu est frustré dans ses desseins.
Défi à la sagesse de Dieu, q
| choisi l'union des époux comme
en de transmettre la vie, et qui voit}
(éette union détournée de sa fin.
Défi à l'amour de Dieu, qui aimait
d’un amour infini les enfants qui de-
vaient naître de cette union; et par
la faute des parents, l'amour divin
du Créateur demeure sans effet. AUS-
si, quel châtiment attend les cou-
pables dès cette terre. L'instinct ma-
‘se déverse-sur d'autres
sur les animaux, et même sur
Îles poupées, un peu comme dans dans
l'antiquité le sens du divin se détour-
nait vers des idoles ou vers des ani-
le serpent et le croco-
Hélas! quels seraient les jours di loondté la jeune fille.
allaient venir! Le pauvre mari dut
assister, silencieux, sans Y. participer,
aux préparatifs de la séparation. Du
fond de son cabinet de travail où il|cision..
is’enfermait, dès son arrivée chez lui,
lil entendait danis les chambres et les
le bruit des meubles qu'on autres, mais pour toujours. ‘ ‘ |
emportait, et; dans les escaliers, la:
les | descente des malles et des objets em-
yeux Suppliants, je tiens à vous dire ballés. Chacun de ces:bruits réson-
que cette décision, je la regrette pro-|nait dans son. coeur, comme le choc|fant, je comprends: tu vas te faire
d'un marteau’ à l'intérieur d'un tom- religieuse!
beau. Une image de tristesse le han-|seul! ...
tait, le poursuivait partout:.celle de la
dispersion ‘de ses enfants, de son ef-
froyable solitude à l'avenir. |
—À part Virginia, se disait-il, qui |d'une voix caressante comme un can-
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ae je considère les jeunes mamans
. gréables à Jésus-Christ. Elles multi-
ciel nous verrons les trônes occupés
£ar ces mamans vaillantes, qui ont
{souffert pour, l'extension du règne de
RÉ CODOPODOO®
4e
Dès lors, il est facile de comprendre
où nous devons chercher les remèdes;
ui a|les moyens humains, rappelés par Pie
MOY-|'XI dans les dernières pages de. son
encyclique ne sont pas à négliger, cer-
tes. Les moyens religieux sont plus
importants. La cause de la dénatalité,
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c'est qu'on a perdu confiance dans la ! 1 | ; _ ,
vie. L'éducation implique la lutte! ©: B OIS de charpente et de SClage
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—Oui, mon père, je véux partir, ré-
isoit neutralisée. 11 y aura aussi, vous
le craignez encore, des Lantagnac que
le mariage mixte exposera à la perte
de la foi: Nellie a un fiancé protestant,
Wolfred une fiancée protestante. J'es-
père que, pour eux, le Bon Dieu me
père que, pour eux, le bon Dieu me
Ah! noble‘enfant! dit Lantagnac,
qui l'attira vers lui. Sois bénie, ma
Virginia, et va où Dieu t'appelle. Ton
pauvre père pansera, comme il pour-
lra, ses incurables blessures. à
—Dieu lui-même vous les bansera,
reprit Ja jeune fille, avec un air ins-
piré.
- Et le pauvre père s'abima la figure | . Puis, droite devant lui: |
dans ses. mains. : Ê Maintenant, dit-elle, j'ai encore
—Mon pauvre papa, reprit l'enfant, | un autre sacrifice à vous demander.
, —Lequel? demanda tout de suite
Lantagnac, de nouveau effrayé. |
—Demain, dit Virginia, vous me
permettrez de partir avec maman.
Quoi qu’elle laisse paraître, le départ,
Je le sais, lui sera infiniment cruel,
Accoïdez-moi de rester près d'elle
quelques jours. Après quoi, "je vous le
promets, je reviendrai. Nous’ irons -à
Saint-Michel-et nous vivrôns énsem-
ble quelques sêmaïnes avant mon der: |
nier âdieu. Vous voulez?
Soit, ma Virginia, tu iras; un sa-
‘ne ‘comp
mot d'espoir:
—Mais tu es libre, parfaitement. li-
bre, mon enfant, fit le père qui ne
comprenait rien à cette étrange dé-
—Qui sait. si. le bon Dieu ne m'ac-
cordera pas de refaire entre vous et
maman, l'avenir?
Resté seul, le pauvre père sentit le
besoin de rassembler toutes ses éner-
igies pour ne pas défaillir. Ses yeux
se levèrent instinctivement vers le
Christ de bronze qui dominait sa ta-
ble de travail. Et c’est d’une voix où
passait toute la suuplication de son
âme qu'il s'écria:
Virginia reprit:
—Je veux partir, moi, pas avec les
Lantagnac eut un cri de suprême an-
goisse: : TT
—Ah! ma Virginia, mon ‘unique
°
en-
Et je serai seul, tout È
—Mon Dieu! mon Dieu! le coin de
fer n’a-t-il pas fini son ouvrage? Ne
va-t-il pas enfin tomber? ...
Abattu, épuisé par la longue série
des souffrances morales qu'il avait
endurées depuis quelques mois, une
frayeur le prenait: où trouverait-il la
force d'affronter les adieux de Maud
et de Nellie? Sa faiblesse redoutait
au plus haut: point ce cruel moment.
LEA d'espérance, mon pauvre Papa, |
ne pleurez point. C’est pour être da-
je pars. Vous ‘avez trop de foi
pour que je m’essaie à vous le tel
montrer. Plus près de Dieu, vous le
|savez bien, jé serai plus près de vous.
| Elle ajouta encore, pendant que son
père. relevait la tête: |
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5$ 2 mars 1699, d'Iberville entre dans! 16 mars 1649, martyre de : Seir
23 ÿ|le Mississipi. Jean de Brébeuf.
seesssseseseees 4 mars 1663, mort de Guillaume! 17 Mars 1810, saisie par 1e gouver!
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SARNIA IA RSR SAN N IRAN RAR MINI SAIT ITA ETAT DOOOOCOOO LOPDU EP O PDP PO ODOOPODOP POP LS SSDS SSII SSI OS neur Craig, du journal le Dénes É
Couillard, gendre de Louis Hébert. à Î
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gi Em ee PPS VE VE RE et ; publié à Québec.
: C’est Couillard qui utilisa la première ‘ ;
—A Paris, 9e assemblée de la Fédé- charrue en Nouvelle-France % DT al DRE URSS Dar dE salé
ration. nationale catholique, sous la vril 1627 {fondateur de la Louisianne et: dé
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—Motu proprio de S.S. Pie XI ren-
dant autonome la commission pour la
Russie: Mgr M. -d'Herbingy est nom-
La vie
Lorsqu'on connaît la vie et tous ses
écueils, il est bien difficile de se pro-
mettre qu’un jeune homme les évitera
tous et qu’il pourra toujours offrir à
ne meme
ete cr ul
mé premier président.
—Au Vatican, lecture des décrets
“de tuto” pour la canonisation du B.
Théophile de Corte et de la B. Cathe-
rine Thomas: lecture du décret ap-
prouvant les miracles pour la béatif-
cation de la Vén. Paolo Frassinetti.
—En Australie, élections générales:
majorité pour les travaillistes.
—A Dandi, Inde, Gandhi inaugure
la campagne de désobéissance civile.
— 7 —:
—Elections municipales,
à Mon-
la mort une conscience assurée et une
mort paisible. C'est un don de Dieu
que de mourir jeune et sans tache. La
raison ne le dit pas, mais la foi nous
le persuade.
LACORDAIRE.
L'homme qui n'a rien à faire pour
vivre que de vivre, et qui n’applique
pas ses facultés à la glèbe honorable
d’un service volontaire, celui-là tom-
be, par une pente rapide, de la lan-
gueur dans l'ennui, et de l'ennui dans
tréal: M. C. Houde est réélu maire.lles désordres du coeur.
à Léthomierel de Mec Poe | écho universel du du Message Pontitical
(Par Mgr FONTENELLE, correspondant à Rome de V“Action
Catholique”)
“Jamais homme n'a parlé comme
heur missionnaires
Conlusions de la question 89
Ecrit pour Je “Survivance” par Jérôme Paturot
&
{00-00-0250 eme cm +R em -O--<R7-Sm
‘Il est de la plus claire évidence
qu'au XVIIIe siècle une secte étran-
gère à la France arriva à s'implanter
dans ce généreux pays; sous prétexte
de lui procurer les réformes auxquel-
| les il aspirait justement, mais en réa-
lité pour l’exploiter à son profit com-
me un troupeau sans pasteurs.
Et .pour ce résultat, elle n’hésita
pas à verser le sang le plus pur—que
lui importait après tout, ce sang fran-
çgais?— Car il va sans dire que ce ne!
fut pas la vraie et noble France qui
fit les ‘massacres de septembre”, ap-
EE aux guillotinades de 1a Ter-
reur, aux noyades de Carrier et mar-
cha avec les égorgeurs du suisse Ma-
rat; la vraie France se trouvait aux
armées—Il est prouvé aujourd'hui
que les crimes prétendus “populaires”
de l’époque, furent simplement l’oeu-
vre de bandits à gages recrutés dans
cette plèbe ignoble des bas-fonds deine volonté du roi,
M. Talmeyr, Copin-Albancelli, etc, a
désormais résolu l'énigme angoissante,
en révélant l'intrusion dans notre
corps social, au moment de la Révo-
lution, d’un parasite étranger—in-
eve: 0-0 mr em 0
(
doute, mais rejetée désormais du Ciel
*,
déans. De Bienville mourut à l’âge de
dans une telle prévarication. Certes,
le bon Louis XVI, plein d'intentions
honnêtes, essaya bien de revenir au
gouvernement paternel de nos anciens
rois—lesquels, avant Louis XIV pre-
naient souci du peuple—et entreprit
des réformes; mais il trouva alors de-
et des hommes, pour être tombée
vant lui l'opposition des classes diri-
geantes—noblesse et haut clergé—
lesquelles ne payant presque pas d’'im-
pôts, quoique possédant les deux-tiers
du sol français, refusèrent de laisser !
toucher à leurs privilèges; et ce mo-
Parque, malheureusement faible de
caractère, n'osa [a braver.
Il fallait un redressement pour ra- |
mener les choses dans le bon-sens
en abolissant tant de privilèges ini-
ques et d'abus criants. Cependant, |
pour l’accomplir, étant donnée la bon- |
appuyé de toute
Noblesse,
prix dérisoires, dans des-encans où
seuls les frères trois points allèrent,
ce qui permet aux Barras,aux Fouché,
aux Talleyrand, etc., de s’acquérir les
opulents domaines que l'on sait!
ternationale Maçonnerie—à laquelle
sont dus la plupart des actes sangui-
naires de l'époque, perpétrés par des
“apaches” à elle et non par le peu-
ple français, cet étexnel calomnié!
Pauvre peuple au ‘coeur généreux
et à l'âme avide d'idéal! Il ne devait |.
en définitive récolter que d'illusoires
avantages de cette Révolution, objet
je ses espérances, mais avortée au
[ASE d’une secte. A part la joie de
ps
|berté,
pas une parcelle des immenses “biens
écrits partout les mots de Li-
Egalité, Fraternité, il ne reçut
nationaux” "arrachés au Clergé et à la
lesquels furent vendus à
Mais la France; frustrée dans son
patrimoine, allait se rattraper en gloi- | Madame
Rome à la demande du gouverne-
; 19 mars 1637, ratification solennelli
ville, fondateur de la Nouvelle-Or- du choix de saint Joseph comme pre:
mier patron du Canada. Le Père Ja: il
Caron, Récollet, dès- 1624, avait. ‘pro: i
posé aux premiers habitants dé
Nouvelle-France, saint Joseph com;
patron du Canada. _
20 mars 1686, de Troyes, d'Ibervil-
le, de Sainte-Hélène et de Maricourt
accompagnés de cent hommes, quit-
taient Montréal pour une glorieuse
10 mars 1636, M. de Montmagny est | expédition contre les Anglais dans le
nommé gouverneur du Canada. baie d'Hudson.
11 mars 1848, second ministère La-| 23 mars 1670, prise de possession
fontaine-Baldwin. lu nom du roi de France, des bords
12 mars 1672, Bénigne Basset, no-|qau lac Erié par deux sulpiciens, les::
taire et arpenteur, et l'abbé Dollier | PP. Dollier de Casson et Galinée.
de Casson tracent les premières rues 24 mars 1853, trente vaisseaux
de Montréal dont voici la liste: No- | voile sont en construction à Québec
tre-Dame, A RENDU Le les bords ‘de la rivière Saint-
Saint-Sulpice,-—Saint-Pierre, Saint. | Charles. #
Paul, Saint-Jacques, Saint-François, | 26 mars 1814, le gouverneur Sir
du Calvaire, Saint-Gabriel, Saint-.| Georges Prévost publia un ordre du
Charles. jour très flatteur pour le lieutenant+
13 mars 1670, fondation de la Com- | colonel de Salaberr y, le héros de Chà-
pagnie de la Baie d'Hudson. teauguay. uit
14 mars 1835, don d'une maison à| 30 mars 1644, combat de. Maison- 4
Gamelin, fondatrice des|neuve sur la Place d'Armes, à Ville-
88 ans. |
8 mars 1870, Mgr Taché revient
ment canadien et calme les rebelles
de la Rivière-Rouge, Manitoba.
9 mars 1848, mandement de Mgr
Bourget, évêque de Montréal, en fa-
veur des orphelins irlandais.
et Esquimaux,| tous les temps et de tous les pays: !la nation, fallait-it donc tant de sang; | i j
911 113e ru ; ” : RÉRRRE PAR p |re, et écrire au livre de l'Histoire une! Soeurs de la Providence, par M. An- | Marie, contre 200 Iroquois.
9 en el 21554 cet homme . .. : splendide réception Radio-Vatican.” ruffians, repris de justice, rauves delà commencer .par celui de patriotes be ne ad un .
A eve # : : e om
.Ce texte évangélique vient de sur-| Les infidèles et les dissidents: Pas-|barrières, “hommes toujours entre|admirables comme les Roland, Bail- [ne peut présenter l'équivalent RSS a ER Ana à de da
; © 8 à notre esprit, au moment d'évo- | teur de tous, Pie XI n’a oublié person- | deux vins ou entre deux sangs’, selon |!y, Vergniaud, Fabre d'Eglantine, Ca- . | . |“On aïme pas ça, lire ...” de langue anglaise. Les Anglais lisent
< DOND & |[auer un événement de caractère sil e Nos “frères séparés” ont compris, | l'expression de Lamartine. mille Desmoulins, Danton Condorcet, Jérôme PATUROT. |. et lisent beaucoup. Ce n’est pas qu'ils
Nichols Br th S | srandicse ét à té era SCpATeS on s, ; A Favotei : se PAS : AS ; “Nous autres . .. on ne.lit pas ... t toui droit is
O ers é'E se et de portée vraiment uni-|non seulement ia signification, mais! Le représentant du Pape à Paris|Lavoisier, André Chénier, etc.? Voilà (Prochain article, les Volontaires de 92) ; . me pensent toujours avec droiture, ma
MACHINISTES & | verselle, pour recueillir les impressions |]2 noblesse et la portée surnaturellelen 1792, échappé par miracle _ on a sait pas lire... On n'aime pas |ils pensent et raisonnent, au moins ils
Fondeurs de cuivre et fer &/|suscitées à travers le monde par la ; ; Iça, lire... cherchent à raisonner sur ce qu'ils
» Manufacturiers de machines à © | role du P é de ses paroles. De Rochester, on affir-| massacres de l'Abbaye et des armes,| Et savez-vous qui avoue cela? Sans | ont 1 | :
moulins à scies. © |Paro’e qu Pape. me que le St-Père “a été respectueu- | raconte dans ses Mémoires qu'il vit le doute des vieillards de quatre-vingt ee
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ga ser, comme Lui, “à la Création”? quilleurs, la presse en témoigne, qui, en|gros sac d’écus payer ies. égorgeurs. qui anse à peine la ne chez ce défaut comme on cache un
oserait, nouveau Moïse, demander aux|des pays protestants ou schismatiques | Comme un de ceux-ci se plaignait de| II (Suite) d'ailleurs pratiquement impossible à Où devrait avoir He de ne de objet que l'on ne veut pas laissez voir
cieux et à la terre de faire silence |a fait au Message un accueil si défé-| recevoir moins que les camarades, | Discipline la Légion." savoir lire et de ne l'avouer ne. Apprenez à lire. :
pour écouter sa voix? Quel autre|rent-et si sympathique. Pour combien l'autre lui reprocha de ne pas avoir | q
la Légion
la Légion sont
ses principales
puissantes qu'’el-
‘les pratiquent sur les hommes un!
véritable envoütement.
Et la raison en est toute simple.— | —Tradition de propreté et de bonne
des pouvoirs: püblics les membres. du teurs” de la guillotine et les bandits! C'est que les Légionnaires sont des:tenue—Pour citer encore Doty: “A
corps diplomatique, réunis à cette armés qui allaient régulièrement aux soldats de rnétier, des professionnels | la Légion. on a pour ainsi dire le culte
debsons À Ottatras éect che de Dé. | t'ibunes de la Convention, par ordre; qans le sens le plus étroit du mot. On!de la propreté.”
légué Apostolique que des ministres, | ide la Secte, exiger avec menaces de peut et on doit, exiger d'eux un ser-; Traditions d'endurance—La Lé-
Non, certes, il faut bien le TecON-|des magistrats. des sénateurs sont | MOTÉ … a A re ai ss vice plus correct, un Re EE
naître, jamais homme n’a parlé com-|anés entendre la voix qui venait de | inissait par leur accorder. “Que €: absolu des règlements militaires, de!Pays, la troupe qui résistait le mieux
me cet homme! Les Juifs le disaient| Rome. Dans son palais de Türin, 1 | Cou dans ces groupes armés qui Par-! même que l'on ‘attend d’eux d’être ; aux fatigues et aux privations. Pen-
du Christ, à Jérusalem: redisons-le | duc de Gênes s'était entouré de toute | Uraient la ee es Fe one endurants, meilleurs tireurs et:dant la première expédition de Ma-
de son Vicaire, que sainte Catherine da Tamile ‘et. dé dès servitenss, père reconnaissait d’anciens clients du meilleurs exécutants de leur métier | dagascar,
4 de Sienne aimait à appeler “Dolce fouet . de la marque, des repris de
ne WÉECRAÈCE ED: ICristo in Terra”. C'est que le salut!. ee LS " a ;
1 fié, il le Père u'on se rappelle aussi les é range
10540 97e rue Tél. 25589 does “ . à toute rivalité et qu'ils mettent en |,évélations du franc- -maçon Marmon-
em ae mme mmX | Spirituel de l'univers, “d’une grande commun leurs activités, travail de ,
t com ter , , [tel citées précédemment, et l’on com-
foule, que personne ne peu PT, | direction ou travail d'exécution.”
prendra alors—chose qu’il importe de
de toute nation, de toute tribu, de| Cine on le sait, la première Confé-
l toute: rnés. dé toute lanvus”, Etc » BD e 7 [bien préciser pour éviter de regretta-
£ ? eue. Irence Internationale des -Associations
Quant à la discipline qu'on y pra- Traditions de
Ftiue: elle n'est pas différente, en| Les traditions de
Les mémoires du bourreau Samson, | principe, de celle de n'importe quelle! également une de
d'autre part, publiés 50 ans après par l'unité de l'armée française; en fait, forces. Elles sont si
{son petit-fils, Henri Samson, ‘ne sont elle est néanmoins à la fois plus!
PS ÉOUVErRARES: eLe PIISIEUrS”CapIe à pas moins révélateurs. Voici ce que, t plus tolérant
tales, à Washington et à Buda à irigoureuse et plus tolérante.
: : pest | ait ce dernier, concernant les “trico- |
notamment, on a vu les représentants !
Choisissez vos lectures . ..
humain pourrait, reprenant la tradi-
tion de l'Eglise primitive (qui a sur-
vécu dans l'Office du Fr
dérouler cette majestueuse Litanie: “
la Hiérarchie. ..
missionnaires,
donnant toutes les raisons qui ont
empêché d'apprendre. La chose peut
s'expliquer chez des vieillards qui,
dans leur enfance, se trouvaient à de
grandes distances de l'école, dans des
paroisses débutantes. On comprend
que de telles conditions peuvent ex-
pliqueï qu’on soit illettré. Mais on
vienne nous faire de tels aveux sans
honte, sans gêne, c’est intolérable.
C'est humiliant pour ceux qui CHENE
leur race. “On n'aime pas ça lire .
C'est comme qui dirait: “On n'aime
pas ça se laver!”
C'est en lisant qu'on s’'instruit,
qu'on apprend à penser, qu'on vient à
comprendre ce que pensent les gens
plus éclairés.
. : et lisez!H:
sera-ce la voie ouverte à la grâce | assez travaillé”. ét
divine? |
Scène de présentation , |
—Messieurs, je vous présente mon:
ami X.. Il n’est pas si bête qu'il en a
Pair.
Sur quoi, le présenté, vivement.
—C'est précisément la différence ki
qu'il y & entre mon ami et moi
+ + NT
aux religieux. . . aux
aux infidèles et aux
dissidents. . ., aux gouvernants et aux
peuples . . , aux patrons et aux ou-
vriers, . .. aux affligés et à ceux qui
souffrent..”?
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si meurtrière, en 1895, les
de fantassin, que ne sont les soldats | Légionnaires disaient, avec un som-
français ordinaires, incorporés pour|bre orgueil: “Quand un troupier de
quelques mois seulement. De plus, les France entre à l'hôpital, c'est pour
unités de Légion sont souvent en!être rapatrié; un tirailleur, (Sénéga-
campagne, et l’on sait que la discipli- |[lais), c'est pour guérir; un Légion-
ne est nécessairement plus sévère “hi c’est pour mourir.”
temps de guerre qu'en temps de paix! Traditions de bravoure—Elles
Les patrons et les ouvriers.
qu'ils renoncent, leur disait le Pape,
séquent à s’instruire, on se place sur
un pied inférieur à nos compatriotes
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à sortirent du coeur. d'un Souverain
mm | Dontife pour-l'évangélisation du. mon-
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souci d'universalité, déjà si profondé-
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ment et spécifiquement chrétien, Pie
XI en.a fait la pensée dominante de
son Règne: avec quelle énergie il la |
x met en pratique!
+ + *
Maintenant, la reconnaissance et
l'émotion des fils apportent au Père
Commun l'écho universel de sa parole.
La Hiérarchie d’abord. . .: “vous,
Nos intimes collaborateurs, Cardinaux
de l'Eglise Romaine, évêques, prêtres,
l'objet principal de Notre sollicitude,
en même temps que les auxiliaires de
Notre charge. . ”” Voici que, de Chica-
go, le cardinal Mundelein répond: “de
la Floride aux rives du Pacifique,
l'auguste parole a été entendue”. A
Patronales chrétiennes se tenait le
même jour à Paris. Les représentants
[de l'Allemagne, de la Belgique, du
Chili, de la France, des Pays-Bas, de
la Suisse, “ayant écouté avec émotion
ces paroles du Père Commun, promet-
tent de travailler, chacun dans sa
sphère, à réaliser la paix du Christ
qu’il souhaite si ardemment.”
Tous les hommes, enfin, et toutes
les classes de la société, jusqu'aux plus
pauvres: car dans les rues et sur les
places des villes, les passants s’arrê-
tèrent ce jour-là devant les hauts-
parleurs. Dans les hautes vallées du
Piémont et au pied du Cervin, les
montagnards et les guides recueilli-
rent le Message du “Pape Alpiniste”.
. Tél. 22667
Rome même, le cardinal Lépicier &| jamais encore, peut-être, les hommes
réuni, dans son Salon du Trône, audi- | n'avaient ainsi vibré à l'unisson, au
torium improvisé, une soixantaine même instant et pourtant à toutes les
d'ecclésiastiques. Le haut-parleur OC- | heures du jour et de la nuit, sous
cupait, sous le baldaquin, la place du | toutes les latitudes et sur tous les
Trône pnapal; et l'assistance s'age- |continents. De Hamilton, les élèves
Jnouïilla pour. recevoir la bénédiction: |des Ecoles “s'unissent dans l'expres-
Et combien”d'évéchés, de presbytères, |sjon de Ja fierté que leur inspire
bles confusions—que la pauvre Fran-
ce, (la vraie), à l’âme si généreuse, ne
saurait être tenue responsable de tant
d'horreurs qu'on lui infligea durant la
période révolutionnaire, soi-disant
pour lui procurer les réformes socia-
les, objet de tous ses voeux. |
Mais, au fait, que demandait-elle
exactement?
Simplement de voir régner la justi-
liniquité des privilèges.
J'ai déjà dit comment Louis XIV
par son absolutisme (qu’on peut qua-
lifier d'impie, puisque Jeanne d'Arc,
éñvoyée du Ciel, signifia de sa part
aux rois de France qu'ils n'avaient le
royaume qu’en gérance et non en
propriété), avait creusé un abîime en-
tre la nation et la Monarchie. Com-
ment continuer à regarder le souve-
‘rain comme un père, quand il ne voit
plus dans son peuple qu'un bétail
d'exploitation, le pressurant sans pi-
tié pour gorger de biens des courti-
sans adulateurs. L'Histoire dit qu'à
la mort du roi-soleil la haine popu-
puisque les conséquences d'une faute {sont la raison d’être même des soldats
peuvent être infiniment plus graves.
Enfin, la plupart des Légionnaires ont
besoïin d’être sévèrement menés et ne
comprendraient pas qu'il en fût
autrement. "
Mais d'autre part, le commande-
ment tient compte à la Légion de ce
que ces hommes, de tout âge, de toute
origine sociale, de toute nationalité,
tions et certains défauts qui sont in-
hérents à leur condition.
Aussi, si le moindre manquement
dans le service est réprimé séance te-
nante et sans indulgence, les fautes
que peut commettre un soldat en de-
hors du service ne sont punies que si
elles ont été cause de dommage ou de
scandale. Bien souvent, l’autorité pré-
fère fermer les yeux et paraître igno-
rer la faute, surtout s'il s’agit d’un
soldat habituellement bien noté.
À propos de discipline, il faut ici
faire justice de certaines légendes
que l'on entend souvent répéter et
que l'on voit même illustrer au ciné-
Tél 25671
[firésonna sous les voûtes de la cathé-
lârale de Westminster et en nombre
‘pie -XT le Pape des Missions. Et de
de maisons d'oeuvres, de Séminaires,
se sont pareillement mués ce jour-là
en postes de T.S.F.? En divers pays,
bien que le Vatican ait pris soin d’an-
noncer le caractère privé du Message
du Pape,. qui: n'était pas, à -propre-
ment parler, “un sermon”, le clergé
organisa des cérémonies religieuses.
C'est ainsi que la voix de Pie XI
“églises de l’Europe centrale.
Les religieux . . .: flls et filles de
notre dilection, qui participez à une
vocation vraiment céleste et angéli-
que. . ” Au nom de cette grande
famille, le cardinal-préfet de la Con-
grégation des Religieux a. présenté ‘à
S.S. Pie XI une adresse des Supé-
rieurs Généraux et Procureurs &d’Or-
dres résidant à Rome, en remerciant
des paroles; élogieuses et. encoura-
geantes du S.-Père. Cet hommage: se
termine par un cri de confiance: “Ici
en. butte aux persécutions, là à peine
tolérées,: partout aux prises avec l’es-
prit du sièclel En présence de tant de
luttes et d’incompréhensions, quel Té-
confort et quelle joie nous trouvons
dans les paroles de Votre Sainteté!”
- Les Missionnaires: on appelle déjà
fait, jamais plus. pressantes :exhorta-
tions, plus magnifiques initiatives, ne
[de païen." “Nous vous saluôns, s'écrie-
t-il, . vous, les. grands. champions du
: Christ, qui travaillez - à propager, sa
l'Eglise et dans la soumission au Pon-
tife Suprême”; de Brisbane, le peuple
“remercie des consolantes paroles”;
de Hongrie, “notre joie filiale salue le
père très saint”* |
+ + 4 L 3
Plus que tous les autres, les affligés
et ceux qui souffrent! Ils sont la
portion chérie du troupeau, parce que
la Mission de l'Eglise est d'abord de
charité et de compassign. “Oui, vous
êtes les premiers dans Notre pensée
ét dans Notre coeur, vous: qui.-êtes
dans. l'angoisse et dans l’adversité,
dans la maladie et dans les douleurs...
Nous vous disons, de la part du Christ,
dont Nous tenons la place: venez à
moi, je vous soulageraf”. Des hôpitaux
d'Amsterdam à ceux.de Kingston et
de l'Ontario, les paroles d’espérance
ont été entendues, Dans un sanato-
rium de France, des prêtres ont pleu-
ré de joie en les recevant. De Prague,
on a communiqué cette poignante
nouvelle: un médecin venant de dé-
couvrir le moyen de faire comprendre
la radiophonie aux sourds plusieurs |:
d'entre eux ont pu suivre le Message
Pontifical .
“The Universe” de Londres, a rai-
son de dire que, depuis la création,
aucun homme n'avait encore parlé à
un aussi vaste et universel auditoire
que. Sa Sainteté Pie XI, en cet après-
midi du 12 février... :
Mais sa voix ne parvint pas seule-
ment aux habitants :de:la terre: elle
dut être. entendue jusqu’ au Ciel; caf
robligé de l'enterrer de nuit par crain-
laire était telle contre lui, qu’on fut |ma.
à "Il n’y à pas, dans l’armée française,
te de voir ses cendres jetées à l'eau. |DEUX codes de discipline, l’un pour
Or, son“successeur, élevé dans cela Légion et l’autre pour le reste de
despotisme et n'ayant d'ailleurs per-|l'armée. La nature des punitions est
sonne autour de lui pour le moraliser | partout identiquement la même: cor-
—car son précepteur, Villeroi, le vain- vées supplémentaires, consigne au
cu de Crémone et de Ramillies, mais camp ou au quartier, salle de police,
favori quand même de Louis XIV, se | prison, cellule. De même, le droit de
chargeait de lui inspirer le mépris du | punir des officiers et des sous-officiers
peuple et de la morale, disant à Ceiest le même à la Légion qu'ailleurs,
roi de 5 ans: “Sire, toute cette multi- | et toute punition infligée doit être
ce dans les institutions, et disparaitre et de toute race ont certaines tenta-
tude-là est chose à vous!”—était in-
capable vu sa jeunesse, de dominer
la foulé'de courtisans corrompus l'en-
tourant; il continua donc ce qu’on a
appelé le “règne du: bon plaisir”, c'est
à dire de l'iniquité, faisant même plus
tard de la débauche l'u nique but de
sa vie.
. Alors le sort du peuple de France
devint ce qu'il y a de plus misérable:
écrasé d'impôts qu’on augmentait
sans cesse. pour satisfaire au luxe in-!Doty, dont: l'histoire a défrayé les
fâme de la cour du “roi Cotillon”,' ü|;
se voyait de plus, l'objet du mépris
d’une noblesse arrogante et triom-
bhante, arrivée à Je regarder comme
vil bétail.
‘Ce mépris même était tel, qu'un
jour un grand seigneur qui s'ennuyait
s’'amusa à tirer de sa fenêtre sur des
couvreurs travaillant à une maison du
voisinage—exactement comme on tire
aux pigeons—il en blessa un, mais ne
moins qu’une volaille, :
Même injustice dans tous les do-
de travaux forcés.
fut ‘pas puni, attendu qu'un homme
du peuple sous Loüis XV, conne
l’objet d'un rapport écrit à l’autorité
supérieure. Seulement, une faute qui,
dans un régiment métropolitain, n’a-
mènerait au coupable qu'une puni-
tion légère ou même une simple ré-
primande, peut entraîner à la Légion
une punition beaucoup plus sévère.
Je veux,.à ce sujet, vous donner
lopinion . d’un .ancien Légionnaire,
dont le témoignage ne saurait être
suspect; celui d'un Américain, appelé
journaux de son pays, parce que, après
avoir déserté, il avait été condamné
par un Conseil de Guerre à une peine
Gracié quelques
mois plus tard et libéré, il a, à son
retour. aux ‘Etats-Unis, raconté ses
aventures dans un divre, qui est d'ail-
leurs intéressant à lire, et dans Jequel
il dit notamment: j
“Dure, certes, , la Légion : l'est: y
ai trouvé l'existence cruellement dure.
Mais elle est juste. Et, plus loin .
qu'un homme ‘eût. été frappé à la
de métier, et, dans toutes les cam-
pagnes, dans les innombrables expé-:
ditions coloniales, auxquelles elle a
participé, la Légion n’y a jamais man-
qué. À sa renommée ancienne, datant
déjà des jours lointains de la conqué-"
te, de l'Algérie, des guerres de Crimée, | Parut sur mon corps. Toutefois, depuis
d'Italie et du Mexique, elle a ajouté
les souvenirs glorieux de ses sacrifi-
ces au Tonkin, au Dahomey, à Ma-
dagascar, dans la pacification du Sud-
Algérien, dans l'épopée Marocaine.
Pendant la Grande Guerre, sur le
front de France, comme sur celui de
Salonique, les régiments de marche de
la Légion ont été de toutes les atta-
ques et de tous les coups durs, cepen-
dant que, les unités. laissées au Ma-
roc, et composées pour les neuf-dixiè-
mes dé sujets ennemis, Allemands et
Autrichiens, assuraient, par des opé-
rations incessantes, la pacification des
régions encore mal soumises. ‘Tout
dernièrement, la campagne du Riff,
et la révolte des Druses, en Syrie, ont
fourni à la Légion l’occasion de prou-
ver que ses jeunes éléments sont |}
imbus des vertus guerrières de leurs
aînés.
“Vous autres, Légionnaires, vous
êtes soldats: pour mourir, et je vous
envoie où l'on meurt.” Cette phrase
célèbre, qui figure dans un ordre à
un bataillon de la Légion pendant la
campagne du Tonkin en 1885, est non
seulement inscrite sur le fronton de
la caserne de la Légion, à Bel-Abbès,
mais encore gravée dans le coeur de
tout Légionnaire en campagne.
Traditions de respect aux Anciens
et de bonne camaraderie. “La morale
du Légionaire est simple, élémentaire
et peu particulière, . . : Mais elle est
sans pitié pour, le mandue de parole,
le manque de “camaraderie, : ‘la. déla-
tion, la peur.—Et cela; par le temps
qui court, n'est déjà pas si mal”
(Suite et fin au prochain numéro)
MOTS POUR RIRE
Humour de Gastogne.
“1 s'agit d'un chasseur, un petit peu
vantard, qui raconte avoir tué deux
sangliers, armé ‘d’un seul bâton.
Cette fois, les interlocuteurs -sont
sceptiques. oo
—Non, ça, non, Félisque, tü ne nous ;
le feras pas croirel:
Félisque ne se vexe; pas autrement. |
Voyons, fait-il, si je vous: disais
‘Iqu'hier j'ai tué un lièvre d'un coup de |:
—Cela,- - oui, bien sûr.
ET
De bienfaisants remèdes. M. Albert
Vavra de Le Sueur Center, Minn.
écrit: “Nous ne restons jamais sans
: Novoro ni Oléolo du Dr Pierre dans
notre maison car. ils ont une grande
COFFEE CO.
La
efficacité pour bien des maux. Il y a Le café
plusieurs années je souffrais de dou- “T . 1 -
leurs dans l'épaule et de faiblesse J
d'estomac et une éruption même ap- mp eria ava
est garanti
C’est un mélange fait par.
des experts. Il] fait une
tasse de café riche : et
délicieuse. Eve 3
que j'emploie ces remèdes mon état
de santé a de beaucoup changé et .
n'ai plus lieu de me plaindre.”
cause de leur grande utilité, ces. due
préparations sont devenues de popu-
laires remèdes de famille pour bien
des foyers. Il est de fait qu'aucune
maison ne devrait rester sans el
“
Pour ne pas aimer à lire. par con
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Légion. Encore moins qu'il eût. été |.
pourchassé dans le désert, comme on
l'a montré dans un film récent, Me
Ailleurs, parlant des sergents de la
Légion, Doty.dit:
—Et pourtant, ça c'est. pas vil
non plus. ù
foi sacrée, et avec vous Nous saluons
ces prêtres ‘indigènes et ces. catéchis:
“TOUT FAIT”. : elle. s'élevait vers Dieu, en hommage
tes,’ qui sont les fruits. ‘de vos labeurs
d'adoration et pour obtenir de ‘Lui la
Votre e. cr édit est bon paix ‘éntre les. hommes, ‘ “cette Lee félicitations allaient d'abord à son ca-
"a . chez Fa _ et. maintenent ; vos: collègues et vos | que le monde né peut pas donner ; . ” ’ | pitaine=-un noble, généralement—le-
a .'T | auxiliaires daps l'apostolat!” Que d’é- | Dieu daignera répondre à la. prière. ‘de quel trouvait là une heureuse gocéslon |
| New York OutfiterLd 5 mouväntes réponses! “qu: fond. ‘du ‘son... Vicaire. Déjà. ces: innombrables de. monter: en grade... ©
s Vicariat.:-a 10 échos du. monde entier et’ du. peuple |: Qu'on ne s'étonne donc pas: de l'a
chrétien. aü. Message . Pontifical. n'äp- version. quasl-générale des Français, à
L portent-ils”. :pas : le ; rép a fin du 18e ‘siècle, pour une, Royauté, ||
*Voxpopull,. vox Dei”. instaurée jadis. de: :
maines;: ainsi, à l'armée, si un soldat
accomplissait une action d'éclat, ,les
D ASSURANCES
je Quand vous avez besoin: de -protection. co sulte
"Courtier -d’expériencé : qui”:
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. Cope a Lon. 5
fete À propos de sots: qui-ne:compren- |:
at en est de toutes nati malités, de |'nent pas les - tons mots, ‘qu'on sr
tous. caractères: il en ‘est de. ‘bons et |devant. eux! pe .
de. méchants: Jamais pourtant je. n'en c:
ai: rencontré de vraiment brütal, du
{pierre
Un sot, disait Jo. Val, est: comme |:|
un:puits:sans fond: : vous: 4 jetez: une É
‘et vous. ne Tentendez
DD GEE dt GÉP EE AS VS AR MATE NE ES LR Fe
en -m0 am at teens one see dont mnt
“Je n'ai jamais vu, ni entendu dire _— est-ce que cela vous le croiriez?
pes AL |
PAGE:4
Nouvelles :
de de l'Alberta
De retour ur d'Ottawa
L'hon. sénateur P. E. Lessard est
revenu d'Ottawa à Edmonton pour y
passer les vacances parlementaires de
Pâques.
o
à a province de uébec
Sainteté Pie XI a été touchée des sentiments qui|
‘ont accueilli son premier message
radiophonique
QUEBEC. 6 8. Pie XI ‘vient d'adresser à Son Eminence le
‘cardinal Rouleau, O:P., une lettre dans laquelle il félicite en
Jparticulier nos magistrats qui ont bien voulu suspendre l’au-
“dience des causes pour entendre la voix auguste du successeur
; e Pierre.
ISECRETAIRERIE D'ETAT
DE SA SAINTETE
à Du Vatican, le 11 mars 1931
‘Eminentissime Seigneur,
i Je Suis heureux de dire à Votre
Emi nce que le Saint-Père a lu avec
la réus paternelle satisfaction la lettre
V4 Lui annonçait la joie intimement
l'liale de Ses fils de Québec écoutant
‘avec une émotion qui ne.s’est jamais
vérifiée ici-bas le Message radiopho-
Educateurs en convention
Une convention d'une durée de
trois jours réunira, à l’église McDou-
gall, des. éducateurs éminents de la
province, à l’occasion de la 21e con-
vention annuelle de l“‘Alberta EAuee
tion Association”.
L'“Alberta Teachers’ Aliiance” aura
sa réunion annuelle, lundi, le 6 avril.
+
Cet événement a réalisé, en faveur
de toutes les créatures, le mot du
Prophète-Roi: “Jucundum sit ei elo-
quium tuum!” et le Père Commun
bénit avec effusion le Ciel d'avoir
permis que le génie humain ait dé-
couvert un si merveilleux secret.
Comme gage de Sa paternelle bien-
veïillance et des meilleures faveurs di-
vines, le Souverain Pontife envoie de
Magnifique exposition en
perspective
M. Percy W. Abbott, K.C. directeur
gérant de J“Edmonton Exhibition
1 à TA SESSION PROVINCIALE
faite, avec les formalités habituelles,
par son Excellence le lieutenant-gou-
verneur Egbert.
peu plus de huit semaines, 85 projets
de loi ont été adoptés.
tions pour un homestead dans certai-
nes parties nettement spécifiées de
son territoire, mais restreint ce aroit
aux personnes âgées de 17 ans, sujets
nique adressé aux Cieux, à la terre
‘et omnibus habitantibus in ea”.
Sa Sainteté Vous remercie de coeur
Î de Lui avoir fait parvenir un écho de
‘cette allégresse qui à fait tressaillir
l'es fils en Dieu, qui sont aussi les
: Vôtres, et Elle Vous confie le soin de
: féliciter les Magistrats qui ont sus-
-pendu l'audience des causes pour re-
s'ycevoir la première Bénédiction Apos-
:.totique transmise par’ la radio.
coeur pour Votre Eminence, pour le
Clergé et pour tous les fidèles de l’Ar-
chidiocèse, une particulière Bénédic-
tion Apostolique.
Daigne Votre Eminence agréer l'as-
surance de la profonde vénération
avec laquelle, en baisant Ses mains,
j'ai l'honneur de me déclarer,
de Votre Eminence Révérendissime
le très humble et très obéissant ser-
viteur,
(Signé) E. Card PACELLI.
Le baptême du “Nautilus”
| . Jean-Jules Vernes
! BROOKLYN, N.Y.—Le
'a été baptisé officiellement mardi
“dernier par M. Jean-Jules Verne, pe-
‘tit-fils de lauteur de “20,000 lieues |
: SOUS les mers”.
“Nautilus”
La cérémonie était attristée par:
‘suite de l'accident au cours duquel,
Spitzberg le 2 juillet, pour se rendre
dans la journée de dimanche, le quar-:
“tier-maitre William-I. Grimmer, de
Philadelphie, est tombé à la mer et
: s'est noyé.
! Le “Nautilus”, à -bord duquel sir
: Hubert Wilkins compte atteindre le
pôle Nord en passant sous la banqui-
.se, et y étudier les conditions météo-
rologiques, reste amarré actuellement
.: à l'arsenal de la marine, à Brooklyn,
;:où il embarque les instruments de
nâvigation nécessaires à son voyage.
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préside la cérémonie
Le “Nautilus” quittera New York
dans les derniers jours d'avril. Ii
touchera d’abord aux Açores, puis à
Londres, d'où il se dirigera sur Ber-
gen, Tromsoë, en Norvège. “Advent
Bay” et le Spitzberg.
Wilkins projette de quitter . le
à une vitesse de 4 milles à l'heure, au
pôle Nord et gagner l'Alaska. La na-
vigation se fera sous la glace et sous
glace également l'exploration du
grand territoire inconnu de l'autre
côté du pôle Nord.
Le “Nautilus” pourrait être dans la
mer de Behring le ler septembre et à
Una, Alaska. aux environs du 15 de
ce mois. Il reviendrait alors à travers
l'océan Pacifique et, par le canal de
Panama, rentrerait à New York.
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Association” s'attend à ce que l'expo-
sition annuelle du printemps qui s’ou-
vrira le 7 courant soit l'une des plus
considérables jamais vues.
moindre trace de platine. Ainsi s'éva-
[ront la livraison des lettres à domi-
GE Nos plus chaleureuses félicitations
J'aux membres de la chorale et à leur
jirale;
‘Mme A.-E. Rocque;
Âvons dire que ce fut un des meilleurs
Un nombre considérable d’inscrip-
tions est déjà enregistré, particulière-
ment dans la classe des chevaux.
En route pour Ottawa
Le premier ministre J. E. Brownlee
partira demain pour Ottawa, afin
d'assister à la conférence de tous les
premiers ministres provinciaux qui se
réuniront pour étudier certaines
questions constitutionnelles.
Cette conférence inter-provinciale
sera présidée par l’hon R. B. Bennett,
premier ministre du Canada.
Pas de platine à Obed
Le Dr J. A. Kelso, analyste pro-
vincial et le Dr J. A. Allan, du dé-
partement de la géologie de l'Univer-
sité. ont déclaré après avoir examiné
des échantillons de terre du district
d'Obed, qu'ils ne contenaient pas la
nouissent les espérances de ceux qui
croyaient faire fortune dans la re-
cherche du platine dans les sables
d'Obed. j
Avis du maître de postes
Vendredi, 3 avril, il n'y aura pas
de livraison de la malle à domicile.
Samedi après-midi, les facteurs fe-
cile.
Lundi prochain, le 6 courant, il n'y
Fab qu'une seule livraison de lettres
la domicile durant l’avant-midi.
kRadio-concert
de l'A.C.F.A.
. Le concert donné lundi soir par la
chorale de l'Immaculée Conception
sous les auspices de J'AC.F.A., au
poste CJCA fut un magnifique succès.
habile directrice Mme Joseph Na-
deau. Nous comptons avoir le -plaisir
de les entendre encore avant trés
longtemps. Le programme se ComMmpo-
sait comme suit:
1. Pot pourri, par Gagnon, La cho-
2. Ave Maria, de Milville, La cho-
rale;
3. Mon ami Pierrot, de Leoncavalo,
‘4 Les Rameaux, de Faure, M. J.
Nadeau, avec chorale;
5. O Carillon, Mlle E. Martin avec
chorale;
6. Regina Coeli,
chorale;
7. Bonsoir, de Philis, Mme Rocque
avec chorale.
Mlle Annette Pepin, organiste de la
paroisse accompagnait au piano.
-Sont membres de la chorale, Mmes
Nadeau, Rocque, Turgeon, Williams,
Picard, Croisetière, Miles A. Lemieux,
E. Martin, E. Turgeon, $S. Desrochers
et MM. J. Nadeau, P. Desrochers, A.-
E, Rocque, L. Picard, L. Lavoie, ©.
Lemieux, P. Guénette, J.-E. Brault.
Nous réitérons nos félicitations aux
membres de la chorale et nous pou-
de Millard, La
concerts donnés par
poste de radio CJCA.
VA.CFA. au
Ure conférence de -
. M. Rodolphe Laplante
- Les journaux de l'Est nous appren-
nent que M. Rodolphe Laplante, ex-
directeur de la “Survivance” et ac-
tuellement publiciste à la Banque
Provinciale du Canada, a fait une
causerie sur l'Ouest canadien, à St-
Henri de Montréal. Il a déclaré que
les Canadiens-français du Manitoba
disposaient d’une organisation en la-
quelle ils avaient pleinement confian-
ce et que ceux de 1g Saskatchewan
sortiront victorieux de la tempête
orangiste qui‘s'abat sur eux actuel-
lement. :
M. Laplante a longuement entrete-
nu ses auditeurs de la province alber-
taine où il a demeuré pendant un peu
plus de deux ans.
- L'historique . de la fondation de la
“Survivance” fut un ‘sujet longuement | :
développé par le conférencier.
‘1 fit ressortir la nécessité qui in-
{icombe à tous les Canadiens-français
de l'Est de se souvenir de leurs frères
de l'Ouest, qui forment, loin du Qué-
bec, une nouvelle génération de lan-
L gue française.
“N'oublions jamais; a dit M. La-
plante, qu ‘ls (les. Canadiens-fran- |
çais de l'Ouest) constituent. des ra-
[Imeaux détachés du. tronc principal.
Le. Canada ne comprend pas exclusi-
vement ‘le. _province de Québec;. on
peut battre en brèche. nos libertés,
; nous n’en demeurons pas moins chez |
nous dans ! toutes . les proie du
D pays.” CUS :
: M. Laplante a dbue. fait une. bonné :
Il | propagande : auprès, de nos: frères qu|.f.
| IQuébec :en' leur: faisant” mieux connai- “À:
tre 18" situation e leur
britanniques ou aspirant à le devenir,
et qui ont demeuré dans la province
pendant, au moins, une période de
3 ans.
voté samedi après-midi.
un quart de section.
LA SURVIVANCE
Fin de la session.—Débat’sur la Loi des Terres.—M. pas en Saskatchewan:
Giroux présente un amendement à la Loi des :
Terres.—M. St-Germain parle en faveur
de cet amendement
La session provinciale s'est terminée compte de l'apport qu'ils ont tourni française sera de nouveau introduit
samedi dernier, tard dans la soirée.
pour édifier la structure économique
La prorogation des Chambres futide notre immense contrée.
Durant cette session qui à duré un
La Loi des Terres
La province autorisera les inscrip-
Ce bill de la loi des Terres a été
Un débat très ardent s’est engagé
autour de cette clause qui restreint
les droits d'inscription pour un home-
stead dans la province.
M. L. À. Giroux, député libéral de
Grouard, a proposé, durant ce débat,
l'amendement suivant qui fut secondé
par M. J. M. Déchène, député libéral
de Saint-Paul.
M. OMER ST-GERMAIN,
député de St-Albert
A Morinville,
les Canadiens-français n'ont jamais
reçu, d'aucune façon, d'aide ou de
secours du gouvernement pour vivre.
| Il y a 40 ans, ces Canadiens-fran-
çais, arrivaient comme simples colons,
sans le sou. Avec un inlassable es-
prit de sacrifice et de générosité dans
le travail. ils ont lutté ferme pour
isamasser quelque bien et faire des
réserves pour les années mauvaises.
Avec la mise en force de la loi
actuelle des terres, on arrétera le
progrès de notre province, ajoute M.
FSt- -Germain, puisqu'elle empéchera
jun grand nombre des nôtres de venir
ls'établir ici et d'augmenter la richesse
potentielle de la province.
Un amendement à la loi scolaire
Lors de la discussion sur la nou-
velle Loi des Ecoles, M. Giroux a pré-
senté devant la Législature un amen-
dement qui avait pour but de donner
lun status légal au régime de loge-
ment et de pension à l'Ecole conso-
Ilidée de Falher et afin d'obtenir ce
même droit pour les Ecoles consoli-
dées de Donnelley et de Girouxville.
M. L. À. GIROUX,
député de Grouard
Proposé par M. L. A. Giroux, secon-
dé par M. J. M. Déchène: “Que la |Cet amendement se lit comme suit:
section 15, sous-section I soit ameh-| “Que la section 130 soit amendée
dée en retranchant après le mot “per- |on y ajoutant comme sous-section 6
sonne” dans la première ligne delja suivante:
cette sous-section tous les mots qui Y| 4 © ommission au lieu de fournir
sont inclus et qu'ils soient remplacés le. transport, sujet à l'approbation du
par les mots suivants, de façon 7. iministre, pourra employer ces allo-
que toute la section soit rédigée com- 5 ations ou faire les arrangements né-
m i
in. x _ é cessaircs que les lieux exigeront, pour
c a e personne. qui est née au donner le logement et la pension aux
anada et tout membre de la famille élèves, pourvu, le cas échéant, que
de cette personne et tout résidant tout parent puisse exiger de la Com-
“bona fide” de la province de l'Alber-|,,;;cn de transporter son ou ses
ta qui a atteint l'âge de dix-sept anS | gouts à l'aller et au retour de l’éco-
éb qui fait he demande de la Man je, après avoir donné avis, à cet effet,
re stipulée plus loin, aura droit de à la Commission, vingt jours avant
s'inscrire pour l'octroi d'un home- ouverture des classes.”
stead-d'une étendue de terre disponi- Gir |
ble propre à la culture n’excédant pas Cet amendement de M. Giroux n&
pas été adopté.
“Pourvu toutefois que le droit d’en-
tré soit sujet aux réglements pres-
crits par le lieutenant-gouverneur en
conseil.”
L'amendement fut défait.
M. Omer St- Germain
M. Omer St-Germain, député de
St-Albert, a parlé en faveur de l'a-
mendement à la Loi des Terres pro-
posé par M. L. A. Giroux, député de
Grouard.
Parlant comme canadien et s’adres-
sant à des Canadiens, il dit aux dé-
putés qu’ils devaient se rappeler l'his-
toire .&e la Confédération. Le pays
que nous habitons, déclara le député
de St-Albert a été d'abord.développé
par des Canadiens. ïH1 faut donc tenir
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.. 2 AVRIL 1931
le nouveau proje inistré, “lejsedux ‘qui chantent par delà les vo-
nsei nèment obli, atoire à . vo
Fe see: ds du Aller agne choix entre le français et l'anglais |lets. Et je songe que Thérèse; qui ai-
1Ç In n'aura lieu ‘qu'à partir de le quatrième met tant: le chant des ue
| :
Ceci se’ passe en Allemagne, et non |année d'études. souvent, sans doute, dans cette cham-
brette, des réveils embaumés de poé-
sie où ‘son coeur d'enfant et de jeu-
ne'fille se iaissait “mélancoliser” par
la_nostalgie des choses divines. Mais
là, tout près, elle entend la cloche de
la cathédrale qui sonne la messe; elle
se hâte pour lun de ces rendez-vous,
dans la chapelle de l'absidé, où elle se-
rait empoignée pour jamais.
D
Un ‘journal parlant” au
Poste émetteur du.
Vatican s
CITE , VATICANE. — Un “journal
parlant”, organisé par le Vaticdn,
sera dans l'air, du poste de radio-
phonie du Vatican, vers la mi-avril.
.Les nouvelles. qui seront irradiées
comprendront les dernières découver-
tes scientifiques du monde, annoncées
par l'Académie pontificale des Scien-
ces. Les.émissions seront faites en
plusieurs. langues. Parmi les person-
nes qui seront.au microphone, men-
tionnons le Père Stein, pour l’astro-
logie, et le professeur Nevianni, pour
la biologie. Le temps des émissions
sera annoncé plus tard.
D'après le “Boersen Courier” ‘de
Berlin, le ministre prussien de l'Ins-
truction publique se propose de décré-
ter que l'enseignement de la langue |.
°
comme première . langue étrangère
obligatoire dans les. .trofs premiers
degrés des écoles et lycées supérieurs.
Jusqu'ici, l’enseignement des langues
étrangères n’est pas le même partout:
à l’ouest de l'Allemagne notamment,
l'enseignement du français a été
maintenu: dans d’autres régions de
l'Est, on lui a préféré l'anglais. A
Berlin, 93 établissements d'instruc-
tion publique enseignent l'anglais
comme première langue étrangère
obligatoire et 71 le français. D’après
2 CEE | à
Je pose cette question aux gens de
Lisieux, au directéur des pèlerinages,
à Mère Anne de Jésus, petite Cana-
dienne de chez nous, enfermée au
Carmel: — Le nombre des pélerins
va-t-il augmentant où diminuant?
Augmentant.
— Ce qu'elle en aura
dit M. St-Germain, |?
’|tite Française. Plus qu’au départ, bien
.[sous ‘ces fenêtres, en ce jardin: que,
‘| plus. encore que le- Carmel; ‘peut-être, -
Pèlerinage à Lisieux
(par M. l'abbé Lionel. GROULX)
M. l'abbé Lionel Groulx, de retour au Canada après une
série de conférences en France et en Suisse, qui ont obtenu le
plus grand succès, avait adressé de là-bas au “Devoir” cet émou-
vant afticle, qui touchera tous les Coeurs chrétiens:
L'on part, plein de hâte, comme*
à un rendez-vous de grande amitié, !
tellement Ja ville sainte attire de loin |
ar ses puissantes antennes. Le train |cevez la salle à
file vers le nord. Bientôt de chaque pris son dernier repas, a passé sa der-
côté de la voie la Normandie montre! j2. soirée .en famille avant de s’en
son visage: une Normandie vallonnée, ; et vers 1e eTeno destinée. An ses
légèrement saupoudrée de neige par
ce début de février. Les champs sont ; Cond, voici la chambre de son père,
verts et gris. Les troupeaux, troupeaux | restée intacte, voici celle de Thérèse
bovins, ,non pas blancs marqués de | transformée en oratoire. Une pièce
roux, mais roux marqués de blanc, | voisine contient le lit de la jeune fille,
mordillent l'herbe demi-gelée, Oüjson prie-Dieu, ses livres d'école, ses
s'enfoncent la tête dans les hautes| jouets d'enfant, tous ces souvenirs
meules de fourrage. Des vols d'é-|qu'a immortalisés l'Histoire d’une à-
tourneaux et de corbeaux s’envolent me. Et comme tout cela est resté vi-
d'un peu partout. Et les fermes nor-|vant, singulièrement vivant! Des per-
mandes défilent -avec leurs toits en 'sonnalités puissantes ont marqué ici
tuiles jaunes ou rouges, très vieilles, Îles moindres objets et ce coin de ter-
souvent étançonnées de perches, quel- l re normande. On dirait que les Buis-
ques-unes même dressant sous le ciel |sonnets ne sont vides que depuis hier.
d'hiver leur toiture de chaume pana-
chée d'une mousse verdâtre.
les menus événements de l'enfance en-
chantée. Au premier étage, vous aper-
Le jardin est plus exigu que ne le
laissent croire les photographies. Jar-
din à la française, où pas un pouce
de terre n'est perdu, il y a des coins
d'ombre et de mystère, beaucoup de |
Quelques hautes cheminées, un à-
mas de tuiles plus compact: c’est Li-
sieux. À peine sorti %e la gare, l’on
s'aperçoit qu’une présence unique em | place aussi pour le soleil, peau
pét la-ville. Il y a encore des rgines | de clarté dans la disposition des feurs |
de France. Les annonces sur les MUTS, let des verdures, nulle surcharge. On
es inscriptions au coin des rues, leS'va par les allées, lentement, plein
enseignes des magasins, des -maisOns | d'un émoi délicieux. comme si Thérè-
de pension et voire des grands hôtels | se, hier même, y avait passé. Quel-
s'inspirent du même souvenir, se rat- iques arbres ont sûrement jeté de
tachent au Carmel et aux Buisson- | l'ombre sur la tête de l'enfant, cette
nets, clament ici la royauté de la pe- | {tête blonde aux cheveux d'un or ruis-
selant que j'ai vus tout à l'heure à la
entendu, la présence invisible saisit le|salle des reliques. Dans ces allées elle
voyageur qui arrive avec J'âäme RE Fe couru avec ses soeurs, avec
pèlerin. Le charme de la Petite Tlé-'son “ , Elle y a écouté le divin ap-
rèse n'est pas un mythe: il opère met-|pel, y a promené ses aspirations xie
veilleusement. Dans un instant, il| future Carmélite. Un groupe de mar-
vous saisira tout de bon. lorsque, 8" lbre marque l'endroit précis où un jour
| près ‘avoir frôlé le Carmel, avoir fran- l'olle s'ouvrit“à son père de sa préco-
chi le seuil de la chapelle, vous l’a-|ce vocation. Tout l'ensemble est pre-
fait courir de monde, cette petite, me
disait tout à l'heure une brave femme.
Et tous de dire:
“Ce sera bien autre
chose quand la basilique sera cons-
truite.’ Quand ils arrivent par mil-
liers, les pèlerins sont bien à la gêne
dans la petite chapelle du Carmel où
trois à quatre cents personnes peuvent
à grand'peine se tenir debout. Long-
temps, il faut attendre son tour d’ap-
procher de ia châsse. La basilique
est donc en construction sur une hau-
à diner où Thérèse a teur qui domine la ville. “Elle l'aura”,
se sont dit les amis de Thérése. 1
semble bien que l'achèvement ne tar-
dera plus guère. La J'rance, cette ierre
de tous les contrastes, posséderi un
nouveau poste d'émission vers le ciel.
Et tout ce charme et tout ce pres-
tige. simplement parce qu’un jour une
petite fille ravissante, il est vrai, mais
comme il en est bien quelques-unes,
conçut ici l'ambition d'aimer le Sei-
greur, comme jamais il n'avaij été
aimé. Pendant huit ans, elle LDanda
tous ses muscles, toute sa volonté
dans cette résolution suprême. si bien
que le Seigneur, qui lui avait soufflé
la grande idée,'la voulut réaliser.Dans
l'âme de la petite moniale, il opéra les
merveilles de sa grâce; il façonna. sur
un point du monde, un exemplaire
d'humanité comme bien peu notre
pauvre race en à connu: une vierge
ue moeurs d'ange, d’une pureté à
rendre les lis envieux, une petite sain-
qui a voulu l'être pour l'amour de
n “Maitre adoré”, sans doute, mais
aussi pour amour de ses frères, les
humbles, les petits, pour ‘passer son
ciel à faire du bien sur la terre”.
Voilà où atteint le prestige de ja
sainteté, même en notre âge de scep-
ticisme, où tout l'ordre des valeurs
est pourtant renversé. A Lisieux qui
oserait comparer la gloire des grands
hommes? Lequel de ces grands hom-
mes, même parmi les plus grands €t
les plus véritables, emplit ainsi de .
sa présence sa petite ville natale. y
voit chercher ses moindres traces. ses
moindres souvenirs, y attire de pa-
reilles foules, de tous les bouts du
percevrez, à droite, dans sa châsse,! nant. Je le sentirai bien davantage monde? Lequel surtout continue d'a-
un peu parée peut-être, mais dans le
vêtement, sans doute, où la piété po- |
pulaire aime voir la “Petite reine”.
Elle est là, dans sa rotonde, derrière
une haute grille de fer qui contient
l'élan des pèlerins, mais n'arrête pas
l'attirance, les émanations conqué- |}
rantes des reliques sacrées. Les vi- ||
traux illustrent les plus grands mira-
cles de Thérèse. Deux anges de mar-|
bre, gardiens de ses restes, vous rap-
pellent en des livres ouverts sa doc-
trine spirituelle. Là-haut, dans une
niche, la miraculeuse vierge du souri- | à
re. Le parquet est jonché de fleurs, de Fée |
roses naturelles que les fidèles de la |
thaumaturge ne cessent de lui jeter à
pleines mains. Près de la châsse, un |È
ange plus petit, à l’allure de bambino,
pince une harpe, symbolise la can- |}
deur, la simplicité joyeuse de l'enfan- |}
ce spirituelle et harmonise ‘toute la!
scène. La chapelle romane du Car-|h}
mel, un peu agrandie, est restée sim- |
ple, presque austère. Les ex-votos a-|1
chèvent de lui faire un revêtement de|E
marbre: parure d’un goût discutable, | li
mais où trouve à se satisfaire encore
une fois la piété des humbles.
chambrette de Thérèse, Par ce matin
doux de février où passent des souf-
fles de printemps, j'entends .les oi-
C'est l'hiver, temps peu propice aux |}
pèlerinages. Pourtant les pèlerins ne :
cessent d'affluer par petits groupes.
Rarement la chapellæest déserte et la
grille de la rotonde, privée de son
rideau de priants. Quelques minutes,
je m'arrête à considérer les passants.
Bien peu'-que le charme de Thérèse
n'arrive pas à dominer. La plupart
tombent à genoux et s’abiment dans
une prière intense où l'élan du.corps
révèle celui de l'âme. Quelques-uns
entrent en curieux, mais bientôt
= |domptés, conquis par l’atmosphère du
lieu, dissimuleraient vainement leur
émotion. Peu ont le éoût de- causer,
de lorgner, comme un peu partout
en tes églises d'Europe qu’on visite
ainsi que des musées, Deux vieillards!
qui n’ont pas fléchi le genou, ne se
sont pas signés, restent là pourtant,
recueillis quelques minutes, ayant l'air
de :chercher au fond de leur émoire
quelques débris de prière.
t L %
is Elégants Tailles 13 à 19,
Mais il faut se hâter vers la deux-l}| pour Pâques æ 14 à 20
ième station du pèlerinage. - Sorti de et 1 LE. ; 2
la chapelle et de la salle des reliques, | [| ©" ‘© p ii et 36 à 42
lon gravit pendant dix minutes
une pente douce; à droite l'on s’en- |:
ge dans une ruelle en équerre, ou
pieds des pèlerins ont. déjà arrondi
pavage en pierre, et nous voici à
porte des Buissonnets. -Enclose
comme un cloître, la demeure des
Martin .se dresse, maison bourgeoise,
en briques d'un rouge pâle cerclécs
de blanc. Inutile d'en: décrire l'appa- |
rence extérieure; l'image est au fond
de- toutes les mémoires. Combien ont}
formé le rêve de venir un jour errer
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. —Les plus: ‘beaux tweëds nouveaux dans une
foule de. jolis modèles à collets gracieux à plu-
sieurs:piqûrés, ravissante écharpe, poignets dé-
cidément. nouveaux, et d’autres garnitures habi-
| lement disposées, le tout dorinant : un DAS Dese très
—Nous avons. cés manteaux ‘dans ‘les nouveaux
tiveeds les plu popülaires quant'aux. patrons et
19,:14 à ‘20 see à 42. Prix
demain matin, quand j'aurai le pri- gir comme la petite moniale dans ia
vilège de célébrer la messe dans Ja | vie morale du monde, y soutient un
lorent idéal de pureté et d'héroïsme?
Lionel GROULX, ptre.
6 février 1931.
ES
s
an
ia
Pa D M DR UT |
TT
| pour assurer leur survivance, pour | h
L. maintenir dans -leur joi catholique | &.
Bet rester eux-mêmes les Canadiens- & '
rançais doivent .se grouper. autour
Lies églises et des écoles. ‘C'est là ce
Mque les colons, qui depuis: une couple| *
D années, se sont établis dans la belle +
région du sud de Donnelly, commu-
Legal
nément appelée la section: de Ia :
Écmoky River” ont compris. Dimanche dernier, eut lieu notre
Déjà une école y,6s eh: voie de dernière soirée paroissiale avant Pâ-
construction. Déjà Mgr Joseph Guy, Nous les reprendrons le diman-
qui porte sur ses épaules le manteau : . de Quasimodo pour deux autres
que lui a légué le grand Voyant de imanches consécutifs, et nous comp-
Ouest que fut Mer Grouard, a assu- tons, ces deux dimanches là, avoir
un programme de vues animées tout
6 à nos nationaux de-ce district un| à
Lervice religieux. Par lui-même il a dr. Nous pouvons dès aujour-
nds réndrè compte de leur si- | ui annoncer que le dimanche 12
2 avril, la pièce de résistance du pro-
gramme sera “Duke Steps Out” avec
Ptuation actuelle et c’est ‘pourquoi, le
Le rs dernier, jour même de sa fête E :
15 ma Williams Heis, comédien bien connu,
histoire comique de sept rouleaux, et
É patronale, il se transportait sur place
; pour se rendre compte de la meilleure DÉS es
À Localisation pour une nouvelle mission ù e comédie de deux rouleaux.
ne LS oubliez pas la date: 12 avril. Les
D'ores et déjà elle e ristercette miss vues animées seront précédées d’une
partie de ‘“smear”. '
À la partie de dimanche dernier,
sion blanche de Guy sinon en réalité, |
les gagnants aux cartes, du côté des
puisque l'église n’y est point encore
M consiruite, mais du moins en prin- ) ù :
attendu que, à chaque cneneRe SUP | rose Du côté des hommes, 1er pri
Fun ou l'autre point du territoire le L : Car : SES DE
corvice religieux y est fait depuis plus ouis Garneau, 2e prix, Lucien St-| Une épidémie de grippe sévit ici
G Martin. Les prix de cpnsolation fu-;en ce moment, plusieurs en sont af-
rent décernés à Mlle Marie DeCham- | fectés; nous mentionnerons entre au-
++
McLennan
.Une séance sera donnée à la salle
“Community” le 19 avril au nom de la
Société canadienne-française. Cette
séance promet d'être intéressante. Il
y aura chant, musique, et enfin un
beau drame intitulé “Fabiola”. Nos
artistes se donnent beaucoup de peine
pour faire de cette fête un véritable
succès. Nous espérons que les gens
des paroisses voisines viendront re-
hausser de leur présence cette soirée;
nous comptons sur eux et nous pou-
vons leur assurer qu'ils ne regrette-
ront pas de s'être rendus. Donc, le
aux amis.
rendait à Edmonton pour affaires.
est installé depuis quelques jours ici.
Nous lui souhaitons succès.
d'un mois et les sacrements de PEgli-
g ont administrés. À
ee ainsi que deux baptêmes ÿ {Prin et Raoul Casavant. Le PTO-|tre la famille de M. Larose: cinq de
furent conférés récemment. Le re | ELTRNE des vues animées avait étélses enfants ont été conduits à l’h6-
mier fut celui d'un petit garçon de Ja |Eacicusement fourni par la Gompa- pital; on a craint pour la vie de ses
famile de William Brulotte qui fatie | International Harvester, PAT |deux bébés mais, grâce aux bons soins
l'entremise de M. Jos. St-Martin.|ourils ont reçus, ils sont maintenant
très fière, eb cela se conçoit, de ler ki f ie $
the twine” et “The Ro-
Te ° . Ii a eu pour jar. | Making 0 t0- | hors de danger.
faire appeler Guÿ FA DORE ,mance of the Reaper”, délicieuse his-
+ i ajor et pour marrai-},. À RSS
rain M. Benoit M J F . toire du progrès réalisé en cen£ ans,
ne dame Rosalie Turcotte. L'enfant|. Pac a à
tait baptisé que depuis quelques dans la machinerie agricole, grâce au
n cu ; ee Re res génie de Cyrus McCormick.
jours es Nate Ls lui donner | Mme Omer Roux est revenue de
trict, Mgr Guy : l'hôpital en meilleure santé, mais elle
: bénédicti e éciale. 3 A
nn Mare cemaine [1'St pas encore complètement réta-
dernière, à été celui de la petite Marie | phe sEne COISUNE Martineau a dû |
dina Charest dont Albert et Rose être emmenée d'urgence à l'hôpital
Cétina 5 ’| Général pour une petite opération à
vus RDA . Re gorge. Omer Maurier s’est blessé] C'est avec plaisir que nous avons
, parrain et la Die se au pica et est confiné à la’ maison. | écouté dimanche dernier la pièce “De
L Run es es 4 à an Notre organiste régulière, Rév. Soeur | fil en aiguille” que nos acteurs et ac-
sujet :éenr cree t Fe naiter | BerBeron, est toujours en traitement |trices locaux nous avaient déjà jouée
SE ne ee à souhaité |à rhôpital Général d'Edmonton. C'est 1 y a trois semaines.
ue s'é | : : ;
ns belles familles canadiennes-fran- Lee : : pe ee
çaises. La nouvelle loi provinciale qui P
Mlle Carméline Larivière va passer
quelques jours à Edmonton; elle va
rendre visite à sa soeur qui fait ses
études chez les Soeurs Fidèles Com-
pagnes de Jésus. Nous lui souhaitons
un: bon voyage.
D RL
—Corr.
\
Beaumont
C'est devant un auditoire très nom-
breux qu'ils nous ont donné leur
carême. —Corr.
Guy : [tétesaeteteteeeteteeetbé the tete
si ee no Roue ldomné par Mie Tremblay, ut gagné
q par M. U. Baudry. Prix de consola-
M. L'Heureux, joaillier de Falher,| ,3pné par M. J. Lambert.
La uRt
Les Dames de St-Joachim
Le temps du carème a été plein
d'activités pour les Dames de Saint-
Joachim. La soirée familiale de di-
manche dernier a réuni bon nombre
de nos amis. Au jeu de cartes, le lér
prix pour dames, donné par Mme C.
E. Barry, a été gagné par Mme J.-R..
Turcotte; le 2e prix, donné par Mme
Gosselin, gagné par Mme Chas Paris;
prix de consolation, donné par Mme
À, J. Kéroack, gagné par Mme J. N.
Côté. Quant aux messieurs, le ler
prix, donné par Mme Donovan, fut ga-
gné par M. A. J. Kéroack; 2e prix,
tion, donné par Mme A. Baril, fut
Le 20 mars, le Dr Desrosiers se|{écerné à Mme Dr MeGinnis. Le prix|
d'entrée offert par le R. P. Chartrand, |
Les recettes contribueront sensible-
ment à défrayer les frais de répara-.
\tions et d'améliorations à notre salle,
ldont l'aspect a déjà bien changé du-
irant cette période de “grand ménà-
ge”. Merci à tous. |
La prochaine assemblée se ‘tiendra
vendredi le 4 avril, à l'heure habi-
tuelle. °
On apprendra avec plaisir que S.
£. Mgr l'Archevêque-nous honorera
de sa présence à la partie de cartes
du 9 avril, pour rencontrer le groupe
de dames de langue française de tou-
te la ville. Qu'on se passe le mot.
Formez vos tables. Il y aura de beaux
prix, un programme musica!
d'un goûter.
“
ge otre ee
à la salle St-Joachim.
PA : —Comm.
| Morinville
| Nous avons eu dimanche ‘dernier
[notre partie de cartes sous les auspi-
ices de notre député local, M. Omer
Îst-Germain et de sa dame. La salle
était remplie comme dans les bonnes
Be che pe de de he de de pe Be Be EE PP Eee PI
. suivi | tisserie et de boulangerie qu'il con-
L'entrée cest gratuite. |tinuera comme par le passé, M. N.
Donc, à jeudi soir, 9 avril, à 8 h. 30, |P. Trudel, propriétaire de la maison
ia RARE PE RES ; 08 ;
pièce et l'auditoire lui-même n'avait années et chacun s'était fait un de-
IVANCE:
+
+
\4
x
Saint-Paul
Dimanche des rameaux, le 29 mars,
avait lieu à la messe de huit heures
et demie la communion générale des
Chevaliers de Colomb au nombre d'u-
ne centaine. La cérémonie a été très
solennelle. Servaient comme acolytes
MM. Wiscam et Robin; ont fait la
quête MM. J. A. Boisvert et Ch. Cyr.
Le chant a été très bien rendu avec
M. À. Brassard comme directeur et
M. Jean Langlois à l'orgue. Le R. PF.
Larose dans une trop courte allôcu-
tion mais avec cette clarté et préci-
sion dont il a le secret nous a parlé
de lapostolat jaïque. C'est un des
meilleurs sermons que nous ayons en-
tendus sur ce sujet.
Naissance.—M. et Mme Emile Roy
sont heureux de faire part de la nais-
sance d'un fils.
Probablement la manière la plus
efficace de montrer sa confiance dans
l'avenir d'un village est d'y établir un
commerce, ou, si la chose est déjà |
faite d'y agrandir son entreprise.
J1 fait toujours plaisir que l'un des
nôtres pense de cette façon et agit
en conséquence, Et il fait plaisir aus-
si de constater ce fait, surtout lors-
qu'à l’action se joint une forte dé-
pense. Un commerçant local qui ns)
déjà fait une réputation enviable
comme boulanger vient de faire un
pas décisif: il agrandit son commer-
ce. À son commerce déjà établi de p&-
connue sous le nom de “Boulangerie
Trudel” ajoutera les frûits, les bon-
bons, les tabacs.
Ii y aura aussi un salon de crème à:
la glace où l'on servira en plus de 1a
crème glacée alléchante et fraiche.
des goûters légers, des “light lunches”
comme Je disent nos amis anglo-
saxons. Tout l'intérieur de l'établis-
dr : ne ds ve . “Les Crochets
. La vie en Alberta
Se de RE PB Be PP FER PE PE EEE
du père Martin”
A cause de certains ennuis surve-
nus au début de la semaine dernière,
relativement à l'organisation de la
soirée dramatique des Jeunes Cana-
diens, il a été impossible de publier
la chronique habituelle.
Puisque nous en sommes au chapi-
tre des ennuis, il y aurait peut-être
certains points qu'il serait opportun
d'expliquer. Disons que nous proje-
tion de donner la représentation
du drame “Les Crochets du Père
Martin” au théâtre Pantages, le 15
avril prochain. Dans la suite, les ad-
ministrateurs du Pantages nous firent
savoir qu'ils trouvaient à louer’ leur
théâtre, sur un contrat à long terme
commençant au début d'avril, d'où
nécessité pour nous de chercher un
autre local. Le théâtre Empire étant
vacant, nous fimes des démarches
pour l'obtenir. Les conditions étaient
des plus avantageuses; nous allions
terminer les derniers arrangements
quand, soudain, arrive un coup de
vent qui nous ferme la porte au nez. |
De nouveau, il nous fallut porter nos
pas ailleurs.
Cette fois-ci, nous avons. jeté les
yeux sur la salle de l'Ecole Séparée
de la 103e rue. Nous l'avons retenue
et nous sommes sûrs de l'avoir.
Nous avons déjà dit que la repré-
sentation du drame “Les Crochets du
Père Martin” exigeait un grand dé-
ploiement théâtral. De plus, le décor
varie avec chaque acte puisque la
scène se passe dans des lieux diffé-
rents. Alors en donnant la représen-
tation à la salle de l'Ecole Séparée,
il nous faut fabriquer de toute pièce
de nouvelles scènes et de nouveaux
Idécors, ce qui exige un laps de temps
assez considérable. Ceci force les or-
ganisateurs à reculer de deux semai- |
nes la représentation. Elle aura lieu
à l'Ecole Séparée, 103e rue, le mer-
credi 29 avril prochain.
Le comité d'organisation composé
de M. Lionel Tellier, président, et de
MM. Amédée Lavoie, Eugène Côté et
Roland Patenaude abat beaucoup de
besogne et pousse ‘activement la ven-
—@7 1
Coin des
BONNES AMIES
Toutes les Bonnes Amies sont priées
d'assister à l'assemblée régulière qui
sera tenue au Club La Vérendrye lun-
di, le 13 avril à 8 h. 15 p.m. La réunion
a été remise à la deuxième semaine
d'avril à cause des activités nombreu-
ses de la semaine de Pâques. Nous
espérons que toutes viendront à cette
assemblée importante.
Joyeuses Pâques à toutes les Bon-
nes Amies et à tous les lecteurs et
lectrices du petit “coin”.
La secrétaire.
Essayez la magnésie contre
les maux d'estomac :-
Pour neutraliser l'acidité et la fer-
mentation. Elle prévient l’indigestion
et les gaz aigrissant l’estomac. :
Les gens qui souffrent d’indigestion
ont généralement essayé la pepsine, le
charbon de bois, des drogues et divers
adjuvants digestifs pour n'en obtenir
guère plus qu'un soulagement léger et
temporaire— et parfois même moins
que cela. ES
Mais avant de vous résoudre à en--
durer une dyspepsie chronique, faites
donc l'expérience de l’action d'un peu
de Magnésie Bisuratée — non pas’ le
carbongte ordinaire du commerce, le -
citrate ou le lait, mais bien la Magné-
sie Bisuratée pure que vous pouvez
vous procurer chez presque tous les
pharmaciens sous forme de poudre ou.
de pastilles. É
É ù à Prenez une pleine cuillerée à thé de
saluts, celui de nos âmes. On ne pou- ! boudre ou quatre pastilles avec un peu
vait mieux tomber que pendant la|d'eau après votre prochain repas, et
semaine appelée “sainte” à cause qu | voyez le es effet qui ee ré-
d : isultera. La Magnésie Bisuratée neu-
ee . ereus . terre par N. S. | {lisera immédiatement ce dangereux
-C. par ses souffrances et Par Sa et nuisible acide de l'estomac dont la
mort sur la croix. LRRÉCRee fait fermenter et sürir les
L : A aliments, produit des gaz, des éructa-
de - PA ete à ANpOrte CC | tions, de ia flatuosité, des brûlements
ü pour tous, mais tous ne seront qu ballonnement ou cette sensation
pas sauvés pour des raisons que lalde pesanteur ou d'obstruction qui
sagesse divine à cachées à nos intel-Isemble suivre toute absorption de
ligences bornées: “Beaucoup seront nourriture. Vous pouvez éprouver le
Girouxville
Salut de nos âmes.—Pour faire sui-
te à la dernière chronique, salut du
pays, salut de la race, il fallait bien
terminer par le plus important des
à : | : plaisir de manger sans craindre.
appelés, mais peu d'élus . . . La mois- | d'indigestion. ann.
son est grande, mais peu nombreux |
les ouvriers” . .. etc. SR ES
£ € Définition y
D'ailleurs, N. S. à voulu que le salut
du monde fut accompli par ceux qui| —Dis, papa, qu'est-ce que c'est que
doivent être sauvés d'abord, ensuite l'écho?
par l'apostolat religieux suivant ses! —Mon petit, c'est le seul être au,
ordres formels: “Allez, enseignez” . . monde qui ait le dernier mot avec ta
Mais il y à aussi un autre aposto- mère!
lat nécessaire et des plus influents,
“JYapostolat laïque”. Malheureusement ;
on a eu le tort de le négliger durant | JE CE AE
Een Sa
ARS
LU NE
certaines périodes de l'histoire du
salut des âmes. On y revient aujour-!
d'hui avec grand succès et de grandes |
espérances pour l'avenir. :
N'est-ce pas aux Canadiens venus
des lointaines contrées de l'Améri- |
que du Nord pour assister à la cano-!
nisation des Martyrs canadiens que |
Pie XI recommanda d’être apôtres, |
apôtres par la prière, apôtres par le |
bon exemple, apôtres par la parole, !
|
apôtres par l'action? l
PAGE 9%.
régira le sort futur des “homesteads” | _
favorisera-t-elle notre rêve? Nous |Yilleneuve
respérons; mais dès maintenant, il| Le R, P. Cozanet, curé de St-Albert,
nous fait plaisir de porter à la Con- est venu avec ses jeunes artistes nous
paissance des lecteurs et anñs de la!
“Survivance” qu’une nouvelle mission
blanche existe; que, comme tout nou-
Le moment ne pouvait être mieux
choisi pour ces recommandations ve--
nues de haut afin de neutraliser r'er- | La qualité est supérieure
fet pernicieux, délétère de ces faux ! au prix |
sement Trudel a été remänié; pour|te des billets. Qu'on n'oublie pas qu'un
jamais été aussi silencieux et aussi : ; : Ë A eu oU
voir de montrer par sa présence qu il! permettre à au delà de 35 personnes CONCOUTS & été institué dans le pa
BReNUR DRE epoque ae 18 | benait en haute estime le digne re-
scène, avec tant de vérité et de talent
; Ë : | ae s'y asseoir confortablement sur | d'encourager la vente des billets par
: semble être l'histoire qui pourrait ar- jHrésen tent A ote: FR DIUe de|les chaises blanches, il a faltu agran-{les jeunes filles. Nous donnons deux
donner un magnifique concert en 4h}. à tous: de l'ambition, une hypo- jeartes fut suivie d'un magnifique pre dir et refaire. Le tout offre un aspect prix de cinq ($5) piastres ‘en or cha- apôtres du bolchévisme, du matéria-
É les Rate sin des plus agréables: d'une propretéicun. L'un sera attribué à la jeune lisme, de l'insubordination envers NOUS LIVRONS
PAR nr : &c 5 ui RULES Eu è DES immaculée, le salon blanc semble ‘flic de la ville qui'se,classera la pre-|l'Autorité dans presque tous les pays! Télénhonez 25204
veau-né, elle crie bien fort à Vaide | Devant une salle comble ils ont joué | PUS, n ae De oee qui faisaient leur début sur la scène | vouloir inviter et inciter les gens à s'y |mière; l'autre, à celle de la campagne du monde avec les tristes conséquen- | AV tar sée . = 107 rue
dans sa faiblesse native; mais Que, mie belle pièce “The Lighthouse”. St- le Morinville et que tous sont anxieux | {tabler; Je “Frigidaire” que M. Tru- |qui arrivera première.Un comité com- ces que l'on sait. Même en notre Gros + D
| dei a fait installer est un ornement : POsé de M. le docteur J.-L. Petitclerc,|pre pays du Canada, ce fléau, pire:
Dieu lui prête vie, elle vivra ayant! ajbert peut être fier de ses acteurs [MT e à ne He der S d'entendre de nouveau.
: ï : ce . ; ique cette leçon portera ses fruits: i ï Ne | de | F
bon envie de vivre. Son nom est Guy: aue nous félicitons et remercions. L'on nous annonce pour dimanche qui la place d'honneur; les gens de M. Paul-E. Poirier, avocat, et duiaue la grande guerre, a commencé |
sont assurés d'un goûter tout à fait R. P. A. Chartrand, O.MII. curé del|d'exercer ses ravages dans le coeur
blanche fleur fraichement éclose SU! L'orchestre Giroux a grandement prudence, économie, et amitié géné- iprochain la visite de nos amis de
glais et nous faire fêter un peu tard à Fr DU
" s thèque, un juif usurier, une barique-
la St-Patrice. q l q
N
a
ë : à reuse entre voisins.
la fosse à peine recouverte de J'apos- | contribué au succès. e
tolique Mgr Grouard.
A Fexamen
Une demoiselle passait son éxamen.
Ses juges voulurent l'interroger sur
la musique, son côté faible, pour ne
pas dire nul.
—Qu'est-ce que la musique.
_—La musique, dit-elle, es un art.
d'agrément. Mais corime nous ne
vice qu'ils ont rendu.
M. Tremblay notre agronome pi-
lingue est venu parler devant un bon
une belle conférence agricole.
Nous souhaitons qu'il reviene sou-
vent.
sommes pas ici pour nous amuser, la réserve Callihoo, partie nord: c'est
|à chacun de s'assurer un bon quart
lde terre et nous en donnons avis.
—Corr.
passons à autre chose.
Les examinateurs rirent. Ils étaient
désarmés, et la demoiselle fut reçue. |
Dimanche prochain nous rendrons |
aux braves gens de St-Ailbert le ser- |;
1€
. | Puissent-ils revenir sur la scène, bien- A ,
er fermiers et leur a donné|,. is Pare compte avec raison sur l'encourage-
GEOUDE ARE _ [tôt avec une pièce aussi intéressante.
T1 est question de vendre le reste de!
d suivants:
M Rivera et M. Ovila St-Pierre, gagnés
: à |Glyde qui nous donneront une comé-
|! ‘Nos acteurs se sont surpassés dans; aic des plus intéressantes [
leurs rôles respectifs. Tous ont joué | . ;
au 5 . Nous avons dans notre ville Un Gays ce salon moderne qui fait cer-
la perfection et c'est avec plaisir nouveau salon de barbier tenu par ds :
Î itainement honneur à son propriétaire
que nous leur adressons n05 plus sin- | :
iM. Edmond Dupuis. Comme ce mon- | A ÿ
cères félicitations et remerciéments. |, ect un ne da ln. placé ne à la population de St-Paul. M
21e L » Hlrrudei a confiance dans St-Paul, il a
réalisé que St-Paul et le district a-
vaient besoin d'un tel établissement,et
nous le félicitons de nous offrir ce
salon qui plait tant par sa blancheur
et sa propreté que par la distinction
de son apparence, et nous lui sou-
haitons bon suceës.
i1C int éd ment de ses compatriotes et nous
re A e : Hs ou Fe javons lieu de croire qu’il ne sera pas
endu et admiré deux de nos acteurs: | 4 cu dans ses espérances.
{M. Narcisse Bernard qui nous à donné Nous avons appris avec un profond
LE belle chanson, Re chagrin la mort d’un de nos jeunes
M. Eric Vallée, et M. Josep EDIANC | ont l'avenir s’annonçait des plus
qui SOUS a déclamé e “Lettre à la brillants, M. Francis McNamara. TL
8.-Vierge”. est mort lundi matin dans un des
Avant ce beau Programme nous hôpitaux d’Edmonton, des suites d'u-
YO eu une partie de cartes trés ne opération pour appendicite. Les
animée, et Jes gagnants furent les funérailles ont eu lieu à Rivière qui
: - | Barre mercredi, au milieu d'une
T6rS; Pr offerts par M. Hubert grande foule d'amis et de parents.
Bonnyville
Le beau temps amène les mauvais
chemins mais pas pour longtemps;
déjà tout sèche assèz bien. La fonte
des neiges passera inaperçue cette
succulent, d'une crème à Ja glace ‘
‘fraiche, et il fera bon de susscoir,
PETITS
| _: PAINS ;
HO T CROSS |
Soucy et M. Calixte Magnan.
par Mme Hervé Bérubé.
Éipar Mile Emilie Dansereau et M
Remi Bérubé.
dée Leblanc, fut gagné par M. Jos
Magnan.
—Corr.
s
ne ————
Les petits pains étaient en “usage, dans
s
PAncienne Egypte comme tributs aux dieux .
M enants.
-En mémoire de l'oeuf célèbre .
Le maitre.—Que savez-vous
Christophe Colomb?
C’est une vieille coutume de manger L.
des petits pains le Vendredi Saint.
Il en est ainsi depuis des siècles,
et cette coutume s’est conservée par
tout le monde chrétien.
chand d'oeufs, M'sieur.
| Apiculture
les? .
piqué, ma belle-mère plusieurs fois.
Mile. LEONIE DERVAL
(Maintenant Mme Williams)
Les petits pains sont d’un goût déli-
cieux - - spécialement s’ils sont
De 4 Ru . :
faits par McGavin. -
McGavin Ltd.
Notre livreur peut prendre votre. commande et. |
faire la livraison à bonne heure vendredi matin, -
de vos petits pains tout chauds. L'an dernier, nos
clients ont commandé plus de 11,000° douzaines
de petits pains. Nous vous conseïllons’de placer
votre.commande dès. aujourd'hui...
Salon, est au
en face de la Hudson’s Bay Co,
: avenue Jasper
Elle parle français
JO
(Gédéon Pepin
2 PHONOGRAPHES
éléphonez &
client de ‘MeGavyin; +
€ RER
Si vous n’êtes.pas:un
; vous.
LAN PH TES)
21444 ét notre.livieur passéra Chez
|'gagnés par Mme W. Goudreau et M.
MIX. Juneau. Les 3èmes prix, offerts par!
Les prix de consolation, offerts par
M. Amédée Leblanc, furent gagnés
Une rafle consistant en un très beau
Tous. n05 remerciements aux géné-
llreux donateurs de prix et nos sincè-
Aires félicitations aux heureux ga-
de
Un écolier.—C'était un grand mar-
Comment va ton élevage d'abeil-
| —Admirablement. Elles ne donnent
M pas beaucoup de miel. Mais ellés ont
autrefois de Burnett's Hairdressing
BLUE BIRD BEAUTY SHOPEE
NES & CROSS Limitée
10014 101ème rue — Près du “Journal”
M. l'abbé Louis Connoir, curé de la
paroisse St-Joseph de Fort Kent a
AIM. Eugène GONE CE MRe DAP hanté le service anniversaire de l'ab-
Morin, gagnés par Mlle Rose-Anna | © PRICE Sen
bé Charles O’Kuysen, jeudi de la se-
| maine dernière, Le Rév. Père Lemaire,
Le: prix des acteurs, offert par M.; de Sainte-Lina était présent
- a oi f Le
et Mme Parfait Chalifoux fut Fe , Le communion générale des Che-
|valiers de Colomb dimanche dernier
ja été des plus imposante. Tous répon-
|dirent à l'appel. Avant la communion
ile curé leur fit une allocution leür
|rappelant leurs engagements et ce
que l'ordre des Chevaliers attendait
service de table, offert par M- Amies après leur avoir distribué la |merce,
sainte communion le curé récita les
prières de l’action de grâces.
Quel beau spectacle qu’une réunion
d'hommes qui vient sans respect
sers proclamer sa foi. Oui, Louis
Yeuillot avait bien raison de dire que
ilhomme n'est véritablement granä
qu'à genoux. ë è
M. Arthur Laberge est actuellement
à l'hôpital Général d'Edmonton pour
suivre un traitement. Espérons qu'a-
las peu il nous revienne parfaite-
ment rétabli.
Le curé nous a annoncé dimanche
| dernier qu'avec la fête de Pâques on
commencera désormais la grand’mes-
se à 10 heures. | :
Une rumeur qui circulait depuis
quelque temps a été confirmée .di-
manche dernier. Plus de doute possi-
ble, M. Patrice .Bussière, de St-Julien
de Cork, conduira à l'autel, mardi
prochain, 7 avril, “Mlle Jéanne Brous-
seau, de cette paroisse. î
Un grain de bon sens:—Le plaisir
le plus délicat est de faire celui des
autres. : FT
» à votre service)
en bonne condition, beau son.
$190.00
u, très.
5215.00
R. 1 P.
Dipar Mme Emile Rodrigue et M. Albini __Gorr. année, mais qui s'en plaindra?
M'Bérubé. Les 2èmes prix, offerts par RE ————— Il est annoncé officiellement que les
SM. Ch. Suocy et Mme Pierre Bérubé, Saint-Vincent démarches faites par la chambre du
commerce de Bonnyville et autres au-
près des autorités du Canadien Na-
tional ont amené les directeurs à re-
.considérer leur décision. Ainsi le pont
à Beaver Crossing et 25 milles de
“grade” seront faits cette année
Dans la crise actuelle nous croyons
que cela aidera beaucoup aux colons
et nous sommes très reconnaissants
aux autorités et à tous ceux qui ont
aidé à obtenir ce résultat. Il faut
louer particulièrement l'initiative du
président de notre chambre de com-
M. J. Nap. Vallée, qui avec sa
vigueur coutumière a su faire cette
äémarche et il est agréable de cons-
ltater la manière avec laquelle nos
| &éputés se sont occupés si activement
de la question. Les débats nous font
voir que le gouvernement fédéral nous
a été favorable à cette occasion. Merci
{à tous.
Etes-vous membre de la chambre
du commerce? Si oui, merci, si non,
vous devriez l'être.
Les Chevaliers de Colomb faisaient
dimanche dernier leur communion ré-
gulière à Bonnyville, c'était édifiant.
MM. Laudas Joly, Louis Norman-
deau et Watson tinrent une assem-
blée pour le Wheat Pool jeudi der-
nier. Malgré le froid au-delà d'une
centaine de personnes’ s'étaient ren-
dues entendre ces messieurs. La soi-
rée fut intéressante et instructive;
sans enthousiasme, comme ,on peut le
comprendre par les temps que nous
vivons. Il semble que le pool gardera
ses membres de Bonnyville. |
Les classes de Bonnyville fermeront
leurs portes le Jeudi Saint dans l'a-
près-midi pour toute la semaine à-
près Pâques et rouvriront augmen-
tées d’un quatrième professeur qui
IX et’ III.
prendra charge des grades
. —Corr.
. PATRICK
|
| ETAL No. 3
|
& BROWN
_ SUR LE MARCHE A VIANDES
MARCHE DE LA L
St-Jonchim, fera l'attribution des
prix.
Les candidates de la ville pour notre | . : > à :
‘tique jusqu'à ces dernicres années.
concours sont priées d'adresser leurs
-|eommunications à M. Roland Pate-|
naude, 10173 1llde rue, Edmonton;
tandis que celles de la campagne sont
priées de s'adresser
voie, 10154 106e rue, Edmonton.
Voici les noms des acteurs dans
“Les Crochets du Père Martin”: M.
Alphonse Hervieux, le père Martin; |
M. le docteur J.-L. Petitclerc, Armand
Martin; M. Maurice Lavallée, Félicien
Laroche; M. Gérard Baril, Charan-
çon; M. Georges Lambert, Laurent,
M. Oscar Courtemenche, le capitaine
Dubourg; M. Jacques Sylvestre, le
vicomte; M. Francis Rodberg, Bas-
tien; M. Amédée Lavoie, le pilote
Gérard; trois matelots: M. Augustin]
Morin: Pierre, M. Francis Rodberg;
Lucien; M. Rosaire Sabourin, Jac-
ques; un garçon d'hôtel, M. Georges
Lambert.
Les actrices sont: Mme Georges
Lambert, Geneviève, femme de Mar-
tin; Mile Gabrielle Mercier, Amélie;
Mme Alphonse Hervieux, Olympia;
Mlle Germaine Lambert, Gébrgina;
Mile Marie-Alice Pepin, Pampette;
jMlie Aurore Lefebvre, Célina; Mile
Jeanne Patenaude, Laurette. Puis
quelques figurants.
Cette distribution comprend deux
acteurs de la représentation d'il y 4
äix-sept ans. Ce sont MM. Alphonse
Hervieux et Georges Lambert qui ap-
paraissent dans les mêmes rôles.
Un grand nombre d'amis, témoins
de la représentation donnée il y a
dix-sept ans, sont anxieux de revoir
ce drame. Bis repetita placent, disait
le vieil Horace. Les vieux veulent re-
vivre les émotions d'autrefois; les
moins vieux et les jeunes les vivront
pour une première fois et souhaite-
ront les revivre.
A. Lavoie.
E Saint-Edouard |
“Les Dames de Ste-Anne faisaient
les frais de la dernière soirée parois-
siale, avec l'aide de Milles Paquette,
Poirier et Roberge et de MM. Mar-
coux, Roberge et Lavallée. Il fallait
remarquer aussi la part des enfants
qui montrèrent beaucoup de facilité
jet de naturel.
Contrairement à ce qui a été déjà
annoncé, il n'y aura pas de veillée
paroissiale le soir de Pâques.
ver à notre localité son appellation
française ont lieü de se réjouir. car
les derniers renseignements semi-
officiels, sont des plus encourageants.
—Corr.
VILLE
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io1e rue. Tél. 21013-21012
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à M. Amédée La- |? 5 :
inelles en ce saint temps-de grâce et
même de nos populations si chrétien-
rité divinement constituée, si patrio-
A Yapostolat laïque donc sous tou-
tes ses formes d'exercer son action
bienfaisante sur les âmes à racheter,
à conduire vers leurs destinées éter-
de salut pour tous.
A tous nos frères en J.C, nous
souhaitons un autre frère apôtre qui
les amène au bercail et leur fasse
goûter les joies spirituelles en la
grande fête de Pâques 1931.
Rameaux. — Toujours impression-
nante cette scène vécue de la vie de
N. S. et répétée chaque année dans
nos églises catholiques, surtout dans
nos campagnes où chacun apporte
son rameau, un vrai rameau de cèdre,
de sapin ou d’épinette qui servira en-
[nes d'autrefois, si soumises à l'Auto- |
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suite de paratonnerre dans les bâ- La boite de 25 1bs. S2.85 ;
tisses. Cet humble rameau, une fois
bénit, sera conservé avec un soin re-
ligieux dans nos familles chrétiennes,
il servira pour la visite du Pasteur
comme aspersoir, en temps de mala-
die, de décès et dans toutes les cir-
constances religieuses qui se font à la
maison. Conservons cette pieuse et
vénérable tradition de nos ancêtres
qui étaient des hommes de foi.
° Baptême.—A M. et Mme J. Gingras
(Aidéa Lefebvre), une fille baptisée,
Marie Florence. Parrain et marraine,
Philéas Lefebvre et Alexandrine Gin-
gras, Son épouse, oncle et tante de
l'enfant. |
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_ Propos agricoles
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Les prix du marché | Couches chaudes |
(Suite et fin)
On sème ordinairement er lignes à 5 pouces d’espacement.
Cependant il est préférable de semer à la volée les graines très
fines, telles que: téleri, tabac, etc. Pour le tabac on mélange la
graine avec du sable fin ou des cendres de bois, et saupoudre
le tout à la surface en se servant d’une poivrière.
Il vaut mieux semer clair si on est sûr de la qualité de la!
graine, que trop épais, les plantes seront plus robustes et plus
UNION.
=
Li]
RL
1 Avec sa tuque rouge et sa
Son beau foulard à pois,
Sur les arbres givrés réflé
CELLLOEE CE ETELELECIT ET TELE CEL CE LEETEETECELEETTETTE
Prix à Edmonton
Sa “ceinture fléchée” aux
; | ualité, où les pâturages sont plan- | °8000006000002 DO-D60000
Avoine | . : : POL Y PHÈ ME culture mixte, leur situation serait er ed ee. ns mec H. KELLY & Co. Lta
voiIn faciles à repiquer. En principe, on doit enterrer les graines : tout autre. Ils eussent pu tirer plus ment, où tous les grains, tous les|® " O0. Ltd. è
No2CW proportionnellement à leur grosseur, les graines plus grosses | de revenus de leurs fermes: la baisse ne M pee ne © PÉNIE nique) Sérne de chaut- à
No3CW devant être enterrées plus profondément, cependant, on ne üoit —Ga, c'est trop fort! . voue — Pourtant, vous lui aviez examiné |déraisonnée du prix des blés ne les mauvais système de culture de tron|$ £a2. Chéufagc et_ plomberie. d
Fourrage ….. pas les recouvrir de plus de 4%, à un pouce de terre. | Polyphème revenu dans l’île! . .. les dents? eut pas affectés beaucoup. de fermiers de la région, il serait pos- | 10041 1014 PRE ue 21665 ©
vent ! o À . rés, 85657
Orge— Raffermir ensuite la terre à la main ou avec une planchette _ÆEt le cocher, d'abord tassé sur son —Oui, mais, après neuf ans, les| Pour le plus grand nombre les fer- sible d'avoir présentement une centai-|® 1OCOOOOO DE SONS ë
No ON su ts 11|et donner un léger arrosage en se servant d'un arrosoir muni|siége d'un air maussade, devient su-| ie l'âne ne marquent plus. Le |Micrs de l'Ouest ont préféré continuer ne de belles fermes à des prix ridicu- Mr tee
NO 4 © W mme ‘8ld'une pomme finement percée. Placer ensuite les chassis et ANR ONAQRE ee femme. Je lui ai'l8 Culture intensive du blé. Et |iaent bas et à des conditions fort =
: recouvrir de gros paillassons ou de grosses toiles. criant: j'épondu: “T'en fais pas la mère . . .[cette culture, si elle laisse de nee [avantageuses. ae du jour Tél. de nuit
Scigle— | x —Ah! ce vieux Polyphème! .... | m'a roulé. . .? Eh bien! c'est très | mois de repos, si elle oblige un fermier Dans ces paroisses, il y a déjà plu- eux-un-huit-un-quatre 73027
No 2 C W Lorsque les graines commencent à lever, EnVITON Quatre! y s'incline alors vers moi, me mOn- simple . . je roulerai les autres | | à
No 3 C W jours après le semis, pour les radis, choux, tomates, il faudra ne
+ tre une charrette bleue chargée de
commencer à aérer la couche en soulevant les chassis du côté sacs de sel et traînée laborieusement |.
le plus haut de la couche et veiller à ce que les jeunes plants, |_j0. sel est très lourd—par un bon:
Blé— alors tendres, ne soient pas brülés‘par les rayons du soleil; dans gros âne.
No 1 ce but étendre sur les Chassis des toiles à larges mailles, des “Polyphème”, c’est, évidemment, le
No 2 claies ou des pailleries. som de l'âne. Nom mal choisi, car!
No 3 Veiller aussi à ce que les plants ne manquent pas d'humidité. | l'animal possède encore ses deux yeux,
No 4 Nord On peut se rendre compte du besoin d'arrosage en enfonçant | Avec lesquels il fixe mon cochèr . . .;
No 5 Nord Son doigt dans le terreau: s’il est sec et que les plants se fanent,|deux yeux paternes, mais entr
No 6 Nord il faut alors arroser. Il doit se demander, cet âne, quel est!
Fourrage ......... .......
le manant familier qui l'interpelle|
ainsi sans discrétion, sur la grande
route.
—Je ne peux jamais, continue mon
cocher, rencontrer ce “bourin”’-là sans
rire. C'est de la joie pour toute la
journée. Quand je vais dire, ce soir, à
la bourgeoise, que j'ai croisé Poly- |
phème . .. elle fera comme moi . ..
elle va rire ... rire! ...
—Mais qui est ce Polyphème?
À quelle époque semer (semis en couches)
,Céleri à côtes, mars-avril.
Céleri raves, mars. &-
Choux et choux-fieurs, avril.
Concombres, avril.
Laïtue, avril à juin.
Melon, avril.
Radis, avril à juin.
Prix à Winnipeg
= "LA SURVIVANCE :
LITE QI EULE EEE TOTCUELEE TETE PE PEEMTEENrE
Dans la forêt profonde où “l'hiver des cornéilles”
A poudré bellement érables et sentiers,
Vers la cabane à sucre, ainsi que lui très vieille,
Avecque ses deux seaux s'en va le vieux fermier.
Qui. ne sont certes pas des bottes de sept lieues,
La pipe entre les dents, il va son “petit train”.
Et le soleil d'avril, se couchant vers la plaine,
“Tisse, pour la forêt à la taille hautaine,
Et je te remercie, 6 toi, fils d’Esculape,
D'avoir ouvert de ton scalpel, au coeur puissant
De nos érables, la blessure d'où s'échappe
Le sang des grands bois en gouttelettes d'argent . ..
ne - 2 AVRIL 197
Où s'établir. TU
Région frontière Manitoba-Saskatchewan
” St-Lazare, Ste-Marthe, Ste-Madeleine . ..
Et c'est la cause directe de maintes
difficultés financières pour la plupart
des fermiers de l'Ouest canadien.
De vrais cultivateurs habitués à la
culture mixte, à base d'industrie lai-
tière, comme ceux de la province de
Québec, arriveraient à des résultats
différents, à condition, naturellement
qu'ils cultivent comme ils en ont
l'habitude, 5
Dans Ia partie centrale des plaines,
Encouragez nos |
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Téléphone 21686 bé
Des plaines de l'Ouest on entend,
des plaintes véhémentes sur,la dureté
des temps. La mévente des blés y.a
causé une crise aigue, une perturba-
tion qui à fait baisser considéräble-
ment le prix des fermes. Des culti-
vateurs habitués à vendre du blé pour
des milliers de doliars, annuellement,
à passer les hivers en Californie, se
Gécouragent, abandonnent leurs fer-
mes pour aller tenter fortune à la
“bougrine” bleue,
ses souples mocassins
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tant ses lueurs, ECLLILELEEEEELTELIETTETELTTET
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ville. sur la frontière du Manitoba et de la autos —Radiat(ue FU à
Saskatchewan, dans les paroisses de SERVICE RAPIDE 3
Paul GOUIN. ° attend Saint-Lazare, Sainte-Marthe, et Ste-|7 à
DELLE LEE LE LEE LIT EN TETE
Madeleine, où le sol esf de bonne &
is ne se doutent pas de ce qui les
Si ces fermiers eussent fait de la
sieurs familles canadiennes-françai-
ses, Aux églises, on parle français. On
y trouve des écoles françaises, un cou-
vent des Soeurs de la Présentation, de:
Saint-Hyacintne. ;
Et c'est l’une des meilleures ré-
gions au Canada pour la culture
mixte, pour l'élevage des animaux,
l'industrie laitière.
Comme dans d’autres endroits du
Manitoba, on peut acheter là des ter-
res abandonnées pour le montant des
taxes dues à la municipalité.
Et ces terres sont parmi les meil- |.
leures du Canada pour la qualité de
Bois de Constructio
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Et même on y gagnera!” fermes et à maintenir un outillage
à acheter et entretenir noie |
: : coûteux, est aléatoire. L'Ouest jouit
+... Jour par jour, mon Polyphème
se “décamoufiait”. Alors, moi je Jai ee jeu ue ee
“recamouflé”. Je lui ai vérni le poil; es eo eu De
à ? [aussi trop pleuvoir: la grêle peut sur-
venir; le vent peut faire tort aux ré-
coltes; une geléé hâtive peut surve-
nir; et quand la récolte est superbe,
il peut arriver comme dernièrement,
que le blé se vende à un prix trop bas.
Et pourtant, en dépit’ de tous ces
inconvénients, dans l'Ouest, la pres-
que totalité des fermiers s’est confiné
à la culture unique du blé. Des fer- |
je l'ai brossé, étrillé, encaustiqué ....
Je l'ai emmené dans la vase des ma-
rais salants pour boucher toutes les
fissures de ses sabots, que j'ai passés
au savon noir, et cirés, etc.
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me au champ de foire ...un Poly-
phème ruant, fringant, se cabrant . ..
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Le-malheureux! . .. il avait du poivre
3 5 : Vous achetez comme il f:
MmIETS ayant des centaines, des mil- 1 faut en
À leur sol. : | achetant tout de
de Cayenne un peu partout. Enfin liers d’acres de terre, ne font ituati
De Glen LG : , Pas de! Cette situation ne durera pas long- ? à
Jai réussi à le caser pour 1,350 francs, jardin, ne gardent pas de porcs, ni de . ‘ F # DEAN S 2 IN 1 GROCERY
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Tel est notre motto
purlez d'une affaire! Ces fermes seront bientôt enlevées
par des fermiers qui y feront des for-
tunes, s'ils veulent y faire de la bonne |”
+. . J'ai même
dit au type que je venais de si bien
avoir”:
TOURNÉ
{tent le beurre, le fromage, les oeufs,
les patates, les légumes, le lard, le
ET
pas de champs de patates. Ils achè-
à ; s . culture mixte, à base d'industrie 1ai- ! een. Puce m4 14
. Tabac, 15 avril. —Je vais vous le dire! —Surtout, munis-toi d'une bonne ! boeuf, le mouton, pour le marché de tière. ‘ ; = Fa. Î
Avoine— Tomates, commencement d'avril Il se retourna sur son siège et, au |corde, et tiens-la serrée! . . . Parce|leur propre table, et pour avoir du Combien des nôtres seront parmi | J. Po ITZGERALD |
No 2 C W 3 1 son du ferrailleux véhicule, il mefque, tu sais . . .? c'est un “bourin” de |lait à mettre dans leur café, ils achè-| futurs fermiers qui s'achemine- | rlomberie pour chautrage au gaz | |
No 3 C W … Louis A. GOSSELIN, B.S.A. crie l’histoire suivante . .. ne ":: Cest jeune! ... Ça s'em-|tent au magasin du village des “tins” ront vers la fortune? en pour À
ADR ie den te : - . , alle! . Ne es | , ; ge Ÿ
Fourrag RE x # + Sale ide “condensed milk”. M. l'abbé Joseph Payette du “Bu- Tél. 21470. Résid. 81268 |
- = û s CL . : : . . _ 5 FH
Orge— £ ;. . —C'était, il y à . .. attendez . . 21 - . L'autre, tout heureux, voulait| Et pour un grand'nombre, ces fer-|reau des missionnaires-colonisateurs,” * 9550 avenue Jasper ‘|
: No3C W 4 Pour que votre blé rapporte Le blé canadien oui, à peu prés dix-huit mois. Lesime payer l'apéritif . .. Mais, moi, |Miers disent à qui veut crie de rue Richmond, Montréal, Qué. Fm mm
No4Cw _—. RES : si Parisiens “rendaient” de plus en plus. | j'avais peur que ça se décolle. qu’au lieu de garder des porcs, des qui fut curé de l’une de ces paroisses : Dasiaene nittene one ee TN VeNNNSRN EE
Le blé, c'est vrai, rapporte moins si OTTAWA—L'Office fédéral men-| _ » | "apéritif! : volailles, des moutons, faire de la | pendant: dix ans est à la disposi- | j î
: on le vend directement; mais lès pro- |. : st —Non ... Pas d'apéritif! . . Par fr Re p ( . |
Seigle— —. Ë Es eee tionne certains facteurs avantageux —. .. Et j'avais besoin d'un troisiè- Léon que j'ai l'estomac fatigué . . .| Culture jardinière, et s’astreindre à tion de ceux qui désirent des rensei- î The Colin Case i
NO: LC WP een s 954 | ducteurs nteugents, lorsqu'ils nel our Je blé Canadien en février der-|;ne cheval, sous peine de perdre des | ue : ï traire des vaches, ils abandonneront &nements pratiques sur lés terres de | ? ‘
w'ouvent pas à écouler avantageuse- |...” Fe à ar 1 Et je suis parti en vitesse . .. : ee Î SHOE STORE Î
Prix à Fimontonu SE eee nier. La Situation du Canada comme cents. J'allai donc à Challans. Mais « ; leurs fermes et s'en iront. ce pays. !
de yes : a °her- |concurrent de l'Argentine, s'est amé-|jes chevaux y étaient hors de prix.|, Sur son siège, le cocher rit, et se! a CHAUSSURES l
Stail Caent à les utiliser d'autre manière. |liorée- : à , ; : ; [tan les cuisses à ce joyeux souvenir: Î È
Real < à 500| Ainsi “quoi hercherait A a demande en xtréme | C'est même curieux! . . . Plus il y a elle dans mon dossier d'articles. ji Aussi, quand, une dernière fois le Î | pour !
Taures de choix... 4.50 à 5.00 insi . Pourquoi ne c erci erait-On | Orient s'est heureusement ressentie d'autos, plus les chevaux sont chers. | # | ; ; : : se en ne e ! Hommes, femmes, enfants]
«e qualité commune.3,50 à 425 pas à bénéficier du calcul fait par les du relèvement de l'argent (métal), et | Alors. je me dis comme ça:: “Mon | —Et puis, ca a continué! Vous | Ce FRE on l'avait volé. . . ? Ii . Sest penché vers POLE: A dj portée de toutes i
“ commune 3.00 à 3.50 |experts du ministère fédéral della politique adoptée par le Farm|vieux, au lieu d'un cheval, tu ne - - .? les bonnes poires, c'est |VOlait! ... ua cn ; elle est drôle mon l les bourses :
Veaux de choix... 8.00 à 9.00 |l'Agriculture et dont les Conclusions | Board américain a causé jusqu'à pré- | acheter un âne solide . .. un âne de[Comme les theveux d'Eléonore . . . Vous voyez, c’est très simple. La | 2. e Le _—. ( 10036 1014 Ave. Edmonton!
“ qualité moyenne.6.00 à 7.00 |sont les suivantes: Lorsque le porc se sent peu de préjudice au Canada neuf ans.” Précisément, c'était la foire[auand il n‘y en a plus, il y en a mauvaise action du voisin, elle pro- rs . :, : (Une rue à Vouest de Ia Poste)!
se communs... 4.00 à 5.00 |venda à douze sous la livre, le blé, En février les prix ont haussé delde Barbâtre.la plus grande foire d'ânes | encore! Polyphème est revenu sur|voquait et prétendait justifier la ue nu CAE CHAQUE JOUR EST UN i
i Ï conné aux cochons à l'engrais rap-[ i e éei d'autres champs de foire I yenlsi Mais il n'a pas compris. L JOUR D'OCCASIONS ;
Bouvillons (steers) de cho Æ k É près de six sous, la moyenne pour le|de toute ia région . . . Je cherche . . .: P «20 de sienne. | | | l
NE MR te 4.50 à 5.00 porte $148 le boisseau: et si le POFC | Manitoba No 1 Northern Cash Wheat | Je tourne . .. Je vire... Bref, j'aper- | a beaucoup, en Vendée. L'an dernier,| Avec une telle théorie, on peut aller Pierre L'ERMITE, Dents bent one dune den Cane sone ue ee
Souvillons aualité moyenne à d. Pris ee étant de 59 sous et tiers à Fort Wil- çgois. un âne cossu, nerveux, un âne la a M ue Parisienne AU | si Join! ° | ne EEE,
nine nt Marennes, AU 3.50 à 4. "liam et Port Arthur contre un peu|comme je voulais un âne. Je deman-|l'a acheté rancs, comme “âne c i , : $ ; ‘ ê , à
rene | a : : : C L Fe ne Re e lait qu'on me vend pour mes ° < î & lète d
« communs... ? 3.00 à 3.50 |Ser, rapporte encore $0.93 sous le bois- moins de 54 en janvier. La tempéra- |de au bonhomme: idu Caire”. On l'avait camouffié à la Énfants est-il du lait? Appliques e Nous avons une ligne complète de
Boeuf de choix 3.25 à 3.75 Seau, ce qui est un prix sensiblement ture permet de bien augurer pour la —Combien, ton “bourin”. . .2 chaux. . . Puis je l'ai retrouvé à la | Es AADEe : ) : MEUBLES NEUFS
s ordinaire... 2.50 à 3.00 |Supérieur à celui qu'il commande ac- moisson de 1931. L'énormité des stocks| —Mille francs . . . foire de Luzé . . . Il s'appelait “Bibi”. À { os PR Ne Rand électriques a ee
fi CE 1.50 à 2.50 |tuellement sur le marché mondial. | pie dans le monde reste naturelle-| —T'as pas peur. Mais quand j'ai cné: “Polyphèmel.” | est-il le FU Ne | LE < Enduro CHATMUrE
Moutons de choix. 6.50 à 7.00! Il y a encore les pouies. Le blé don- | ment un facteur de baisse. —J'ai jamais peur. Un âne comme |il s'est retourné de suite ... Ah! ce] Ce vin que je bois est-il du vin? Une grande variété Aussi pianos, gramophones :
“ de l'année... 500 à 5.75 |né aux poules, et vendu sous forme | “cettui-cy”? Quand.il aura un an delvieux Polyphème! . .. | Ce bateau qu'on me loue pour une LAMPES DE TOUTES ct poëles
x D FR Ed : ; ; , ‘ & Vus .
Agneau de boucherie……3.00 à 425 d'œufs en hiver, rapport jusqu'à cinq! plus, il vaudra presque le double. Je * x » ‘excursion de colonies n'a-t-il pas, lui SORTES, etc, $ VOTRE CREDIT EST BON
Porc à bacon 6.25 |piastres par boisseau. Employ ez des
le vends parce que je n'ai plus de
Ce gros rire du cocher, maintenant, :aussi, une tare qui peut causer, un
au chez— #1} National Home
i été préparé : "ai si ; e ï j he- me gêne. jour, une catastrophe? . 5 © |
(Ces prix ont été préparés le Les vaches ne feraient pas grise rains canadiens mais, et que je ne veux pas en rac | . S , à
mardi soir) mine à une moulée de blé si on voulai F à ter. Sans quoi ... | Son histoire est pittoresque, mais! Et pourtant il est si bon de croire! | @ Hillas Electr 1C & Furnishers
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Il n'y a pas d'avantage
à conserver les oeufs
la folle avoine
“I n'y 2 pas d'avantage à conserver
les oeufs dans l'espoir d'une hausse de
prix”, déclarent les inspecteurs fédé-
raux à Winnipeg. “La majorité des
oeufs reçus sont de bonne qualité,
mais on voit quelques oeufs conservés.
Ces derniers sont toujours classés
dans la deuxième catégorie, ce qui
montre que c'est une erreur que de
conserver des produits périssables
dans l'espoir d'une hausse des prix.”
Au moment où ce rapport a été reçu,
| J'extrayais—ah! . .. que c'est dur.
—de mon gousset un beau billet de
mille. Et l'autre me donna l'âne; mais
il garda la corde . . . une belle corde,
[ma foi! . .. Le “rossard” . ..
—Comment qu'il s'appelle, ton âne?
que je lui dis en partant.
‘—Polyphème . .. |
—En voilà un, de nom!
—Faut pas le changer ... C'est un.
nom de la “haute”... un nom noble,
Le régisseur W. A. Munro, de la
Station expérimentale fédérale de
Rosthern, Sask., fait remarquer que
la folle avoine ne germe qu’au prin-
temps et au commencement de l'été,
dans des conditions favorables d’hu-
midité, et il recommande de la dé-
truire en la laissant germer puis en
l'enfouissant au disque. I1 dit: “Dès
que la récolte est enlevée, donnez un
labour superficiel ou disquez à deux
ji!
Accessoires de pionniers les extras recevaient 5c par douzaine | reprises, et aussitôt que possible au Me ons-y pour Polyphème . ..
meme | dé plus que les “seconds”. Le service printemps hersez, puis attentez que è Éd & -
NE ai : Le cocher S'arrête un instant pour
; | : SRE | fédéral de l'agriculture, recommande | dessus du sol.—Entre le milieu et la rallumer sa -pipe: »
: aux cultivateurs de vendre leurs oeufs |fin de mai. Labourez à une profon- |
{1 , Jackson Bros. !
—Mon cher M. le curé .. . aussi
vrai que je suis là sur mon siège ...
j'étais pas arrivé à la Guérinière avec
mon âne que j'entends un grand éclat
de rire ... "Tenez! ... comme le mien
de tout à l'heure: “ah! ce vieux Poly-
phème! ... C'est lui .. .? C'est bien
dans le meilleur état possible, c’est-à-
dire aussitôt que possible après la
ponte, afin de profiter du classement | rages verts. Il n'y aura que très peu
nfficiel. de folle avoine dans la récolte.”
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Diers une lettre de faire-part .
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hvitation respectueuse, y lisait-
rée par S. E. Mgr J.-H. Pru-
kome, en l’église de l’Immaculée-
Feption de Saskatoon, le 4 avril
et à ma première grand’messe,
rée le lendemain le 5 avril, en
sc du Saint-Sacrement de Duck
. Emile Touchet” :
Mia lecture de ces quelques lignes,
hpersonnelles pourtant, je sentis
mpressions osciller entre l'éton-
t et la joie. :
promotion de M. Touchet aux
majeurs datait d'hier, me sem-
Lil. ct déjà l'oeuvre allait se pa-
ever. Et quelle oeuvre! Dans
ques jours, M. Touchet—l’Emile
belles années aux environs de
revêtirait la sublime personna-
du prêtre catholique.
tte transformation ést tellement
Étérieuse et touche si évidemment
ivin, que l'annonce d'une ordina-
B saccrdotale nous frappe toujours.
l'étonnement le cède bien vite à
Moic. Ce fut notre cas l’autre jour.
e pour le nouvel élu, à laquelle
ses amis s'associent intimement,
Mila plus intense qui soit, appuyée
lle sacrifice, le devoir accompli,
Bel du Maitre entendu et suivi.
bie pour les bons parents du nou-
5 prêtre, M. Je docteur Touchet
me Touchet, de Duck Lake, Sas-
mewan, pour qui se réalisera en
ve caressé sans doute depuis de
reuses années. =
e pour là paroisse de Duck Lake
bir donné à: Dieu un de ses en-
É, ct pour le diocèse de Prince-
t d'accueillir un nouvel ouvrier
la moisson, L
pour notre Collège d'Edmonton
ter à la liste de ses prêtres celui
sorges-Emile Touchet.
pour notre Association des
as et pour tous les nombreux
de M. Touchet à® Edmonton.
Mpouvons nous réjouir de son
ur, car Emile est bien l’un des
À part ses Eléments latins,
ans Sa paroisse sous la direction
gretté Père Adam, Emile a fait
udes ‘classiques complètes au
e des Jésuites d’Edmonton, où
humeur perpétuelle, son sens
voir lui gagnèrent des amitiés
euses et fidèles. Homme de con-
rs années questeur. Les An-
d'alors se souviendront de lui, |
her à ses clients!
à sortie du collège, une mauvaise |
faillit lui jouer de vilains tours. !
Moctit à petit, il écarta ces em-
, refit sa santé, et samedi pro-
touchera au terme de ses dé-
R prétrise. Tous les Anciens s’u-
pour lui souhaiter Bonheur, |
Sainteté, gage d'un apostolat
ne rien dire de plusieurs auxi-
qui ont fait des études au
tout en enseignant, M. Tou-
era le cinquième prêtre ancien
être ordonné dans le clergé
. Nous avons dans le diocèse
mton notre populaire abbé
Ketchen, curé de l’'Immaculée
tion; au diocèse de Prince-
appartiennent, MM. les abbés
.
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rs Boucher, me
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Mce pour un mariage, une nais-
ou un baptême?’ La missive me
jt en réserve une surprise plus
mon ordination sacerdotale,
journée du samedi saint 1931,
anières distinguées, sa belle et:
du R. P. Dubé, il fut pendant
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0-60 0-00 eu 0eme 0 me
e des Jésuites -
en ù i
puis son ordination a
Saint-
sur eux. Il est permis d'attendre beau-
coup de leur générosité.
Enfin, Parmi nos Anciens devenus
religieux, un seu] jus
qu’à date a reçu
les Ordres,
le, R. P. Basil Osadec, r'é-
demptoriste, Ce sera bientôt le tour
du R. P. Robert (Adrien Gibeau),
trappiste, du R. P. Marie-Arthur
(Normand. Robert), dominicain, et du |:
R. P. Pineau, jésuite.
Tel est le bilan sacerdotal de notre
jeune Association des Anciens.
‘Nous aurons le plaisir d'avoir un
représentant aux cérémonies .d'ordi-
nation de M. Touchet, dans la per-
sonné de M. Uldège Patenaude, qui
transmettra au nouvel élu les féli-
Citations sincères des Anciens.
J.-d'A. R., SJ.
Collège des Jésuites
‘Mardi après-midi, les membres de
l'Académie française se rendent au
Parlement et assistent aux délibéra-
tions de nos législateurs. On nous dit
que c’est en vue d'un grand débat
‘parlementaire!
se: +
i
Le lendemain soir, à l'occasion de
là fête de l’'Annonciation de la sainte
Vierge, soirée familiale vive, entrai-
|nante, joyeuse. Edmond Saint-Arnaud
à l'honneur de l'ouvrir par un mor-
ceau de piano. Sur la dernière note
| donnée par l'artiste, le rideau se lève:
l'assistance applaudit frénétiquement.
1Mais oui, c’est bien l'ami Eugène
Lauzon! Il nous déclame: “Les visites
au docteur”. Il a une théorie singu-
lière, notre Eugène, sur le paiement
‘ides dettes. Jugez plutôt. Pendant une
maladie qui a failli l'emporter, le doc-
teur, nous raconte-t-il, lui a fait huit
; visites. Il s'agit maintenant de solder
iles appointements de son sauveur.
iNotre type ingénieux se propose de
rendre au médecin ses huit visites, à
raison d’une par semaine! L'histoire
ine dit pas si l'union des médecins a
iratifié le système!
| Louis Bérubé, très imposant dans
sa toge, se fait “l'avocat des écoliers”.
En plaide en'’faveur de quatre inno-
cents qu'il fait acquitter, grâce à une
éloquence et une dialectique peu ba-
nales. Que n'avons-nous un pareil
avocat à la préfecture pour plaider
note cause et nos causes!'Il pourrait
uant, avec bonbons et crème à! parfois noûs rendre de fiers services!
e. Son bon sourire et:ses chari-|Louis Bérubé était appuyé dans son
taquineries, sans qu'il en coûtât plaidoyer par huit choristes:
Léo
Baribeau, Emile Brière, Rupert Le-
blond, Emile Madore, Jean Martel,
Marcel Ménard, Roland Pelletier,
Edmond St-Arnaud. :
: “Phil's Complaint” nous est décla-
mé par Spencer Black. Il nous racon-
te la complainte amère d'un pauvre
mioche, “the middle boy”, arrivé dans
la famille après le grand frère privi-
légié et avant le benjamin gâté!
Le choeur des élèves figurait aussi
au programme. “L'enfant dormira
bientôt”, harmonisé par Renard, fut
particulièrement apprécié. C'était
berceur comme la ballade d’une ma-
man qui endort son petiot.
Une charade mimée jeta les cer-
veaux en ébullition. Un gros point
d'interrogation était inscrit sur tous
les visages, pendant que les méninges
travaillaient. ferme. Oh! Thèmes la-
tins et versions grecques! Quand ex-\
citerez-vous pareil intérêt! Léo Gi-
roux fut (un peu par procuration, pa-
rait-il!) l'heureux gagnant.
“La comédie de René Bastien “Ba-
louf écoute aux portes” fut le plat
sucré de Ja soirée. Balouf, garçon de
bureau pas trop intelligent, écoute la
conversation pacifique de deux paisi-
bles employés; . il mêle tout, conclut
à une guerre entre la France et l’Al-
lemagne, lance ce formidable canard,
qui parvient aux journaüx et s'impri-
me.... excitation, ahurissement, dé-
mentis, coups de téléphone, fureur du
chef de bureau, et de la part de l'as-
sistance . .. des: rires, des rires, des
rires!!! Des félicitations sont dues
aux. acteurs. pour l'entrain endiablé
qu’ils ont su. donner à cette représen-
tation difficile: André Déchène (Ba-
(Fo
ee
é
Pâques
F:
CLCUU ETEECET CUT ECETET EL
Coursol et Touchet: M.
n Frédéric, s’est rallié de-
Uux Messieurs de
Sulpice: il prend actuellement
son Doctorat ès Lettres à la Sorbonne.
Nous n’avons actuellement qu'un
seul séminariste Parmi nos Anciens,
mais au moment. où j'écris ces’ lignes,
douze de/nos Jeunes gens, philosophes
et rhétoriciens, Cherchent dans la 50-
litude d'une retraite fermée, à con-
naître les desseins de la Providence
louf), . Velmore ‘Robert, Gérard Ger-
main, Joseph Villeneuve, Michel de
FEcochère, Eugène Lauzon,
Un léger goûter groupe au réfec-
toire ceux qui ‘avaient contribué au
succès de cette séance.
L1 L]
Jeudi après-midi, rencontre avec les
élèves du. Collège Séraphique à l’Are-
na de l'Université. Dans l'ensemble,
le jeu est rapide et brillant, Nous
gagnons ‘la joute par quatre points
corëre trois. De notre côté, les points
furent enregistrés par Behiels,. Pur-
cell, Hudson Delisle, et un autre par
Purcell assisté de Behiels. Fr:
Irénée DESROCHERS,
Belles-Lettres.
Le Cercle français
er de l’Université
Deux comédies jouées par les pro-
fesseurs et les élèves de français
sont vivement appréciées par un
public nombreux ct distingué.
Le Cercle français de l'Université
a continué cette année la tradition de
donnér à ses membres et au public
une soirée littéraire et musicale qui
est toujours un régal pour la clusse
cultivée si nombreuse à Edmonton.
La salle des fêtes de l’Université,
joliment décorée, formait un cadre
très approprié à une assistance nom-
breuse, ou sur les sombres costumes
des hommes et de quelques membres
du clergé, les couleurs plus claires des
robes féminines jetaient une note de
gaité et de très bon goût. |
“Le Poulailler”, de Antoine de
Farges, très fine comédie moderne a
été joué par les étudiantes avec une
aisance et une bonne diction, qui té-
moignent de lexcellent et conscien-
cieux travail des professeurs et des
élèves. Miss Dorothy Hawley person-
nifiait le type de l'institutrice avec un
naturel qui lui a mérité les applaudis-
sements unanimes. Miss Jean Greig
était une charmante maitresse de
maison. Miss D. F. Brown, dans le
rôle de fiancée était aimable et gra-
Icieuse sans affectation et l'assistance
jenviait le sort du brillant capitaine,
Geln Shortcliff, son fiancé, un peu
jeune pour le rôle, peut-être, et beau-
ccup plus galant homme que militaire
malgré le costume. Par contre, G.
St-Germain, l'ordonnance, était tout
à fait “poilu” et la scène avec la
bonne, Miss Helen Guelly, était bien
“nature”. Miss D. Riley, Miss Allison
Grant et Miss Sylvia Evans, dans
leurs rôles respectifs, d'amies et de
jeunes veuves, semblaient tout à fait
persuñdées des travers de ces mes-
sieurs et bien amusantes.
La deuxième pièce, délicieuse comé-
l die de Musset: “Un caprice”, a rem-
porté tous les suffrages. Décors, mise
"en scène, atmosphère, costumes, tout
|décèlait le goût sûr et la connaissan-
ice parfaite, jusque dans les détails,
des organisateurs de la soirée. M. et
Mme Allard, Mme Sonet et M. de
Savoye qui remplissaient les rôles, se
soht acquittés de leur tâche avec ta-
lent. L'assistance ne leur a point mé-
pagé les applaudissements. La presse
anglaise s’est montrée particulière-
|
ment favorable dans ses commentai-
res, sur la belle diction et l’aisance du
jeu des acteurs et actrices. M. H.
Allard personnifiait avec distinction
le gentilhomme de 1845, M. de Savoye
fut inimitable en domestique ën habit
et perruque. Mme Allard dans le rôle
de Mme de Lery, était ravissante.
Elle portait une robe vieux rose du
règne de Louis Philippe qu'elle’ avait
apportée de Paris Mme Sonet était
délicieuse avec une perruque blonde
qui seyait très bien à sa robe vert
pâle, garnie de dentelles. Des gerbes
de fleurs ont été offertes à ces dames
auxquelles la salle à fait une ovation.
. Dans les entr'actes, Miss Starr a
donné un solo de piano et Mlle B.
Mercier, très en voix, a chdhté avec
te talent qu’on lui connaît,
Après la soirée, des rafraichisse-
ments ont été servis aux acteurs et
aux actrices par Mmes Harvey, W. À.
Kerr, Mile Egbert et les membres du
Cercle français. M. Hector Allard,
président du Cercle français a° été
vivement félicité pour le succès de la:
soirée à laquelle il a consacré beau-
coup de temps et de dévouement. A la
demande de plusieurs personnes des
extraits du “Caprice” seront répétés
au radio dans quelques jours. Nous
espérons avoir le plaisir d’applaudir
de nouveau M. et Mme Allard ainsi
que Mme Sonet et M. de Savoye:
LE nes ‘ EP. J..
Brosseau-Duvernay
Dimanche, 23 maïs, après la messe,
a eu lieu à l'église une assemblée
pour élire les officiers du cercle local
de l'A.C.F.A. M. J. B..Vincent fut de
nouveau choisi comme président; M.
‘Zéphyr St-Hilaire, vice-président; et
le:R. P. St-Arnault fut.élu secrétaire.
-Comme nous.attendons au printemps
plusieurs . familles canadiennes qui
doivent venir s'établir autour de nous,
il'est très probable que le cercle de
Brosseau-Duvernay. augmentera en
nombre. vi
- Depuis quelques temps, notre curé
dessert deux paroisses en. plus dela
mission Beauvallon de sorte que nous
avons ‘la messe un dimanche très à
onne heure et:le dimanche suivant
très tard puisqu'il y à 15 milles entre
les deux églises -de Brosseau et de
Lafond. ee | | de
Les cultivateurs commencent à faire
des préparatifs pour les. prochaines
semences. ‘ Il est très, probable que
dans une dizaine de “jours, tout sera
en marche. Fr …
.M. W. Rhéaume qui a été passer
une: partie de l’hiver/ à Vancouver
nous est revenu. - Me Ne RU
: M: Pierre. Gauthier, instituteur. de
Duverney, est malade ces temps
em
; «
par leur -bosition précher: le respect
du français, se fassent les agents de
l’anglicisation, voilà ce qui est curieux,
qu'il y a fort à faire sur ce point.
J'entrais il y a quelque temps chez
[histoires de meurtres et stupidités di-
[revues en:frâançais, il s’en imprime à
_ St-Edmond de Calder
Nous venons de terminer une ma-]
gnifique retraite prêchée par le R. P.
Béliveau, S.J., recteur du collège des
Jésuites, assisté par le R. P. F. X.
Hamel, S.J. En même temps, le R. P.
P. J. L. McGuire, C.SS.R,, donnait de
très belles instructions aux paroissiens
de langue anglaise.
Dimanche à 3 h. avait’lieu la céré-
monie de clôture pour les deux grou-
pes" réunis dans une même ferveur.
Calder est essentiellement une parois-
se bilingue qui promet de devenir
vraiment catholique au sens strict. A
la grand'messe, Mlle Bérangère Mer-
cier nous procurait le rare privilège
d’un ravissant solo; elle était accom-
pagnée par notre dévouée organiste,
Mlle Germaine Girouard. Une autre
grande visite qui nous a lancés dans
le ravissement & été celle que S. E.
Mgr l'Archevêque a daigné nous faire
… LA SURVIVANCE
“Chauvin
Les jeunes gens, assistés du R. PF.
Huet, ont donné leur partie de cartes
au profit de l’église, le 29 mars.
Malgré les chemins impassables une
foule nombreuse y assistait.
Le programme musical fut très bien
goûté car nos chanteurs et musiciens
font des progrès rapides dans leur
art respectif,
Les veillées de bridge se multiplient
rapidement ici et tentent de supplan-
ter le “cinq cents” conventionnel.
Est en visite chez M. Jos. Coulombe
M. Edgar Bélanger et sa famille.
Cela fait plaisir de voir que le coeur
de nos Canadiens partis d'ici reste
toujours attaché à leur vieille place.
—Corr.
rene
temps par Mme Stuart-Foran et à
laquelle tous nos meilleurs amis sont
la semaine dernière en visitant les|Particulièrement invités et même at-
classes de notre école. Son Excellen-|tendus. Le stationnement des auto-
ce a fait le catéchisme, comme Elle
mobiles est gratuit et le reste en pro-
seule sait le faire, tant en français |Portion.
qu'en anglais, laissant”avec sa béné-
diction un souvenir très profond.
- ‘Dimanche prochain, soir de Pâques,
grande soirée préparée depuis Iong-
ae le ne na nn ne nf nd
& 7
# Lettres de nos lecteurs
Æ De te
La Nous publions sous cette rubrique les lettres
LS d'intérêt général que l’on nous adresse.
LR communication doit être accompagn
+ de l’adresse de l’envoyeur.
+
À propos de M Anderson |?ls. On m'objectera peut-être qu'ils
\
Donnelly, 23”mars 1931
Monsieur le rédacteur,
Les journaux nous apprennent que
l'honorable (?) J. T. M. Anderson,
premier ministre de la Saskatchewan,
vient de supprimer l'enseignement du
français en première année aux élè-
ves de langue française.
Cette absurdité nouvelle complète
bien Iles absurdités passées dont le
gouvernement de ce monsieur s'est
rendu célèbre depuis son arrivée au
pouvoir: suppression du costume re-
ligieux chcz le personnel enseignant, .
suppression de crucifix ou d'emblèmes
religieux dans les classes, obligation
pour les commissaires d'écoles bilin- |
gues de tenir leurs délibérations en
anglais, suppression des congés les
jours de fête religieuse, et suppres-
sion de la demi-heure de catéchisme.
On pouvait bien s'attendre que ce
gouvernement, élu en faisant appel | PIée qu Ge - sus HRISIFSsAntes do
aux préjugés et au fanatisme, s'ap | conforta l'auditoire sur l'avenir de la
à ë ê “1 = =: : S
k : : | an coopérative. M. Normandeau
pliquerait, une fois rendu au pouvoir, | 872 a ns à He étevth- à
à faire lois ses élucubradations élec- | $ EXPTIMA SR IFANÇAIS Ét, ÉÉVertUe à
torales. N'empêche que son geste nous
étonne et nous renverse. En un temps
où plus que jamais nous avons besoin
d'unité nationale, où la plupart des
hommes publics de langue anglaise à
quelques partis politiques qu'ils ap-
partiennent, reconnaissent hautement
la valeur de l'élément français com-
me contrepoids aux idées de sécession,
d'annexion et de.désorganisation so-
ciale, la nécessité de la ‘langue fran-
çaise, même chez les élèves de langue
anglaise, et enfin l'oeuvre importan-
te accomplie dans tous les coins ‘et
recoins de notre Canada par nos'dé-
couvreurs et nos missionnaires, le
premier ministre de la province voi-
sine se montre d’une ignorance aussi
bête qu'imprévoyante. ;
Son attitude contraste avec celle de
nos hommes publics albertairis. Les
discours de MM. Brownlee, Wallace,
Douglas et autres, au dernier congrès
de lA.C.F.A. la contribution de M.
Stewart aux concours de français, la
causerie de M. Gibbs à la radio, et
la sympathie manifeste envers notre
minorité de. M. Bury, révèlent ici un
état d’esprit bien différent de celui
qui prévaut en Saskatchewan. Avec
de l'union dans nos rangs et de la
logique dans nos actes, nous pouvons
espérer en l'avenir.
Si les agissements de M. Anderson,
comme d'ailleurs celle de ses précur-
seurs en sectanisme les messieurs
Norris et Greenway sont étranges, il
est quelque chose à mon sens de plus
inexplicable: c'est le manque de res-
pect dont trop des, nôtres se rendent
coupables envers la langue française.
Combien de nos compatriotes, petits
industriels, marchands, hommes d'af-
faires opèrent sous une raison sociale.
anglaise, apposent à la porte de leurs
établissements des ehseignes et ins-
criptions où né figurent pas un mot
de français, rédigent à leurs clients
de langue française des lettres et
factures anglaises.Nos jeunes se grou-
pent-ils dans un but sportif, vite ils
donnent à leur club un nom anglais:
ils croiraient déchoir en ‘faisant le
contraire. Que dire maintenant : de
tous ces mots anglais dont plusieurs
Canadiens-français émaillent leurs
conversations? de la part de quelqu'un
connaissant peu sa langue ‘c'est ex-'
cusable, mais que des gens connais-
sant bien cette langue et censés de
Et nos lecteurs, donc. I1 me semble
un dépositaire de: journaux et -livrés
dans un centre, moitié de- lañgue
française, moitié de langue anglaise.
Il y avait là des journaux. anglais et
des revues américaines: histoires de
“cow-boys”,: histoires de détectifs,
verses, mais de lectures françaises,
point. Pourtant, des journaux et des
un endroit où à un autre. Des revues
comme: la ‘“Revue Nationale”, le!
“Canada français”, le “Revue trimes-
;
Baptême—Edmond Emile Brière,
fils de Laurent et d'Alice Leguerrier,
né à Calder le 27 mars. Parrain et
marraine, M. et Mme Edmond Leclair.
fe ef nf an ra ve nn nf af fa of on nn va en vd e%n 22°
%
#
PA
Toute
ée du nom et
ce a de ee
ine sont pas demandés par le public.
Alors il s'agit de créer cette demande.
Il:y aurait là une belle tâche à en-
treprendre, pour nos cerclés; et çà
nous aidera à parer, si jamais il se
présente, au danger qui menace ac-
tuellement nos frères de Saskatche-
wan. E. KR.
Le Cartel
St-Paul, 21 mars 1931.
Monsieur le rédacteur,
Nous avons eu à St-Paul,
mars, une réunion-causerie convoquée
par MM. Watson et Normandeau,
présidée par M. Victor Tessier pour
renseigner le public sur la position
et la conduite du Cartel dans les
| circonstances passées et traiter en |
même temps plusieurs sujhts con- jefficace qu'étant exercé par les gou-
ue 4 0-0 mm 014 4
cernant la crise du blé. Cette assem-
|
réfuter les critiques et calomnies lan-
cées contre le cartel en différentes
circonstances. C'est avec véhémence ;
qu'il protesta contre les dénigreurs |
de cette vaste organisation lesquels, |
dans leur inconscience ou méchanceté
poussent l'audace jusqu'à attribuer au
pool l’avilissement des prix du mar-
ché. Mais l’indignation de notre cons
férencier formulée en termes persua- |
sifs avec preuves à l'appui, n'eut pas
de peine à convaincre l'assistance de
la fausseté de ces médisances. Il
prouva la nécessité de la coopération,
les bienfaits que peuvent en tirer tou-
tes les classes de la société. I1 dé-
montra que les fermiers n’apparte- j
nant pas à l'association du cartel a-|
vaient profité des sacrifices de ceux
qui l'ont constitué. Nous savons aussi
à ce sujet qu’un mouvement de cartel
obligatoire est fortement accentué en
Saskatchewan qui se développeïa pro-
bablement en général dans les trois
provinces à blé pour former un bloc
plus solide. Il nous aïffirma qu’en Al-
berta le cartel gagnait chaque jour
du terrain et que 2,000 nouveaux
membres s'’enregistrèrent cette an-
née. I1 conseilla la loyauté envers le
pool, le respect à sa signature. Il de-
manda de ne pas cônsidérer le con-
trat come un chiffon de papier.
Æn nous parlant des causes de la
dépression des prix, il dit qu’elle était
due à la surproduction des cinq prin-
cipales puissances exportatrices de
PATRONNEZ NOS
|
|
|
grain, pouvant, si elles voulaient s’en-
tendre entre elles, limiter proportion-
nellement la production.
M. Normandeau conclut en disant
qu'au moyen d'une réduction appro-
ximative de 18 p.c. des emblavures de
ces cinq puissances le problème de
surproduction se trouverait résolu.
M. Normandeau précisa que ce. n'é-
tait qu'une théorie et qu’il se deman- |
dait si elle pourrait se mettre en pra-
tique, ce dont je suis fort convaincu.
A cet énoncé qui concordait si bien
à mes vues personnelles, je me sentis
transporté d'enthousiasme et dans un
moment d'exaltation je ne puis m’em-
pêcher d'interrompre l'orateur pour
l'approuver et me saisissant de sa
thèse je la développai à mon tour
Suivant mes convictions.
Puisque la surproduction est la
cause de la déchéance des prix, nous
devons travailler pour réduire la pro-
duction. Il se récolte du blé un peu
partout sur le globe, mais les cinq
principales puissances exportatrices
peuvent par une entente contrôler le
marché d'exportation et vendre leur
grain aux acheteurs meilleur marché
qu'ils ne peuvent le produire eux-
mêmes. Faute d'accord, ces puissances
sont aujourd'hui victimes de leurs
“insolidarité” au point que nous ven-
dons le blé à peine 0.25 le minot tan-
dis que ce même minot de blé rap-
porte $1.65 (Un dollar et 65 cents de
droit d'entrée pour être vendu en
Allemagne et 85 cents pour être ven-
du en France).
Devant la monstruosité de cet illo-
gisme je reste stupéfait de la tolé-
rance des peuples qui en sont victi-
mes, je me demande jusqu'où l'indo-
lence peut engourdir un être ‘sans
qu'il cherche à réagir contre le sort
qui l'accable.
Fermiers, il y a des limites dans
tout, vous devez sortir de votre apa-
ithie pour secouer le joug qui vous
l'oppresse, souvenez-vous du proverbe:
Aide-toi, le ciel t'aidera. Vous avez à
lvotre disposition un moyen pacifique
pour améliorer votre situation, c'est la
coopération en bloc que personne n'a
le droit de vous contester. Vous avez
le devoir de vous protéger contre les
injustes fluctuations du marché con-
trôlées par quelques individus qui par
le 17ljeurs stratagèmes en font varier les
cours comme une girouette. Souvenez-
vous que l’union fait la force et que le
{problème ne peut être résolu que par
- . .
[la limitation de la production suivant
les besoins de la consommation, ce qui
exigera un contrôle qui ne pourra être
vernements. Le Canada seul ne peut
résoudre le problème mais allié aux
quatre autres puissances intéressées
et souffrant des mêmes maux le pro-
jet devient des plus réalisables. Soyez
convaincus que ce n’est que par le
contrôle sur la_production que vous
chtiendrez justice et que vous ne
pourrez l'établir que par ia coopéra-
tion. :
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Soit vs Ô de Sen at È L
LA SURVIVANCE . 2 VER 165
TA SESSION FEDERALE qu'elle n'attirait pas suffisamment | ELLE ELELECE EEE EE RLEE LEE ET PERERRTEEEU ELU ETTQREE ER EETEETEITI 1 LEERREEEE LUE L'é sducation : ultra-moëerne Nouvelles. | à NOTICE
.fd'immi ts. = = : À k ot
Ts pas si longtemps que 1 = A EL E T R A N G E R = condamnée -de. partout IN THE ESTATE Op 4: F
A général McRae et feu le docteur|= = ae
Edwards reprochaient amèrement au EAU AN EN ENNEEE
gouvemement libéral de ne pas i-|[ à (Conférence mondiale du blé ë à Rome
tensifier l'immigration.
Des libéraux ont été les premiers à
: Le Canada, parmi 46 nations, ÿ est représenté
prévoir le malaise et l’ont signaie.
M. Po Lavergne fait un éloquent plaidoyer en
faveur du Canadianisme tout court. — M. j.-F.
Pouliot ‘et les K.K.K.-— Le problème agricole. —
L’immigration.—Plusieurs discours en français. —
Publicité faite autour d’Anderson.— Début du
ministre des postes aux Communes.—M. Lapointe
prononce un excellent discours.—Vacances is
mentaires.
CITE VATICANE.—Un décret pro-
mulgué par-la Sacrée Congrégation
du Saint Office condamne fortement
l’enseignement sexuel dans les écoles.
Le décret désapprouve absolument
“ toute méthode d'éducation sexuelle
es du re in re ROME.—Les représentants de 46 guration de Ja conférence, M. Mus-|de même que les protagonistes de
colonisation des nouvelles provmees|P2YS 5€ sont réunis. ici jeudi pour solini a dit due la crise mondiale du |l'eugénisme. Ii s'appuie complètement
de l'Ouest par les gens des provinces étudier les méthodes à adopter pour|blé ne provient pas tant de Ja sur-|sur les principes de la récente ency-
de l'Est avant .de faire venir des faire face à la crise mondiale du blé. production que de la sous-cofñsomma- clique papale sur l'éducation et la
étrangers. : Aw moins 74 pays, Dominions et\tion. “Ainsi, a-t-il ajouté, il serait|sainteté du mariage.
Publicité gratuite |territoires autonomes avaient été.in-|imprudent -de limiter la culture” du a
vités à envoyer des représentants à
BOGOTA, | Coiombte. Les habitants
de la ville isolée de Riveralta, située! Notice to Claimants and Crea
au nôrd-est de la Bolivie, ont été for-| NOTICE is hereby given as sou
cés d'organiser une battue dans les | persons having claims upon the es:
rues pour repousser üne invasion de ne npave named PETER BEI 41
panthères, de jaguars et autres fauves | #00 ied on or about the 13th davl
" x : . ‘February, A.D. 1931, are required à
qui ont déserté la jungle environnante |file with Sarah Belair, of Corel
à Ja suite d'nondations.
Alberta, or the undersigned s a
by the Ist day of May. AD. 1e :
SYDNEY, N.Z.—Le voilier “Favet” |full statement duly verifieg of th!
se rendant à Falmouth, rapporte avoir
apercu un iceberg de grande -dimen-
en Coronado, in the Pro
Alberta, Farmer, Deceaseg
claims and of any securities he |
them and that after that date
Executrix will distribute îhe
M. Armand Lavergne, député con-
servateur de Montmagny, et vice-
John Macdonald que toutes les cam-
pagnes entreprises contre la langue
Enr ES
zn ini : - assets À
: . blé”. M. Mussolini a prononcé son sion: le sommet atteignait environ the Deceased among the partie: à
président de la Chambre, à adressé la française en Canada sont “absolu-| M. Anderson, premier ministre de|<atte conférence. Parmi les pays re- discours en français. . Royal encouragement [130 pieds, au-dessus du niveau de la HAsA tnereto, having regard ca
parole en réponse à l'aaresse au dis- ment sans fondement, absolutely | la Saskatchewan, s'est donné, depuis présentés, mentionnons, l’Allemagne, ; | à l’aviation mer. Quelque temps äprés, l'iceberg ae can be es has Là
cours du trône. Avant âe permettre | without foundation”. Et cela vise tous|le commencement de Ia session, à|;, Argentine, la Bulgarie, la France,| Moins M. Howard Ferguson, haut BUGAREST._Le roi de Roumanielchaviré: il couvre actuellement une ecn broug}
à M. Lavergne de prononcer son dis-|les cas, celui du premier ministre de
to her knowledge. :
‘superficie importante rendant la na- Dated this 17th day of March, À
vigation dangereuse dans ces parages. | 1931.
commissaire du Canada en Grände-
Bretagne, la délégation canadienne à|® Conféré la croix en or du Mérite
la conférence mondiale du hlé était 2éronautique au roi ‘Albert de Belgi-
au complet. que “pour le bel exemple qu’il donne
par ses continuels voyages en avion. |
M. William Robertson de Calgary y | pendant la guerre, il a offert le pus 1255 SO CAUR te ea Te ae e
représente les cartels canadiens du nt mission catholique .des Pères Lazaris
Del'enemple, de courage: En Survolan tes de Hanchungfu, avait été relâché
blé.
par les Rouges.
Ottawa, une publicité gratuite à la- l'Angleterre, l'Irlande, l'Australie, le
quelle il ne s'attendait pas. Les rap- Canada, le Sud-Africain, l'Uruguay,
ports des trente-neuf journaux de la la Russie, la Hongrie, la Holandé, la
galerie de la presse ont porté AUX} jogne, la Suisse, la Tché£o-Slova-
quatre coins du Canada les condam- quie. Les Etats-Unis ont un représen-
pations que provoque la politique tant non officiel.
scolaire du premier ministre de la
Saskatchewan.
Discours en français
la Saskatchewan comme les autres.
Pour ma part, j'accepte la lutte par-
Jtout où ma Jangue sera attaquée, en
quelque province que ce soit. L’his-
toire de notre pays est là pour dé-
moñhtrer que dans toutes les provinces
et sous tous les régimes, sauf dans
Québec, les minorités ont été persé-
cutées."” Depuis le commencement de la ses-
M. Pouliot et 1e KE. K. sion, : plusieurs députés canadiens-
en français, M. Lavergne sen M. Jean-François Pouliot, député |français se sont exprimés en français.
aux députés dans la langue anglaise | libéral de Témiscouata, a fait des dé-| Les vétérans de la politique n'ont
afin de mieux ètre compris par Ses |clarations au sujet des Ku- -KIUX ! pu s'empêcher de remarquer que la
compatriotes de langue anglaise. Klan. llangue française avait déjà été plus
Nous citons des extraits de son dis- |
ë : nn I a déclaré que M. W. D. Cowan. employée, pendant cette session-ci,
cours d'après le “Hansard”: [äéputé de Long Lake, est le trésorier, jque dans le passé.
“Xl me semble que 1a meilleure M&- Je “kligrappy” du Ku-Klux-Klan dei L'hon. M. A. Sauvé
nière de se comprendre les uns les Saskatchewan. | ; :
levé un point d'ordre qui füt longue-
ment débattu. Il s'agissait de savoir
si le vice-président de la Chambre
avait le droit ou non de prendre part
à un débat de la Chambre. La ques-
tion en litige fut tranchée en faveur
de M. Lavergne, par le président de
la Chambre.
Après quelques paroles Don oneEes
cours, l'hon. Mackenzie King a me
GIROUX & FRA
Banque Canadienne Nationale 4)
Edmonton, Alberta, Solicitors f
Sarah Belair, Executrix of he Estah
of Peter Belair. Siag
AVIS
COUR DE DISTRICT
District d'Edmonton
Succession de
PEKIN.—Un bref message reçu fui |
SE
Dans un discours prononcé à l'inau- sa patrie envahie”.
Une semblable distinction a été
accordée à la reine Elisabeth de Bel-| TOKIO Z-Un “Higeabte | semi-rigide
gique “qui, pendant la guerre, à sur- japonais a établi un record pour cette
L'accord douanier entre
l’Allemagne et l’Autriche volé sa patrie envahie et qui vole en |catégorie en effectuant un vol de 60 |
a —— avion continuellement, donnant ainsilheures sans ravitaillement. |
|
L'un des plus importants développements politiques |l'exemple pour le développement de la FORT-FRANCES, Ont—Un com- FEU, NAPOLEON BOURQUE DR
; depuis la guerre locomotion aérienne" , müniste, Antanzy Vociski, a poignar-!. er, erta, cultivateur fR
j . Le prince de Galles ét le prince|dé sa belle-soeur et ses deux filles, ie des brésentes donné
Re tn | : : NE 2 nes ayal
BERLIN.—Un protocole que vient l'Allemagne, si celle-ci persiste a Nicolas de Roumanie ont été décorés |qui sont mortes, et blessé son fils d'un | mutions contre F4 PÈRE qu
de rendre public le gouvernement al- mettre à exécution un pacte écono- du même Ordre.
à
coup de fusil, apparemment parce que ! Napoléon Bourque Gécédé 1e 20 ler
lemand, indiqüe que l'Allemagne et|mique avec l'Autriche, ù ceux-ci s'opposaient aux doctrines
É]
a _ tenues de proñuire à
M. À. Sauvé a prononcé deux dis- , ee TS communistes qu'il professait. au oirier, avocat, ou à
autres c'est de se parler LÉROGNEAEN, Ii à Ju à ce sujet des pièces qui ont; cours, le premier en anglais, l'autre l'Autriche, d’après l’accord es er ctiquête cnres des dia nié Une proposition hardie au D Lamontagne, M. 3.
ait M. Lavergne. ;
soulevé l'intérêt des députés.
“De ce côté-ci de la Chambre —
#opposition — il n'y a pas de Kilans-!
non À titre de partisan, je crois que | Men, dit M. Pouliot, mais il y en al
le libéralisme a vécu. Le libéralisme, certainement du côté opposé et îls|
comme l’a dit un gran@ philosophe |sont applaudis sans distinction.
fr: ançais, est une doctrine qui pense}, —Vous en avez de lautre côté, dit!
que le bien seul est dangereux et qu'il[ M. Cotnam, député conservateur.
proposé entre elles, resteront compiè
Administrateur,
en français. Ce dernier, il n'a pas eu | {ent
testament annexé de Ja dite succe
sion le ou avant le 4 mai 2931. un ét
-complet et dûment vérifis de eu
créances et de toutes sûretés détenu
bar eux et qu'après cette date l'adm
nistrateur distribuera les biens de À
succession entre les ayant. -droits
tenant compte que des cr éances do
la, vérification leur aura été ainsi pré
düite ou qui auront été portées à le ,
connaissance.
Fait à Edmonton ce 12 mars 1931
PAUL-EMILE POIRIER,
Hs de la success
apoléon Bour ue, 2
Edifice Banque Royale. Eämonto M
J. À. LAMONTAGNE, administrateur
avec testament annexe de la dif
Succession, Falher, Albert à
Li
WINNIPEG.—Un homme a été tué
et plusieurs personnes ont été blessées
dans le déraillement d'un train de
voyageurs du Pacifique Canadien, Près
de Swift Current, Saskatchewan.
Le libéralisme
indépendantes et diviseront | CCrédités en France établit qu'ils! LONDRES. — Derniérement, à sa
“Parlant à titre de conservateur ét
ie temps de le terminer avant l'expi- [1 Lecettes de douanes sur une base !|S0nÉ portés à voir dans le geste aus- | grande surprise, la Chambre des Com-
iration des fatidiques quarante minu- déterminée. Aucun droit d'importa- {tro-allemand l'un des plus importants |munes a entendu un député suggérer
tion ou d'exportation ne sera étabii | Iéveloppements politiques qui sell'abolition de la marine ‘britannique.
sur les marchandises circulant entre Er produits depuis la Grande}Cette proposition révolutionnaire a
a valu les applaudissements unani- |} deux nations. Guerre et comportant une tentative|été avancée par J. Kinley, travail- CARLYLE, Sask, — Deux enfants
[mes et l'on peut dire enthousiastes del y, protocole déclare que cette possible pour former un bloc euro-{liste de l’extrémé gauche, sous: forme |ont été brûlés à mort dans un incen-
M. Pouliot:—N les” la gauche et de la droite. Par contre, ion douanière proposée ouvre nine (n°00 de DEN: d'amendement au budget naval. idie qui a détruit la maison de Thomas
JAUES MERE in pe dé MAUVAIS PME) Re dr je discours français à été écouté avec} nouvelle dans la situation écono-| On admet maintenant que la repré-| l'amendement n'a trouvé que deux |Humphreys. à dix milles à l'ouest
le rendre acceptable au peuple. M. Gotnam:—Regardez-les. l lus de circonspection par les gens de|.,. Aur. 2 partisans. lets
t.de race M. Pouliot:—Nommez-les et mettez “ mique de l'Europe au moyen de trai-'sentotion française à Vienne a pris la d'ici. Earl et adie Humphreÿs, 11 et
Les préjugés de religion € la gauche libérale. tés régionaux. forme d'une protestation ferme quoi- 8 ans, sont les victimes. La mère était
M —|votre siège au jeu. : -
pe A _ So se d’abord M. Sauvé considère que nous rOu-| BARIS_Ya dénonciation qu traité que amicale, et l'on a appris qu'à sa à la grange quand l'incendie com-
M. McPhee—e AULFES agriculture d'abor verons la solution de la crise écono-| irmercial avec l'Allemagne et la dernière réunion le cabinet français mença.
députés ont affirmé, qu'au cours dé| x Michael Luchkovitch, député de |mique par un retour à un régime plus décision de s'abstenir: de toute aide! Le jugé l'affaire’ tellement grosse de
la campagne électorale, on avait ES” |Végreville, considère que la prospé-|rationnel et plus chrétiefi. conséquences qu’il consacra toute sa
sayé de soulever les préjugés de reli-;jts ne renaitra au pays que si l'a-} NL Ernest Lana possible de la France à l'égard de | séance à discuter ce sujet.
gion et de race par tout.le pays. Jeericuiture estbed’abord prospère. Le Cris un
suis prêt à dire que les deux partis \eouvernement se doit d'établir unl L'ancien ministre de la justice, M.
Yont fait. mais je défie mes honora- | juste équilibre entre le revenu de l'a-| Ernest Lapointe, à parlé après M. AUX IX INDES
bles amis de l'opposition de prouver |brjculteur et celui de l'ouvrier des| Sauvé. Son dernier discours est à à
que je me sois permis de faire appel villes. | icoup sûr l'un de ses meitleurs. Il n’y! Gandhi travaille pour la paix au milieu de l'opposition
aux préjugés au cours des derniers] Comme’ tous les autres députés delharaissait pas que M. Lapointe relève de ses compatrio tes
vingt-cinq ans.” Ouest, M. Luchkovitch demande unjd'une grace maladie. "7 |
crédit plus facile pour les agrieul-| “Un observateur consciencieux, dit
teurs. Il demande aussi l’abaissement|M. Lapointe, peut-il Fempécner de
[des taux de transport. remarquer que le gouvernement ac-
tuel n’est qu'un sous-produit de ialété tuées et 250 blessées dans les;
crise mondiale. bagarres entre les hindous et les mu-
RON AHEINARE 25 pouv oir les con- | sumans. trouble, avaient été trouvés coupables | Ces têtes auront lieu, pense-t-on.dans
sérvateurs n'ont pes hésité à faire) Gandhi, le chef de Yindésendance d'avoir assassiné un commissaire delle courant de juin à Fontainebleau,
des promesses, Que n'ont-ils pas Pro- | prnde, qui fut l’objet de démons- |nolice anglais en 1926. en souvenir du grand roi fondateur.
mis? Maintenant que le temps esbl {is hostiles de la part des extré-| Mahatma Gandhi, qui est prêt à|Toutes les universités étrangères y
venu de tenir ses promesses, le gou- |, à déclaré aux journalistes que : défendre sa politique de non-violence |seront conviées et l'on évoquera le
ee conservateur demande du | éeution des nationalistes extrémis- | contre les attaques des extrémistes, a | passé de gloire de l’ancienne maison,
tes, à Lahore, n'a pas modifié sa posi- annoncé qu'il va se retirer de la poli-
M. Lapointe ne croit pas en l'effi- P È | q p successivement collège Royal, re
|
Le discours anglais de M. Sauvé lui
Mussolini veut des
touristes :
ROME.—Pour encourager la visite OTTAWA. —Afn de prévenir le
“dumping” du charbon mou au Ca-
des touristes et retirer le profit de : à ne
teur clientèle généreuse en Italie, 1e | "242, lhon, E. B. Rickman, ministre
premier ministre Mussolini proposa ajau” Revenu DARSRSE ment de er
une réunion du Conseil des ministres, des prix devant SEEN de base à l'éva-
la création d'un nouveau bureau de luation des droits de douanes. Le
tourisme. La suggestion a été approu- PORSAIeL serx évalué: à 9200 14" t6Rne
des. et le résidu de la mine, $1.25 a sl
ne. Ces prix seront applicables au f
point d'origine, le charbon entrant au!
Canada par des intermédiaires, verra
sa Jongueur augrhentée de tous les
frais encourus.
financière. constituent la politique |
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Des Canadiens tout courts ”
“Je suis d'avis, dit M. Lavergne,
que, quelque soit le parti qui soulève
les préjugés, nous sommes quand mèê-
me tous des Canadiens. Inutile de
parler de la langue en usage dans
telle ou telle province. Nous sommes
ici pour y demeurer, les deux rates;
les deux langues sont établies au pays
pour de bon; et le Canada verre les
plus beaux jours de son existence lors-
gue nous oublierons que nous sommes
Français, Ecossais ou Irlandais pour
n'être que Canadiens”.
“Je dis à mes honorables amis de
l'Ouest que si leur région était peuplée
de Canadiens d'origine française, de
traditions françaises, d'Habitants de
Québec comme on dit familièrement,
au lieu de ces immigrants amenés 1là,
vous n'y entendriez pas ces effusions
bolchévistes inspirées des théories de
Lenine.”
Deux grandes races
“Le Canada doit s'édifier sur les
deux grandes races que la Providence
a dirigées . . . Je crois comme sir
CAWNPORE, Inde. — D'après des ne se répandra pas. Dans la présente
rapports officiels, 80 personnes ont|phase de nos relations avec le gou-
vernement, la moindre chose peut] PARIS.-—Le collège de France, fon-
[ruiner notre cause. dé par François ler, en 1530, s'apprête
Les trois exécutés, cause de tout ce|2 célébrer son quatrième centenaire.
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ROSSIC COTTAGE
CRE GEO COR: am 13 me Carre eu À
| En français
M. Fournier, député libéral de Hull,
dit qu'il parle en français parce qu'il
le doit à la population de son comi-
té, en trés grande. majorité de Jjan-
gue française. ie
Pour employer une expression ché-
re au député de Montmagny, l‘'hom-
me ne vit pas que de pain. Des gens
de Saskatchewan mangent aussi du
français. Pour leur plaisir, M. Four-
nier tient à parler sa langue.
TORONTO.—La division des appeis
de la Cour Suprême de l'Ontario a
rejeté l'appel de six courtiers en mines
de Toronto contre la sentence les con- |
damnant à des termes de deux ans
et demi à trois ans de prison.
A Ses
ROMANS. — “Livre National",
Usagé; huit pour un dollar,
cinquante pour cinq dollars,
PARIS.—Le roi du Hedjaz, Saüd,
vient de signer un contrat avec la FRANCO. — CATALOGUE
compagnie Marconi pour l'installation | ïé …
de quinze postes de télégräphe sas LA CITE DES LIVRES” |
fil au Hedjaz, en Arabie, et cela dans us PS SEDUURs MAS
un délai de PR-quit mois. ;
A ee. NE À à tion au sujet de réglement de la paix. ! tique, temporairement du moins, SiNational, collège Impérial, collège
CAGE 4e RAADÉPBESME ÉCONOMIQUE, | Une telle orgie de haine et de sarigile Congrès nationaliste hindou rejet- | Royal devenu nt collège _
us pue SM AE Rue ee m'afflige profondément, a dit le chefite la paix qu’il æ conclue avec le gou- France.
GRDEMANSNE H S'HRDOSE a Je nationaliste. J'espère que le poison vernement britannique.
économique, comme à l'unité dipio- :
matique impériale, à l'unité navale
ou militaire, à laquelle rêvent tant| Le nouveau sous-ministre
d'impérialistes et qui serait la consé-
quence naturelle de l'unité économi-
que.
L'immigration
M. Oscar Boulanger, député de Qué-
bec-Montmorenty à fait grand état
de J'attitude du gouvernement à pro-
pos de l'immigration.
S'il était moins dans la vie parle-
:mentaire, il saurait que les conserva-
teurs ont toujours favorisé uné immi-
gration intensive. |
Comme question de fait, les conser-
vateurs ont dénoncé l'administration
libérale de M. Mackenzie King parce
Contre le trafic des
narcotiques
| Ameublements d'éclise d églises manufacturés en “Alberta
Ce qu'il y a de mieux en fait de matériaux et de confection.
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EDMONTON, ALBERTA
Le sous-secrétaire d'Etat pour l'air
a déclaré que la situation n’était pas
assez tranchée pour qu'il put beau-| PARIS.—La police secrète anpagre
coup s'étendre sur la question a'une | vient de commencer une campagne |
ligne transatlantiqueé, mais que rien |vigoureuse pour arrêter et faire punir
ne .serait négligée pour établir celles traficants de narcotiques. Elle est
service. aidée par la police secrète des ÆEtats-
Le programme du ministère de l’air, | Unis, car le but est surtout d'empé- |
dit-il, est de se concentrer sur les |cher le transport aux Etats-Unis.
routes impériales plutôt que sur les! Cette décision a été prise à la suite
services rapides avec le continent. d'une saisie de 15 milions de pie
de morphine, cocaine et opium qu’on
tentait d'expédier à New York.
de l'Intérieur
M. Rovwatt succède à M. Cory
Vacances de Pâques OTTAWA.-Le premier ministre a!
Les députés ont décidé de prendre | *nnoncé samedi que M. H.-H. Rowatt,
onze jours de vacances à l'occasion | & Été nommé sous-ministre de l’inté-
de Pâques. La Chambre s'est ajournée rieur à un traitement de 510,000 par
hier, ler avril, pour ne reprendre ses |2nnée, à partir du ler avril.
travaux que le lundi, le 13 avril. I succède à M. W.-W. Corÿy, mis à
sa retraite.
M. Rowatt est fonctionnaire public
depuis plus de quarante ans, et il aura
70 ans dans le courant de l’année,
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re Le Canada pe Cheumefx, auquel répondra. M. Louis WASHINGTON. ai secrétaire |È LELIS EL ÉECELECEEETEPE EEE CE TU TOUTE
Panic (Madelin, au deu au moë demi [emt Summer tente cle JACK HAYS LTD. TAXICAES
Celle de M. Le Goffic ne se fera qu'en |j'ambassadeur Charles G. Dawes, à “PACKARDS"
LONDRES.--La question des com-
mai, car M. Henry Bordeaux, qui d6it| Londres, que des progrès satisfaisants
fe recevoir, est parti pour le Maroc, | staient accomplis en Europe en vue
et ne sera de retour que dans un mois | de compléter l'accord naval franco-
où six semaines. italien.
Les successeurs de Porte-Riche et| Le secrétaire a déclaré que d'après
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ee te css PER Dante + Pr
1
à jee je
À tvoisin -de Ja jetée) dela _vase et. du
rédiger l'accord franco-itelien ne sera
pas nécessaire.
Gandhi est modeste
BOMBAY.—Gandhi 2 refusé à ses
admirateurs la permission de l'im-
Se mm 0 0 mortaliser dans la pierre. Ecrivant à
des nationalistes d’Ahmadabad, qui
voulaient ériger un monument de
marbre au coeur de la ville pour com-
mémorer les services qu'il rendit à
f'inde, il a déclaré que l'argent requis
pour un pareil monument serait beau-
coup mieux employé si on le faisait
servir à améliorer l'état misérable des
pauvres. ‘
Région dangereuse
LA PAZ, Holivie—L'abandon com-
plet de la. section de Santa Barbara
peut devenir nécessaire sous peu à la
suite d'un glissement gradue]l du ter-
rain sur lequel ce. district repose. Le
sol glisse vers le Rio Choqueyapu.'
Plus de 40 maisons ont été‘totale-
ment détruites per ce mouvement au
sol qui à détruit leurs fondations et
il y à peu de maisons dans ce. district
qui ne subissent chaque jour des dom
‘Images de plus en plus sérieux. Le
Sous-sol est miné. par les. eaux du
fleuve, disent les géologues.
Découverte de marbres
grecs anciens
ATHENES.—Des travaux “exécutés
dans le port du Pirée à l'aide d'ime
drague chargée de dégager. Je chenal
sable qui méracent de le _combler,: ont
été la cause d'une importante et mer-}]
veilleuse découverte de’ ‘trois - cents
sculptés formant un haut-relief.
Les archéologues, mis’ en présence
blocs : de: ‘marbre . paraïllélépipédiques |
RE ————
SURVEILLEZ LES QUOTIDIENS
D'EDMONTON
de vendredi, 3 avril
POUR VOS
EMPLETTES DE PÂQUES |
|2T. EATON Cu |
EDMONTON CANADA
La nouvelle charrue-herse “Avery. |
pour passages étroits
contribuera grandement à abaisser le coût de la pro-
duction, ce qui est d’une importance capitale dans les
| conditions présentes, Ceux qui se servent des char” al
rues-herses “Avery” assurent qu’elles empêchent les: 1 ,
mottes, et qu’elles abrègent les semences. "AS
: Un cultivateur progressif. de Clover Bar aimé
qu'en 1929, son rendement fut de 8 minots de plus À? î
l’acre sur‘la terre préparée avec :la charrue-her®
“Avery”, comparé à la charrue rigide—-les conditions
étant exactement les mêmes.
. Laissez-nous vous démontrer r “Averg”—celle dont
"l'assemblage à pivots. enligne les roues avec le, .
cylindre. Cette commodité permet : le passage dans
. lés ares étroites. '
“Hope-Hanley: Implement Co, it
10350 106€ sé .